Les animaux, cependant, semblent parfois se divertir. […] Ce corps semble s’être détaché de ses équilibres ordinaires. […] Il observe que ce corps qui danse semble ignorer ce qui l’entoure. […] La ligne droite, la moindre action, le temps le plus bref, semblent l’inspirer. […] Quoi qu’elles fassent, elles semblent ne pas le faire sans s’obliger à respecter je ne sais quelle égalité successive.
Une pendule, c’est presqu’une compagne qui vit, qui conseille, qui parle ; si j’en avais une il me semble que je serais moins seule. […] Prosper était mon voisin, il avait cinquante ans et il en paraissait soixante, chauve, d’une laideur repoussante ; il avait comme marque particulière, au milieu du visage, une immense verrue qui semblait lui faire un second nez. […] Il me semblait que les deux trous du cadran avaient la même fixité et la même flamme.
Sa démarche est celle d’un homme qui s’abandonne à la vie, plutôt qu’il ne la retient et qui semble avoir renoncé à toute espèce de lutte. […] Son regard ne plongeait pas dans le mien, tant il semblait le redouter. […] Je ne pense pas qu’il m’ouvre jamais les profondeurs de son cœur meurtri, car il me paraît esclave d’un savoir-vivre à toute épreuve, et la crainte d’attrister les autres semble dominer chez lui tout besoin d’épanchement.
Les violons, la symphonie, Les instruments, la mélodie, Semblaient porter jusques aux Cieux Ces concerts si délicieux.
Cette magnifique fiction est, il me semble, de moitié dans la renommée des Sakharoff. Ces derniers sentirent cependant le danger dont les menaçait cette formule qui leur conférait le titre de musiciens et ils cherchent à s’en échapper en affirmant la priorité, dans leur art, de l’invention et de la réalisation plastiques, en s’attribuant de plus un entraînement gymnastique qui me semble, d’ailleurs, purement imaginaire.
Plusieurs ravissantes Entrées Dans la Pièce étaient insérées, Avecque d’excellents Concerts Composés d’Instruments et d’Airs ; Si bien que le tout pris ensemble Fit un bel effet, ce me semble, Et causa beaucoup d’enjouement ; Il n’en faut douter nullement.
La Gravette de Mayolas, lettre de juillet-août 1670 Dans le Collège de Clermont En toutes Sciences fécond, ADRASTE, rare Tragédie Parut en belle compagnie ; Le Révérend Père JOBERT En Vers, en Prose fort expert, Pieux et savant Personnage, A composé ce bel Ouvrage : Mais le Ballet bien inventé Fait sur la curiosité Ne se trouva pas moins aimable, Que la pièce était remarquable, Car Beauchamp, qui l’entend fort bien, En cela n’avait omis rien, Tous ceux qui la représentèrent Parfaitement s’en acquittèrent, Des Acteurs les beaux vêtements En augmentait les agréments ; De même tous ceux qui dansèrent Tant de gentillesse montrèrent Que leurs gestes, et que leurs pas Semblaient être faits au compas ; Aussi l’Assemblée éclatante Témoignait être fort contente.
Le parti m’en semble sortable ; Mais ce Courrier-là, quel qu’il soit, Fut-ce l’AMBASSADEUR D’ESPAGNE, Comme on sait bien que ce l’était, N’était guère hâlé de l’air de la campagne.