Mon père était un ami intime des personnes chez lesquelles on se rendait, en « surprise-party », et, comme, en outre, il était l’un des meilleurs musiciens de la contrée, il ne pouvait se dispenser d’aller faire danser la bande. […] Une « surprise-party » consiste, aux États-Unis, à se rendre, la nuit et en groupe, chez des amis qu’on n’a point prévenus d’une telle visite.
Des hommes opulens et amis des arts firent un prospectus, dans le quel ils proposoient aux musiciens appointés et à ceux qui ne l’étoient pas, de sacrifier annuellement une petite partie de leurs appointemens ou de leur gain, pour former successivement un grand capital ; et pour l’augmenter insensiblement, on leur accordoit deux ou trois représentations par année à leur profit. […] Cramer, que la mort a enlevé à son art, aux amateurs, à sa famille et à ses amis, m’a assuré qu’indépendemment des bienfaits de la cour, les concerts des années 1793 et 1794 avoient produit un fond de 6500 guinées.
Amies, dans l’intérêt de votre gloire, laissez-moi en divulguer quelques-uns. […] Inutile de dire que, pendant la durée de la fête, le cachemire a été retiré du vestiaire par une amie intelligente et remplacé par le tartan en question. […] Une de mes amies, que je ne nommerai pas pour ne point lui faire de peine, a trouvé un moyen que je qualifie tout simplement de sublime.
Il envoie à ses amis des scénarios, mais en même temps prend soin de les avertir qu’ils ne pourront se faire en les lisant la moindre idée de l’art de Viganò : « Vous y voyez par exemple dans Otello “Les Sénateurs expriment leur étonnement”, mais comment ? […] Au second acte, Décius, en proie à l’amour, regarde sans plaisir au cours du festin que lui offre son ami Murena, les danses de deux esclaves grecs. […] Les critiques milanais blâmèrent fort Viganò d’avoir donné ce spectacle immoral d’un ami entraînant au mal son ami. […] Il passait la nuit à travailler avec sa troupe ou à causer avec des amis et ne se couchait jamais avant le jour. […] Une foule de parents, d’amis et d’amis de ses amis vivaient à ses crochets, sans qu’il s’en émût.
… Comme nos âmes sont pareilles, ô mes amis, devant ce prestige, qui est égal et entier, pour chacune d’elles ! […] SOCRATE Ô mes amis, qu’est-ce véritablement que la danse ? […] Pourquoi feindre, mes amis, quand on dispose du mouvement et de la mesure, qui sont ce qu’il y a de réel dans le réel ? […] Quant à moi, mes amis, mon incertitude est intacte ! […] … Mais qu’est-ce qu’une flamme, ô mes amis, si ce n’est le moment même ?
Amis et ennemis ont bien voulu attribuer à ce modeste labeur de chroniqueur la portée et l’action effective d’une campagne.
Au public I Ami lecteur, je suis forcée d’arrêter ici mes Mémoires.
J’ai su d’un Ami cordial, Qu’il n’est rien de plus jovial, Et que ladite Mascarade Pourrait faire rire un malade, Avec ses drôles d’incidents, Eut-il la mort entre les dents.
Il eut des admirateurs, des partisans, des enthousiastes, et ne pouvait avoir des amis. […] Avec ces secours, il ne pouvait pas manquer de se faire un nombre infini de partisans, une foule d’amis et autant de protecteurs qu’il y avait pour lors de grands Seigneurs, mal élevés et sans mœurs, à la Cour d’Auguste.