Libres de toute hypocrisie, pourquoi se donnerait-elle la gênante vanité de l’intrigue, elle qui peut congédier en souriant l’amant de la veille devant l’amant du jour ? […] Aujourd’hui une actrice se marie à un véritable arrondissement, et si elle a encore des amants après son mariage, c’est dans un simple but d’économie domestique.
*** Je ne vous cacherai pas que dans le monde vous passez pour mon amant.
On en pourrait bien faire assurément Deux femmes de cœur, mères de famille, Préparant la soupe et tirant l’aiguille, Et dont le mari resterait l’amant ; On leur choisirait (bientôt) un brave homme Qui, sans s’arrêter aux marchands de vin, Le soir rentrerait en disant : Enfin ! […] Alors, comme Jules, — mon amant de cœur, — est très jaloux, j’ai détourné les soupçons une bonne fois pour toutes.
D’ailleurs, chacun sait qu’elle est d’une sagesse exemplaire, et qu’elle ne tromperait pas son amant pour un mobilier en bois de rose. […] Ça ressemble à la monnaie des amants de cœur.
Psyché vole après son amant qui est soudainement remplacé par Tysiphone ; cette furie armée d’un poignard, poursuit sa nouvelle victime et lui annonce tous les tourmens aux quels elle est condamnée. […] Psyché revoit la lumière et son amant ; elle lui tend les bras : il y vole, il emmène Psyché ; un rocher se change en un char brillant. […] Vénus est placée sur son trône ; Adonis amant chéri de cette Déesse, est à ses pieds ; les Graces l’entourent et la couronnent : des Amours et des Zéphirs sont grouppés de différentes manières.
Armide et son amant sont suivis du plus brillant cortège ; ils se placent sur un sopha ; les Jeux, les Plaisirs, les Nymphes, les Graces et les Amours s’empressent à l’envi à exécuter des danses, et à se groupper de diverses manières autour de Renaud et d’Armide. […] Armide en revoyant la lumière ne peut plus douter de l’inconstance de son amant ; c’est envain qu’elle l’appelle et qu’elle éclate en reproches.
En vous entretenant des beaux arts, je ne prétends pas, Monsieur, me donner un air scientifique ; je veux en parler par goût, par sentiment et comme un amant passionné et ébloui des charmes de sa maîtresse, parle d’elle avec enthousiasme. […] La musique abandonnant les richesses, et les éclats vigoureux de l’harmonie, lorsque mes tableaux changeoient de caractère, lorsqu’ils n’éxprimoient que le bonheur, la tendresse, et la félicité de deux amants heureux couronnés par l’amour et l’hymen : la musique alors emploiyoit les couleurs tendres et aimables de la mélodie ; ce chant simple, et touchant qui ne frappe l’oreille que pour aller au coeur s’associoit intimement à l’action de la pantomime.
Pour réussir dans ce projet, il donne à ce héros les fêtes les plus brillantes, afin de procurer plus d’occasions à sa fille de le séduire par ses charmes, aux quels Jason n’est déjà que trop sensible ; Créuse de sou coté ne jouit pas d’une plus grande tranquillité ; mais l’ardeur de ces amants, malgré toute sa violence n’a point encore osé éclater. […] Creuse veut fuir ; il l’arrête en tremblant, et lui fait l’aveu de sa passion ; Créuse triomphe, elle oppose à des sentimens si tendres, le courroux de Médée, et 1’empire quelle a sur son âme ; Jason lui en promet le sacrifice, embrasse ses genoux, et dans l’instant où ces amants expriment leur mutuelle tendresse, Médée paroît.
Quoi que ce ne fût qu’un ébat, Il s’y fit un fort beau combat, Avec diverses sortes d’armes, Qui pour nous étaient de doux charmes ; Dans ce Camp, le Roi secondé24 De l’Altesse du Grand Condé25 (Un des preux Héros de la Terre)26 Y parut en foudre de guerre, En Dieu triomphant et vainqueur ; Saint-Aignan, dont le brave cœur Eut toujours la Valeur pour guide, Et qui se porte en intrépide Dans les périls et les hasards, Faisait le premiers des Césars ; Rassan (qui sait l’art de combattre) L’illutre Amant de Cléopâtre, Et quantité d’autres Humains, De Chefs guerriers, Grecs et Romains.