Il s’agit à la vérité, dans cet article, des danses aux jours de dimanches et de fêtes, mais j’ai déjà observé, qu’outre la profanation de ces saints jours que les danses qu’on y fait entraînent après elles, elles ont, en quelques jours qu’elles se fassent, des dangers et des vices qui en sont inséparables. D’ailleurs, si les danses étoient un divertissement innocent de sa nature, tout ce qu’on devroit recommander par rapport à elles pour les jours de dimanches et de fêtes, ce seroit de n’y pas donner trop de temps en ces saints jours, et surtout de n’y pas employer le temps du service divin. […] Si, après toutes ces autorités des saintes Ecritures, des saints docteurs, tous ces règlemens des conciles, et toutes ces décisions des théologiens les plus éclairés, et les plus pieux qui viennent d’être rapportés, on ose encore prendre la défense des danses, et que l’on s’obstine à les croire permises, ne montre-t-on pas par là évidemment qu’on ferme volontairement les yeux pour ne pas voir clair en plein jour ; qu’on ne tient aucun compte de tout ce qu’il y a eu et de ce qu’il peut y avoir encore dans l’Eglise de gens les plus éclairés et les plus pieux, et qu’on manque de respect pour l’Eglise même que, dans les conciles, a parlé si clairement et si fortement contre les danses ? […] C’est Dieu même qui, comme on l’a fait voir, a révélé dans ses Ecritures, et par la tradition constante des saints pères, que les danses ne peuvent que causer la perte éternelle de ceux et de celles qui les aiment, et qui ne veulent pas y renoncer.
Le plus estimé de ces poëtes ; dans un écart de génie, crut devoir s’adresser, à St. Roch, à son chien ; il fit intervenir dans cette bagatelle les Saints et les Saintes du Paradis. L’autre eût recours à St. […] Rose vient de mourir à St. […] ROSE vient de mourir à St.
Je pourrois me dispenser d’ajouter de nouvelles autorités à celles des saints pères et des conciles que je viens de citer. […] « En combien de lieux, dit-il, commet-on des excès et des débauches honteuses, dans le temps des noces, dont la sainteté est si recommandable, et aux jours des fêtes de patrons, qui devroient être honorés par une dévotion extraordinaire, une modestie toute chrétienne et une sainte imitation de leurs vertus ! […] Les sauterelles montrées à St. […] En rapportant le sentiment de plusieurs saints et de plusieurs grands hommes, qui, à l’envi les uns des autres ont condamné les danses et se sont efforcés d’en détourner, je ne dois pas omettre ce qu’en écrit en latin, François Pétrarque, italien de naissance, un des plus beaux génies de son siècle, mort en 1374 chanoine de Padoue. […] Rendons-nous y bien attentifs : « Je serois bien surprise, dit la raison, si le son de la lyre et de la flûte (c’est-à-dire en général tous les instrumens) n’excitoit pas à danser, et si une vanité n’en entrainoit pas une autre, mais beaucoup plus grande et plus honteuse ; car on trouve dans le chant un plaisir qui est souvent utile et saint, puisqu’en chantant de saints cantiques, on peut être par là élevé à Dieu et aux choses spirituelles ; mais dans les danses il n’y a rien qui ne soit propre à porter au crime, et qui ne passe les bornes de l’honnêteté et des mœurs. » Ex choreis nihil unquàm nisi libidinosum.
Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. […] C’est parce que le saint homme Job craignoit le danger et le mal qu’il y a dans les regards, qu’il disoit : (c. 3.1, v. 1.) […] Nous ne sommes pas plus saints que David, plus sages que Salomon, plus forts que Samson ; et on sait combien les occasions où ces grands personnages se sont trouvés, leur ont été funestes. […] » Les saintes Ecritures nous fournissent une seconde preuve contre les danses dans ces paroles du prophète Isaïe : (c. 3, vv. 16 et 17.) […] Après quoi le saint docteur ajoute : Ah !
Les Châsses de ces deux saints portées par les Grands de l’État, étaient suivies de tous les corps Ecclésiastiques, qui au moment du débarquement reçurent l’image de Charles, avec les transports de la plus vive joie, et au bruit du Canon de la Ville et des Vaisseaux. L’Image fut placée tout de fuite sur un riche brancard et entourée, en des positions subalternes, de toutes les Images des autres Saints particulièrement honorés en Portugal : elles étaient toutes portées sur des brancards dorés, ornés de festons, de banderoles, et de beaucoup de pierreries. […] Autour de chacune de ces machines roulantes, des troupes de Danseurs exécutaient au son des plus éclatantes Symphonies, les actions célèbres du Saint, et ceux qui étaient autour du Char de la Renommée semblaient par leurs attitudes aller les apprendre à tous les Peuples du monde. […] L’image seule du nouveau Saint fut enrichie de plus d’un million de pierreries.
C’est donc cette onction sainte que toutes les personnes qui liront ce traité doivent demander, et que je dois aussi prier Dieu de leur accorder afin qu’il leur profite. […] En faisant luire à notre esprit la lumière de la vérité, faites-la aussi pénétrer dans nos cœurs, en sorte que nous ayons un éloignement fini et persévérant pour tout ce qui peut vous offenser et vous déplaire ; et que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honnête, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, tout ce qui est aimable, tout ce qui est d’édification et de bonne odeur, tout ce qui est vertueux, et tout ce qui est louable dans les mœurs, occupe désormais uniquement nos pensées, éclate dans toutes nos œuvres .
Ce saint apôtre dit lui-même, en écrivant aux Corinthiens : (2. […] C’est comme si le saint apôtre disoit : Je ne puis voir Dieu offensé, et quelqu’un de mes frères se perdre en marchant dans la voie du péché, sans que mon zèle s’enflamme, et sans que je ressente dans mon ame une douleur aussi cuisante que celle que ressent dans son corps un homme qu’on brûle à petit feu. […] Est-ce ainsi qu’ont parlé des danses les saints qui nous ont précédés ? […] Voici ce que rapporte à ce sujet un des historiens des plus dignes de foi, par la critique aussi exacte que judicieuse dont il a fait usage en écrivant les vies des saints. […] Ce que le saint docteur dit sur cela est si beau et si touchant, que j’ai cru devoir le rapporter tout entier.
De toutes les fêtes, Monsieur, qui se sont données à Paris pendant le cours de la révolution, je n’en connois pas de plus spirituelle, de plus ingénieuse ni de plus mémorable, que celle qui fut donnée à St. […] Voilà juste ce qui arriva à St. […] Débarrassés d’un harnois qui auroit rallenti leur course rapide, ils quittent St.