En 1582 il fut fait au Louvre un Balet comique par l’ordre de la Reine Louise, pour la solemnité du mariage du Duc de Joyeuse avec Mademoiselle de Vaudémont sœur de cette Reine ; toute la Cour, hommes & femmes, danserent dans les Entrées.
Dorval (c’est le nom de l’étranger) croit reconnoître à l’approche de cette chaloupe sa sœur et son ami.
Dorval (c’est le nom de l’Etranger) croit reconnoître à l’approche de cette chaloupe sa sœur & son ami.
Elle avait une sœur, réputée pour sa beauté, qui, devenue la femme d’un gentilhomme italien, faisait dire : « Voir Venise et la belle Contarini. » La troisième du nom, Marie, nièce des deux précédentes, est l’héroïne dont nous allons résumer l’histoire.
L’Amour qui est allé chercher les Graces pour les rendre témoins de cette union paroit dans le lointain avec ses aimables soeurs.
Pour prouver aux esprits vulgaires, « Que les muses sont sœurs, que les beaux-arts sont frères1, » Ce qu’Aristote a dit, ce qu’Horace a chanté, Ce que ta Muse a fait, par moi fut imité2. […] Sully raconte dans ses Mémoires le fait suivant, en parlant de Madame, sœur du Roi.
Et il ajoute tout bas : « Si tu veux, au carnaval nous irons faire une partie de bal Chicard. » Le maire répond : « Monsieur le préfet, vous me faites beaucoup d’honneur. » Sous le cachemire de la femme du financier, sous la tiretaine de la fermière, même sous le sarrau de serge des sœurs de la sagesse, partout la Lorette se trahit à l’œil exercé qui la cherche… Un poème.
« Le lundi 18 Septembre 1581, le duc de Joyeuse et Marguerite de Lorraine, fille de Nicolas de Vaudémont, sœur de la reine, furent fiancés en la chambre de la reine, et le dimanche suivant furent mariés à trois heures après midi en la paroisse de Saint-Germain de l’Auxerrois.