En voici la raison : la contraction des muscles dans les efforts du saut roidit les articulations et force chaque partie à rentrer dans sa place et à revenir de sa forme naturelle : les genoux ainsi forcés se portent donc en dedans, ils reprennent leur volume ; ce volume met un obstacle aux battemens de l’entrechat : plus ces parties ce joignent, plus celles qui leur sont inférieures l’eloignent ; les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux qui roulent désagréablement l’un sur l’autre, et l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le pas, ne sauroit avoir la vitesse et le brillant qui en font le mérite.
C’est cette convenance (trop négligée), qui assigne a chaque acteur la portion d’intérêt qu’il doit prendre à l’action, et celle de la passion qui le meut selon son âge, son emploi, ou sa dignité.
Tout en écrivant mémoires sur mémoires pour le compte du gouvernement autrichien, tout en fournissant de nombreux articles au journal quasi-officiel, l’Œsterreichischer Beobachter, il ne cessa point son action à Londres, à la grande colère de Napoléon qui reconnaissait en lui l’un de ses plus dangereux adversaires. […] Il lui écrit : « … Me voici donc, assis à cette place, abreuvant mon âme de la douceur de ta chère lettre (la troisième) de samedi dernier, et des corolles de fleurs que ta main a cueillies et touchées, et des vers qui les accompagnent, et j’oublie la politique et le monde et je ne pense qu’à toi. » Il la remercie avec chaleur de lui avoir écrit ; il lui en est d’autant plus reconnaissant qu’elle a horreur de prendre la plume ; ce sacrifice qu’elle s’impose est une des meilleures actions qu’elle puisse accomplir dans sa vie. […] « Mais si je vous affirme que ma liaison avec cette jeune fille a versé sur moi une plénitude de bonheur comme je ne l’ai jamais connu, que cette liaison est devenue le contre-poids de soucis multiples auxquels j’aurais succombé sans cela, le principe qui entretient la sérénité de mon âme, qui entretient ma santé et ma vie, alors vous ne serez pas seulement disposée à m’excuser, mais avec votre habituel esprit de justice éclairée vous reconnaîtrez qu’une personne capable d’exercer une telle action sur moi doit posséder, outre le charme infini qui me captive, certaines qualités qui expliquent des relations de la nature de celles que je vous décris. » « Cette personne, continue Gentz, est pour le moment à Berlin. » Il demande à Rahel de ne pas se contenter d’entendre parler d’elle, mais d’aller la voir au théâtre. […] Gentz, malgré l’action de son mystique ami Adam Müller, malgré ses sympathies secrètes pour le catholicisme, avait toute sa vie refusé de s’y convertir.
Le Tribunal considérant : « Que dans la cause Duponchel et Léon Pillet agissaient comme directeurs-entrepreneurs de l’Académie royale de Musique ; « Que d’après l’art. 634 les tribunaux de commerce ont qualité pour connaître des actions contre les facteurs, commis des marchands ou leurs serviteurs… ; « Que chacun des acteurs ou artistes engagés à l’administration d’un théâtre concourt en ce qui le concerne à l’exploitation d’une entreprise commerciale…, etc., etc. » ; se déclara compétent, ordonna, malgré les observations de Me Châle, que l’affaire fût plaidée au fond, débouta Fanny de son opposition à un jugement précédent et la condamna par corps à payer le dédit de 60 000 francs. […] Avec cela elle est experte dans les secrets de la toilette, dans les secrets innocents, si je puis dire, ceux dont l’action concorde presque avec l’action de la nature. » A part les deuils inévitables et les séparations que la nature exige de nous tous, rien n’assombrit la vieillesse de Fanny.
Il doit ressembler à celui de Jésus-Christ, étant, comme le sien, non un zèle commun, languissant et sans action, mais un zèle ardent, un zèle dévorant ; cependant toujours réglé par la sagesse de Dieu et conduit par son esprit, qu’il faut, pour l’obtenir, lui demander avec instance.
L’action s’explique et se comprend sans peine, et se prête aux pas, aux groupes, aux agencements les plus gracieux. […] … Ce fut – sans aucun doute – à l’instigation de ce vieillard, que la grande artiste commit une assez méchante action : Duponchel venait de succéder au docteur Véron.
Moïse & sa sœur Marie formerent deux grands chœurs de Musique, l’un d’hommes & l’autre de femmes, & des troupes de Danseurs & de Danseuses, pour danser une maniere de Balet ou d’action de grace, sur l’air d’un Cantique contenu au 15 chapitre de l’Exode, pour remercier Dieu d’avoir délivré son peuple de la persécution des Egyptiens, & de la défaite de l’armée de Pharaon au passage de la mer rouge ; ce ne fut pas le premier miracle que Dieu eût fait en leur faveur.
Ce n’était pas un hasard, si l’Opéra montait un ballet dont l’action se passait en Espagne. […] L’action, qui se passait dans le monde fabuleux des ondines, lui donnait, comme la Sylphide, un de ces rôles faits exprès pour elle, le rôle d’un être merveilleux, léger, insaisissable, fuyant entre les mains comme les vagues, ses sœurs.
— « Dans la Bohème allemande, dit la légende, un paysan qui se plaisait volontiers à surveiller les actions des jeunes filles, avait remarqué que la plupart des paysannes du canton rendaient au lac voisin des visites assez fréquentes, et qu’elles en revenaient parées de nœuds de rubans de couleurs éclatantes et diverses.