/ 113
36. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Question d’un homme de lettres sur la musique. » pp. 4-7

En Italie, on voit communément les gens aisés ou riches cultiver cet art, au moins comme amateurs.

37. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Il a renvoyé au château son écuyer Wilfrid, et devenu habitant de la cabane qui fait face à la chaumière de Giselle, il se livre au plus grand bonheur que puisse éprouver un homme, surtout s’il est riche et puissant, au bonheur d’être aimé pour lui-même, pour sa grâce et sa jeunesse, sans aucune arrière-pensée d’orgueil ou d’ambition. […] On pardonne aux gens d’être riches, d’être puissants, d’être illustres, mais on ne leur pardonne pas d’être heureux. […] Justement la chaumière de Giselle est là, La mère Berthe sort avec force révérences, tenant par la main sa fille, toute honteuse de paraître ainsi à l’improviste devant une si grande dame ; cependant elle a l’air si bon, que l’on oublie presque qu’elle est belle, et riche, et noble, et puissante. La petite villageoise, après avoir servi Bathilde, s’approche d’elle furtivement, et avec un joli geste de chatte curieuse, elle allonge sa main vers la princesse, et, tartufe de coquetterie, elle effleure comme par hasard l’épais et riche tissu de sa robe.

38. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 7 février 1665 »

Outre leurs beautés et leur Danse, Leurs qualités et leur naissance Inspirent, au premier aspect, Moitié flamme, et moitié respect : On voit entre elles des Comtesses, Des Marquises et des Duchesses, Et des Princesses, mêmement, Qui sont un rare assortiment Au susdit Ballet ; Et pour celles Qui ne sont encor que Pucelles, Ces Objets mignons et brillants, Divinités de cent Galants, Que par elles l’Amour régente Sont de belles Tables d’attente Pour augmenter le nombre, un jour, Des hautes Dames de la Cour : J’ai vu trente Ballets en France, Mais en ceux de plus d’importance, (Que je meure si je vous mens) Je n’ai point vu d’habillements Plus riches, superbes et lestes, Que leurs jupes, robes, ou vestes, Et leurs escarpins, mêmement, Où l’on voyait main ornement ; Tout éclatait de broderies, D’argent, d’or, et de pierreries, Qui revêtant de si beaux corps, Ajoutaient trésors sur trésors ; Et leurs fronts, plus que de coutumes, Ombragés de bouquets de plume, Mêlés d’infinis diamants, Paraissaient encor plus charmants.

39. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Les trois autres côtés étaient bordés au premier rang, de Fauteuils fort riches pour les Ambassadeurs, les Princes et les Princesses étrangères, les Ducs, les Duchesses et les grands Officiers de la couronne. […] Le Roi avait fait prier par Billets tout ce qu’il y a de personnes les plus distinguées de l’un et de l’autre sexe de la cour et de la Ville, avec ordre de ne paraître au Bal qu’en habits des plus propres et des plus riches ; de sorte que les moindres habits d’hommes coûtaient jusqu’à trois à quatre cents pistoles.

40. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

Après bien des combinaisons, ils auront préféré la musique, cet art cosmopolite, qui ouvroit à leurs malheureux rejettons un asyle dans les grands chapitres, dans les riches abbayes, dont la plupart sont autant de souverainetés indépendantes ; et enfin chez tous les Princes de l’Allemagne, qui, jaloux de soutenir leur dignité et de varier leurs jouissances, ont appellé chez eux les arts et les talens, et fait principalement de la musique, le premier objet de leur luxe.

41. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Elle présente ses trésors à l’Espagne portée sur de riches Galions qui couvrent la mer. […] La Concorde sur une machine élégante et riche, entourée de fleurs et de fruits parut dans les airs, et fit le récit.

42. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

J e puis vous assurer avec connoissance de cause, Monsieur, et d’après des épreuves réitérées, que les sujets puisés dans l’histoire sont ceux qui peuvent fournir à l’art pantomime, les plus riches images et les plus grands moyens d’expression. […] Depuis 45 ans la danse est riche en temps et en pas ; mais elle a été économe et n’a point prodigué sa richesse dans l’exécution méchaniqne du corps de ballet : elle a senti que ce seroit employer ses moyens en pure perte.

43. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »

Et en même temps le vocabulaire de ce langage est si riche, les nuances si parfaitement différenciées, que la perfection de cet art, où tout est prévu, voulu, n’apparaît jamais monotone.

/ 113