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15. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La Lorette écrit sur son livre de blanchissage : 2 chemises de femme marquées Julien. […] La Lorette ne date jamais ses lettres du lieu où elles sont écrites. […] Il y a des Lorettes qui écrivent comme si elles devaient être lues exclusivement par M. […] Elles écrivent J rai vous voir. […] Elles écrivent aussi G dîné.

16. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Cette opinion, je l’ai trouvée dans une lettre que le grand sculpteur a écrite à une de mes amies. […] « Mme Loïe Fuller, que j’admire depuis tant d’années, est, pour moi, une femme de génie, avec toutes les ressources du talent, écrivait le 19 janvier 1908, le maître de Meudon. […] « Je suis bien au-dessous de ce que je devrais dire de cette grande figure ; ma parole est peu préparée pour cela, mais mon cœur d’artiste lui est reconnaissant. » Moins certes que je ne le suis moi-même à l’homme qui a écrit ces lignes.

17. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

Sans doute, votre prévention en faveur de la France, ne peut avoir qu’un motif louable, l’amour de la patrie : sous ce rapport, on vous rendra la justice de dire, que vous pensez et que vous écrivez en bon français ; mais il est un amour devant le quel il faut que tous les autres fléchissent, celui de la vérité : Amicus Plato, sed magis amica veritas . […] J’ignore, Monsieur, comment les filles d’artisans sont élevées dans votre quartier ; mais je puis vous assurer que dans le mien, qui passe pour le plus beau de Paris, je connois très-peu de filles et même de garçons qui sachent lire la musique, l’écrire et chanter, ou jouer d’un instrument quelconque. […] Les Italiens sont à cet égard bien plus sages que les Français ; mais à défaut de graveurs il y a un grand nombre de copistes, tous musiciens ; et comme il paroît toutes les années soixante opéras nouveaux, les copistes voyagent, correspondent entre eux, font des échanges, et n’écrivent que les Ariettes, les Duo, les grands Récitatifs avec accompagnemens, les Cavatines, les Trio, les Quatuors, les Finales, c’est à dire, tous les morceaux qui ont été vivement applaudis par le public, et qui portent avec le caractère de la nouveauté, l’empreinte du goût et le cachet brulant du génie.

18. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Elle dansait comme les rédacteurs du « Figaro » écrivaient à la même époque, il y a vingt ans ou même davantage. […] Prenez la toccata en fa que Bach a écrite pour orgue. […] Wagner a eu la faiblesse d’écrire les Meistersinger pour répondre à des phrases de ce genre. […] Moi Vous le sauriez en quinze jours si vous le lisiez tel que ses auteurs de jadis l’écrivaient.

19. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

Lorsque je me proposai d’écrire sur un art, objet constant de mes études et de mes réflexions, j’étois loin de prévoir le succès et l’effet de mes lettres sur la danse ; quand elles parûrent en 1760, Elles fûrent accueillies avec intérêt par les gens de lettres et par les personnes de goût ; mais en même temps avec un sentiment de dépit et d’humeur de la part de celles pour qui elles étoient principalement composées. […]   A la représentation d’une pièce écrite, la sensibilité de chaque spectateur en reçoit une force et une intensité proportionnée à sa plus ou moins grande disposition à être émû ; de sorte que depuis le spectateur le moins sensible jusqu’à celui que l’est le plus, il se trouve une foule de nuances dont chacune est propre à chacun des spectateurs, il doit arriver de là une chose qui me paroit toute naturelle : c’est que l’expression du dialogue de l’auteur doit se trouver au dessus ou au dessous de la mesure de sensibilité du plus grand nombre des spectateurs. […] Au lieu d’écrire des pas sur des airs notés, comme on fait des couplets sur des airs connus, je composois, si je puis m’exprimer ainsi, le dialogue de mon ballet, et je faisois faire la musique pour chaque phrase et chaque idée. […] Mes élans et mes efforts ont été superflus ; je n’ai pû franchir la barrière élevée par l’impossibilité, et sur la quelle il étoit écrit : tu n’iras pas plus loin.

20. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 6 janvier : Divertissement royal — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 11 janvier 1670 »

Quelqu’un de là, vient de m’écrire, Que l’on y prit dernièrement, Le nouveau Divertissement Dont la belle Troupe Royale, Avec tant d’éclat, nous régale : Et qu’il fut assaisonné d’Airs, De Pas de Ballet, et Concerts, Qui, je le dis, sans que je raille, Relevèrent, encor, la Paille.

21. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 4 février 1662 »

Loret, lettre du 4 février 1662 […] Aujourd’hui, durant que la Muse À griffonner ceci s’amuse, On prépare en moult bel arroi L’admirable Ballet du Roi, Dont les raretés sans-pareilles Passent pour autant de merveilles : Mais n’en ayant vu qu’un essai, Bien parler encore je ne sais ; Si lundi l’on me fait la grâce de m’y procurer une place, Où je puisse commodément, Jouir de ce contentement ; Dussè-je prendre des bezicles, J’en écrirai quelques articles : Mais si je ne le vois pas bien, J’ai grand peur de n’en dire rien, Ni par rime, ni par langage ; Ha que ce serait grand dommage !

22. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 18 février 1662 »

Loret, lettre du 18 février 1662 Maintenant, qu’en grattant ma têtes, Cette Lettre au public j’apprête, D’un style morne, et non follet, On danse encore le grand Ballet, Le grand Ballet de nôtre Sire ; Et, certes, grand peut-on bien dire, Puis-que (comme l’on sait assez) Tous les autres Ballets passés, Soit pour la superbe manière, Soit pour les frais de la lumière, Soit pour les habits précieux, N’ont jamais fait voir à nos yeux Des magnificences pareilles À ces surprenantes merveilles : Je n’écris point en étourdi ; Car, pour prouver ce que je dis, (Sans y comprendre les Couronnes) Plus de sept cens trente Personnes, Dont quatre ou cinq cens je connai, Au susdit Ballet ont emploi.

23. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 août : Ballet du Temps accompagnant la tragédie de collège Gusmans — Lettre en vers à Madame la Duchesse de Nemours de la Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 8 août 1666 »

La Gravette de Mayolas, lettre du 8 août 1666 Il ne faut pas que notre Plume Omette la bonne coutume Qu’en ce temps elle a chacun an ; Écrivons donc comme GUSMAN, Tragédie en tout achevée, Fut représentée ou jouée Dans le Collège de Clermont, Où de grands Personnages sont Enseignants, instruisant sans cesse La plus florissante jeunesse.

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