D’abord, au fonds d’une Spelunque, Se voit Endimion qui dort, Jouissant d’un tranquil Sort : Mais l’Amour qui veut qu’il soupire, Vient, et l’un de ses Traits lui tire, Et, par d’autres petits Amours, Lesquels volent à son secours, Ce Dieu des plaisirs, et des peines, Le fait, encor, charger de chaînes, Afin de s’assurer mieux : Mais, en voulant couronner ses feux, Il va, soudain, à la Déesse, Inspirer la même tendresse.
On avait voulu l’enlever pour élargir la pièce, mais la Princesse l’avait maintenue et on en avait tiré un admirable parti au point de vue décoratif. […] X… voulût bien faire tout son possible pour tirer d’affaire miss Fuller.
Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. […] Une troisième preuve contre les danses, tirée des saintes Ecritures, c’est que Jésus-Christ et ses Apôtres nous y donnent, par rapport à l’importante et difficile affaire de notre salut, plusieurs avis qu’il est impossible de suivre dans les danses, et contre lesquels même elles vont directement.
Les preuves de la perfection de la Danse à Athènes et sous le règne d’Auguste sont donc à l’abri de toute contradiction, et par malheur, il faut en tirer la conséquence évidente, que l’art que nous avons cru jusqu’ici parmi nous à un si haut degré, n’est encore que dans son enfance ; mais c’est beaucoup pour une nation aussi éclairée que la nôtre, si elle voit une fois l’erreur qui l’avait séduite.
Quel parti pouvait tirer un maître de ballet de tous ces souvenirs grandioses mais confus ?
[5] La “seconda” sarà quando i piedi sono distaccati alla distanza di un piede tra tallone e tallone sopra la linea stessa, le punte pur ben rivolte al di fuori, ed i talloni guardanti l’un l’altro, e con tal ordine, che se dalla punta dell’intercostale si tira una perpendicolare sulla linea, che si frappone a piedi, debbano i due talloni serbarvi egual distanza, talché la detta perpendicolare deve quel spazio dividere in due parti eguali.
Cependant, un philosophe peut bien regarder l’action de quelque danseuse, et, remarquant qu’il y trouve du plaisir, il peut aussi bien essayer de tirer de son plaisir le plaisir second d’exprimer ses impressions dans son langage. Mais d’abord, il peut en tirer quelques belles images. […] Allons un peu plus avant pour tirer de cette sorte de philosophie de la Danse des conséquences ou des applications assez curieuses.
Apres auoir tiré le chapeau de la main droite qu’il portera negligemment, non sur la cuisse comme on souloit faire, ains deuant le busque du pourpoint sur la main gauche pour laisser l’autre libre, regardant d’vn visage riant la compagnie, qu’il s’aduance, mais auec des demarches graues & sans contrainte, & lors que sa discretion luy fera iuger le temps de faire la reuerance, sans plier les genoux, qu’il coule doucement la iambe droite deuant iusque à ce qu’elle touche quasi la gauche, & sans s’arrester que bien peu la dessus, la pointe des pieds fort ouuertes en pliant doucement l’vne & l’autre, il desgagera comme insensiblement la gauche, & continuëra ainsi iusqu’à ce qu’il ait ioint ceux qui l’y obligent, que s’il se trouuoit, comme il est ordinaire, plusieurs compagnies en vn mesme lieu, il fera ces mesmes reuerences sur l’vn & sur l’autre pied, selon que les personnes seront placees, toutesfois sans aucun geste ou posture du corps : car en cela la seule conduite de la veuë est suffisante. […] Ayant tiré le chapeau de la main gauche deuant la compagnie & iceluy porté negligemment sur la cuisse, sans baisser la teste, tenant tousiours la veuë esgalle de sa hauteur, faut apres auoir tant soit peu plié les genoux, faire porter du pied droict vn pas plus en arriere qu’à costé, la iambe bien tenduë, puis en pliant à loisir le genoüil de l’autre, la faire suiure quasi derriere sur le mouuement du pied, & à l’instant sans se forcer, glisser l’autre par dessus, & lors que les molets des iambes viendront à se ioindre, sans s’arrester que bien peu sur ceste action, faire plier auec la mesme douceur les deux genoux, & en desgageant comme insensiblement la iambe gauche, la pointe du pied releuee, se tourner vis à vis, du costé où doit estre la femme, afin de faire la mesme reuerence de l’autre pied, puis baissant vn peu la teste auec le corps faut baiser la main pour prendre celle de la femme, & se couurant, commencer gayement en obseruant vne mesure vn peu viste : i’entends quand l’Escolier sera bien asseuré sur ce qui suit, auquel alors & non plustost, il faudra monstrer l’action qui doit estre obseruee pour prendre vne Dame, & la prier de danser, dont sera parlé cy apres à la gaillarde. […] Au surplus, lors que l’Escolier sera capable de danser en compagnie, il luy faut apprendre les actions qui suiuent pour prier vne Dame de danser ; Ayant donc tiré le chapeau, qu’il portera sur le busque du pourpoint, il fera quelques demarches graues, apres lesquelles venant à s’approcher, il coulera doucement le pied droict deuant l’autre, pour faire vne reuerence, comme celle dont i’ay parlé pour aborder vne compagnie, & baissant vn peu la teste auec le corps, pour baiser la main & prendre celle de la femme, il l’amenera au bas bout, vis à vis de la compagnie, où estant il fera vne reuerence, comme on luy a enseigné à la Courante, puis reprenant la femme par la main, la conduira iusques au milieu de la salle, & là s’il y a quelque personne qualifiee il refera la mesme reuerence, sinon qu’il saluë la femme seulement : Puis prenant son chemin vers la main droicte en remettant son chapeau, fera trois ou quatre demarches, de la façon qu’il a esté dict cy dessus, auant que prendre la cadance pour commencer, & venant à finir, que ce soit d’vne reuerence deuant la Dame, mais ne faut pas oublier d’en faire vne auparauant deuant la compagnie, en cas qu’il y ait comme ie vous ay dict, quelqu’vn qui vous y obligeast, ny à ramener la Dame en sa place, le tout auec des pas & des demarches qui ne soient pas timides. […] Il faut premierement, comme i’ay desia dict à la premiere reuerence, tirer le chapeau, & apres faire quelques demarches graues sans affecterie, & lors qu’on viendra à ioindre celuy qu’on veut salüer, faut la iambe bien tenduë glisser le pied droict deuant le gauche, & en mesme temps, pliant les genoüils non en auant, mais en dehors chacun de son costé, plier aussi de la ceinture, & ainsi (sans baisser la teste qu’auec le corps) le bras droict bien estendu, descendre le tout esgalement, tant & si peu que la qualité de celuy qu’on saluë pourra obliger, & sans s’arrester sur ceste action, en se releuant faut baiser la main droicte, & la raportant à son naturel, escarter aussi tost le pied gauche à costé, & glisser le droict derriere, qu’il faudra desgager doucement en pliant tant soit peu, & là dessus s’arrester pour s’entretenir.