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43. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »

La Danse qu’on employait partout, ne manquait qu’au théâtre ; et elle y fut bientôt portée avec le caractère d’imitation qu’elle avait toujours eu, auquel on ajouta celui, de représentation qui était propre au local, où on venait de l’introduire.

44. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »

La chorégraphie est ajoutée après coup.

45. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 décembre. Quinault, Rowe. »

Il a, de plus, intercalé entre ces œuvres des fragments de films qui ajoutent encore à cet ensemble d’images mouvantes, à ce répertoire de formes ou bien, tournés au ralenti, servent de démonstration et de référence à la partie dansée.

46. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Qui sait si elles n’ajouteront pas même que c’est moins licence de ma part, que defaut de connoissances, et que je n’ai lu ni Eschyle, ni Sophocle, ni Euripide, ni Séneque. […] J’ajoute encore qu’il est impossible à la danse de dialoguer tranquillement ; que tout ce qui tient au raisonnement froid ne peut être exprimé par elle ; qu’il faut dans un ballet beaucoup de spectacle et d’action pour suppléer à la parole, beaucoup de passions et de sentimens ; et qu’il faut que ces sentimens et ces passions soient vivement exprimés, pour produire de grands effets, c’est toujours en grand que la pantomime doit peindre ; elle doit employer les couleurs les plus fortes et les traits les plus hardis, parce que toutes les demi-teintes ne répandent qu’un vague obscur et indécis sur le caractère de telle ou telle passion, et sur l’action de la pantomime qui, dans ce cas, est toujours froide et indéterminée ; les passions ont d’ailleurs tant d’analogie entre elles qne le plus grand nombre se ressembleroient, si l’on négligeoit de les caractériser par des traits particuliers qui empêchent les spectateurs de les prendre l’une pour l’autre. […] A partir de cette époque, on ne pourroit refuser vingt ans et plus à Oreste ; mais en rejettant cette idée pour suivre la plus commune, et par conséquent celle qui ne souffre aucune contestation ; Oreste étoit fort jeune lorsqu’Agamemnon fut unanimement choisi pour chef de l’armée des Grecs ; le siège de Troye a duré dix années ; si l’on ajoute le tems qui s’écoula pendant les disputes qui s’élevèrent entre les chefs de l’armée, celui du retard apporté à son départ par les vents contraires, et celui qu’employa Agamemnon, tant pour la joindre, que pour son retour à Mycènes, on se persuadera facilement que tout ce temps réuni à l’âge tendre qu’Oreste pouvoit avoir, formoit un laps de quinze années au moins ; or, cet age est bien plus que suffisant à un héros, pour immoler à sa vengeance l’assassin de son père et l’usurpateur de son trône. Si toutes ces raisons paroissent trop foibles encore pour ma justification, j’y ajoute la nécessité qui m’a fait une loi de me conduire comme je l’ai fait ; personne n’étant censé connoître mieux qu’un artiste, la disette et la pénurie de son art ; je me flalte que le public éclairé me fera la grace de s’en rapporter à moi sur le peu de ressources que fournit celui de la danse. […] Egisthe et Clytemnestre ajoutent à la noirceur de leur forfait : ils paraissent avec l’empressement de l’amitié ; ils affectent une douleur et une pitié que leurs yeux et leur physionomie démentent ; ils se jettent aux pieds d’Agamemnon ; ce Prince rejette ces perfides témoignages avec un dédain et une horreur qui avancent ses derniers momens.

47. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

ajoutait le majordome : Vous verrez ça demain ; le brouillard sera tombé. […] — A présent, ajouta-t-il, en s’adressant à moi, je vais défaire la malle de monsieur, pour lui présenter sa robe de chambre ? […] J’ai bien vu, a-t-il ajouté, que Monsieur eût désiré me faire manger avec lui, comme M. le duc qui me reproche toujours de le laisser manger seul.

48. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 7 février 1665 »

Outre leurs beautés et leur Danse, Leurs qualités et leur naissance Inspirent, au premier aspect, Moitié flamme, et moitié respect : On voit entre elles des Comtesses, Des Marquises et des Duchesses, Et des Princesses, mêmement, Qui sont un rare assortiment Au susdit Ballet ; Et pour celles Qui ne sont encor que Pucelles, Ces Objets mignons et brillants, Divinités de cent Galants, Que par elles l’Amour régente Sont de belles Tables d’attente Pour augmenter le nombre, un jour, Des hautes Dames de la Cour : J’ai vu trente Ballets en France, Mais en ceux de plus d’importance, (Que je meure si je vous mens) Je n’ai point vu d’habillements Plus riches, superbes et lestes, Que leurs jupes, robes, ou vestes, Et leurs escarpins, mêmement, Où l’on voyait main ornement ; Tout éclatait de broderies, D’argent, d’or, et de pierreries, Qui revêtant de si beaux corps, Ajoutaient trésors sur trésors ; Et leurs fronts, plus que de coutumes, Ombragés de bouquets de plume, Mêlés d’infinis diamants, Paraissaient encor plus charmants.

49. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

La représentation théatrale partagée entre l’acteur récitant, et l’acteur faisant les gestes passe ma conception ; si j’ajoute à cette méthode peu naturelle, un troisième personnage chaussé d’une sandale de fer, frappant rudement le plancher pour marquer la mesure de chaque geste ; si je parle ensuite d’une flûte gauche nommée Tibia, faite avec la partie la plus grosse du roseau, dont le son devoit approcher de celui du Basson, et qui servoit à accompagner l’acteur ; si je compare le son de ce frêle instrument avec celui de la voix qui sortoit avec fracas du cornet adapté à l’enorme bouche du masque de l’acteur ; mes conjectures se perdent, ma raison se tait, et c’est vainement que je cherche ce sage, ce vrai, ce naturel qui embellit les arts ; je n’apperçois sur cette scène antique qu’un amas de ridicules et d’invraisemblances. […] Quant a la déclamation, on me permettra de dire que la nôtre est plus sage, plus vraie et bien plus naturelle que celle des Grecs et des Romains et que le costume adopté par notre scène Française, s’avoisine de la vérité, autant que celui des anciens s’en éloignoit ; tout étoit contre nature dans l’accoutrement de leurs acteurs ; 1’homme disparoissoit : un art bizarre lui enlevoit sa forme et ses proportions ; sa tête enveloppée dans une seconde tête monstrueuse ; sa voix métamorphosée en voix de Stentor ; ses bras paralisés pas l’établissement d’un gésticulateur ; tout cet attirail, dis-je, le privoit des moyens propres à fortifier ]‘éxpréssion du discours, et à y ajouter de l’énergie.

50. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Louis XIII y consentit, et envoya Monsieur le Marquis de Gordes, son premier Capitaine des Gardes, qui fit la cérémonie pour le Roi, par les ordres du quel il ajouta au prix une bague et un cordon bleu. […] Cet acte de générosité ajoute encore aux vertus de Julie.

51. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76

La première y introduisit la pompe et la magnificence, et la seconde y ajouta une variété absolument ruineuse, et fatigante à l’excès pour tous les artistes employés à ce grand spectacle.

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