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23. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XII. De la maniere de faire les bras avec les Pirouettez. » pp. 243-246

Vous devez aussi observer que votre tête soit fort droite, pour conserver le corps dans son équilibre ; parce qu’il doit tourner sur un seul pied comme sur un pivot, & c’est ce que j’ai tâché d’exprimer dans ma Figure, en la faisant porter à plomb sur un seul pied, & regarder le bras gauche pour le conduire avec la justesse & la douceur que demande cette action.

24. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

non, Monsieur, il n’existe qu’un seul principe commun à tous, dont on ne peut s’écarter sans se perdre, où s’egarer, c’est l’imitation de la belle nature. […] C’est le génie seul qui pose ce nombre, et c’est par lui seul que ces caractères vagues et indéterminés parviennent à exprimer des quantités réelles. […] Les arts imitateurs demandent une certaine hardiesse, que le génie seul peut inspirer ; le goût doit en être la Boussole ; et je dirai, d’après un critique moderne que les hardiesses sont les ailes des beaux arts. […] Le goût seul les détermine. […] C’est par ce seul moyen que l’art peut se propager et s’embellir.

25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Influence constante du bon ou du mauvais Gouvernement sur les Arts. »

Elle s’écroulait et ne pouvait plus se rétablir, que par une révolution qu’un miracle seul pouvait amener. […] On a vu ailleurs que Domitien répudia sa Femme, fit assassiner Pâris qui l’avait déshonorée, et chassa de Rome tous les Pantomimes, qu’il punissait ainsi de la faute d’un seul.

26. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »

La Danse peut bien y peindre par les habits, par des pas, par des attitudes des caractères nationaux, quelques personnages de la Fable, ou de l’Histoire ; mais sa peinture ressemble alors à la peinture ordinaire qui ne peut rendre qu’un seul moment, et le Théâtre par sa nature est fait pour représenter une suite de moments, de l’ensemble desquels il résulte un tableau vivant et successif qui ressemble à la vie humaine. Il était aisé de combiner les différentes Entrées du grand Ballet de manière qu’elles concourussent toutes à l’objet principal qu’on s’y proposait, et d’y procurer aux Danseurs des occasions d’y développer les grâces de la Danse simple ; mais la Danse composée, celle qui exprime les passions et par conséquent la seule digne du Théâtre, ne pouvait y entrer qu’en passant.

27. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VII. Supériorité et avantages de la Danse en action »

Plus la danse, comme la peinture, embrassera d’objets ; et plus elle aura des moyens fréquents de déployer les belles proportions, de les mettre dans des jours heureux, de leur imprimer le seul mouvement qui peut leur donner une sorte de vie. On ne saurait faire qu’un seul tableau, de toutes les Danses simples qu’a exécutées, pendant vingt ans, le meilleur Danseur moderne.

28. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VIII. Des Moralités »

Une imitation des mœurs, des passions, des actions fut la seule cause de cette dénomination qu’on donna à certains Ballets87 plutôt qu’à d’autres. […] Leur singularité seule me détermine à les faire connaître.

29. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « ERRATA DU TOME II. » p. 242

97. 3. la musique seul, lises ; la musique seule, id. 19. le égarremens, lisés : les égaremens.

30. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XI. Des Actions Épisodiques en Danse »

Il est cependant indispensable, qu’elle y soit toujours intimement liée à l’action principale, qu’elle n’y fasse qu’un seul tout avec elle, qu’elle s’y enchaîne avec l’exposition, le nœud et le dénouement. Si, jusqu’au dernier divertissement, qui seul peut n’être qu’une Fête générale, il y a une entrée de Danse, qu’on puisse en ôter sans nuire à l’économie totale, elle pèche dès lors contre les premières lois du dessein. […] On verra bientôt que ce n’est pas le seul défaut de cette Entrée.

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