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23. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — I, mes débuts sur la scène de la vie » pp. 10-

Mon père était un ami intime des personnes chez lesquelles on se rendait, en « surprise-party », et, comme, en outre, il était l’un des meilleurs musiciens de la contrée, il ne pouvait se dispenser d’aller faire danser la bande. […] Une « surprise-party » consiste, aux États-Unis, à se rendre, la nuit et en groupe, chez des amis qu’on n’a point prévenus d’une telle visite.

24. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39

Des hommes opulens et amis des arts firent un prospectus, dans le quel ils proposoient aux musiciens appointés et à ceux qui ne l’étoient pas, de sacrifier annuellement une petite partie de leurs appointemens ou de leur gain, pour former successivement un grand capital ; et pour l’augmenter insensiblement, on leur accordoit deux ou trois représentations par année à leur profit. […] Cramer, que la mort a enlevé à son art, aux amateurs, à sa famille et à ses amis, m’a assuré qu’indépendemment des bienfaits de la cour, les concerts des années 1793 et 1794 avoient produit un fond de 6500 guinées.

25. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

Amies, dans l’intérêt de votre gloire, laissez-moi en divulguer quelques-uns. […] Inutile de dire que, pendant la durée de la fête, le cachemire a été retiré du vestiaire par une amie intelligente et remplacé par le tartan en question. […] Une de mes amies, que je ne nommerai pas pour ne point lui faire de peine, a trouvé un moyen que je qualifie tout simplement de sublime.

26. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Il envoie à ses amis des scénarios, mais en même temps prend soin de les avertir qu’ils ne pourront se faire en les lisant la moindre idée de l’art de Viganò : « Vous y voyez par exemple dans Otello “Les Sénateurs expriment leur étonnement”, mais comment ? […] Au second acte, Décius, en proie à l’amour, regarde sans plaisir au cours du festin que lui offre son ami Murena, les danses de deux esclaves grecs. […] Les critiques milanais blâmèrent fort Viganò d’avoir donné ce spectacle immoral d’un ami entraînant au mal son ami. […] Il passait la nuit à travailler avec sa troupe ou à causer avec des amis et ne se couchait jamais avant le jour. […] Une foule de parents, d’amis et d’amis de ses amis vivaient à ses crochets, sans qu’il s’en émût.

27. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

… Comme nos âmes sont pareilles, ô mes amis, devant ce prestige, qui est égal et entier, pour chacune d’elles ! […] SOCRATE Ô mes amis, qu’est-ce véritablement que la danse ? […] Pourquoi feindre, mes amis, quand on dispose du mouvement et de la mesure, qui sont ce qu’il y a de réel dans le réel ? […] Quant à moi, mes amis, mon incertitude est intacte ! […] … Mais qu’est-ce qu’une flamme, ô mes amis, si ce n’est le moment même ?

28. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « Préface de l’auteur »

Amis et ennemis ont bien voulu attribuer à ce modeste labeur de chroniqueur la portée et l’action effective d’une campagne.

29. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre dernier. Au public » pp. 186-188

Au public I Ami lecteur, je suis forcée d’arrêter ici mes Mémoires.

30. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 12 février : Réception faite à un Gentilhomme de Campagne — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 14 février 1665 »

J’ai su d’un Ami cordial, Qu’il n’est rien de plus jovial, Et que ladite Mascarade Pourrait faire rire un malade, Avec ses drôles d’incidents, Eut-il la mort entre les dents.

31. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »

Il eut des admirateurs, des partisans, des enthousiastes, et ne pouvait avoir des amis. […] Avec ces secours, il ne pouvait pas manquer de se faire un nombre infini de partisans, une foule d’amis et autant de protecteurs qu’il y avait pour lors de grands Seigneurs, mal élevés et sans mœurs, à la Cour d’Auguste.

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