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147. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Et voici maintenant la voix du patriote qui se fait entendre. […] Une voix puissante s’éleva pour la supplier de ne pas ensevelir dans une retraite prématurée son talent divin.

148. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

« Ces deux sœurs exceptionnelles, dit l’Allgemeine Theaterzeitung, ne sont pas, dans le tumulte des grandes capitales Paris et Londres, devenues sourdes à la voix de l’humanité souffrante. […] Chacun s’extasiait sur la jolie voix du joli ténor.

149. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Mais à cause qu’il y a de la difference entre les pas & les actions d’vn Caualier, & ce qu’il faut qu’vne Dame face : & aussi qu’il y auroit de la confusion d’instruire l’vn & l’autre ensemble, il m’a semblé bon de commencer par le Caualier, auquel ie conseillerois volontiers qu’il n’attendit pas à vn aage trop aduancé, pource qu’estant alors moins maniable, il aura plus de difficulté à s’aquerir la perfection qui luy seroit aisee à vn temps plus commode ; ce bon-heur neanmoins se peut recouurer par vne peine volontaire, qu’vn enfant manque de discretion ne peut auoir, toutesfois pource qu’il y a de certaines actions plaines de graces, qu’il est impossible d’escrire, (comme il me souuient d’auoir dit en quelque lieu) qu’il se garde bien de se mettre entre les mains d’vn ignorant, ny mesme s’il est possible, de celuy qui outre l’excellence de sa methode, ne sçache encore executer ce qui est par dessus la voix & l’escriture : car l’vn ne pourra iuger d’vne belle action ne la cognoissant pas, moins encore la remettre en son entier si elle est corrompuë, & quelque habile homme que soit l’autre, il se tourmenteroit en vain sur l’intelligence d’vne chose qui conciste plus en vsage qu’en artifice ; si mes actions doiuent prendre loy de celles de mon Maistre, & qu’il ne sçache effectuer ce qu’il veut que ie face, i’aymerois autant qu’on me fit ioüer le personnage d’vne Idole ; c’est vne maxime trop aueree, qu’en cecy la Pratique & la Theorie doiuent estre deux accidens inseparables.

150. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Si dès 1827 un critique promettait de hautes destinées à la jeune fille qui revenait d’Italie, il s’en fallait de beaucoup que la voix de ce prophète exprimât l’espérance de tous.

151. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Le plafond de l’avant-scène, ou Proscénium doit avoir assez d’étendue, pour que la voix ne se perde pas dans les ceintres, mais pour qu’elle se porte avec facilité et quelle soit propagée dans la partie occupée par le spectateur.

152. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

A sa voix, les amours dont elle était accompagnée fondirent, par une danse vive et rapide, sur elles, les poursuivirent avec leurs flambeaux allumés, et mirent le feu aux voiles de gaze dont elles étaient coiffées. […] Tout cela fut beau et plaisant : mais la grande excellence qui se vit les jours de mardi et jeudi, fut la musique de voix et d’instruments la plus harmonieuse et la plus déliée qu’on ait jamais ouïe (on la devait au goût et aux soins de Baïf) ; furent aussi les feux artificiels qui brillèrent avec effroyable épouvantement et contentement de toutes personnes, sans qu’aucun en fût offensé ». […] Un physite, qui est une espèce d’orque ou de baleine, était représenté sur la médaille que madame de Joyeuse offrit au marquis de Pons ; ces mots lui servaient de devise : sic famam jungere famæ ; Si vous voulez pour vous fixer la renommée, Occupez toujours ses cent voix. […] Enfin dans la maison navale il y avait deux premiers pilotes, quatre autres pour faire passer la voix, et six matelots pour la manœuvre.

153. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Elle s’en écarte un peu et, réfléchissant à ce qui se passe en elle, semble écouter la voix de sa passion naissante.

154. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Madame Alexis Dupont C’était la sœur de Lise Noblet et la femme du chanteur à la voix blanche que vous savez… Le soir, madame Alexis Dupont se trémoussait fort agréablement, à l’Opéra, dans la Muette, dans le Lac des Fées, dans le Dieu et la Bayadère, dans l’Orgie et dans ce pas de cinq du deuxième acte de Robert qui fut supprimé depuis… Dans la journée, elle enseignait les danses de caractère et le maintien à toute sorte de jeunes demoiselles des meilleures maisons.

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