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58. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Aduertissement. » pp. 1-3

En cest aueuglement il a presenté comme sienne ceste rare piece de rapport, à Monseigneur le Marquis de Buckingham, donnant par là subject à toute la Cour, (qui cognoist la fourbe) de s’entretenir pour vn temps sur ceste gentille inuention de gloire, & à moy qui suis interessé de te marquer icy en suitte des ressentimens que ie doibs à ceste iniure, la honte que merite celuy à qui il a fié son affaire : Car i’aduoüe franchement qu’il a trop de suffisance en sa profession, & n’ay pas son esprit en si mauuaise estime pour m’imaginer qu’il se soit peu luy mesme embarasser dans de si lourdes impertinences, que celles qui se voyent en la confrontation de son liure & du mien, & desquelles son second ne se sçauroit excuser, qui me pardonnera si ie dis, qu’il a esté en cela peu fidelle ou peu iudicieux.

59. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 juin. Le ballet cambodgien. »

Servons-nous de nos yeux un peu éblouis et prenons, en toute humilité, notre part de joie à ce spectacle rare.

60. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »

Les thèmes de danse, les développements dynamiques sont rares et sommaires.

61. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 mars. Le cas des Sakharoff. »

Ils ont glané partout et se sont parfumés des plus rares arômes.

62. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juillet 1668 »

Cette petite Comédie Du crû de son rare Génie (Et je dis tout, disant cela) Était aussi, par-ci, par-là, De beaux Pas de Ballet mêlée, Qui plûrent fort à l’Assemblée, Ainsi que de divins Concerts Et des plus mélodieux Airs, Le tout du Sieur LULLY-BAPTISTE, Dont Maint est le Singe et Copiste.

63. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Il est rare, Monsieur, pour ne pas dire impossible de trouver des hommes exactement bien faits ; & par cette raison, il est très-commun de rencontrer une foule de Danseurs construits désagréablement, & dans lesquels on n’apperçoit que trop souvent des défauts de conformation que toutes les ressources de l’Art ont peine à réparer. […] Vraisemblablement si les bons Maîtres étoient plus communs, les bons éleves ne seroient pas si rares ; mais les Maîtres qui sont en état d’enseigner ne donnent point de leçons, & ceux qui en devroient prendre ont toujours la fureur d’en donner aux autres. […] Monsieur Vestris est jarreté, & les gens de l’Art ne s’en appercevroient point sans l’entrechat droit qui le trahit quelquefois ; c’est le meilleur ou le seul Danseur sérieux qui soit au Théatre ; il est élégant, il joint à l’exécution la plus noble & la plus aisée le rare mérite de toucher, d’intéresser & de parler aux passions.

64. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

Il n’y a pas vingt ans qu’on s’est aperçu que ce poète était un génie rare ; et malgré cette découverte tardive, on dit encore plus communément : Armide est le chef-d’œuvre de Lully, que Armide est un des chefs-d’œuvre de Quinault. […] Aussi la bonne coupe théâtrale d’un poème de cette espèce suppose seule dans son auteur plusieurs talents, et un nombre infini de connaissances acquises, une étude profonde du goût du public, une adresse extrême à placer les contrastes, l’art moins commun encore d’amener les divertissements, de les varier, de les mettre en action ; de la justesse dans le dessein, une grande fécondité d’idées, des notions sur la peinture, sur la mécanique, la danse, et la perspective, et surtout un pressentiment très rare des divers effets, talent qu’on ne trouve jamais que dans les hommes d’une imagination vive et d’un sentiment exquis ; toutes ces choses sont nécessaires pour bien couper un opéra ; peut-être un jour s’en apercevra-t-on, et que cette découverte détruira enfin un préjugé injuste, qui a nui plus qu’on ne pense au progrès de l’art. […] L’art d’amener les divertissements est une partie fort rare au théâtre lyrique ; ceux mêmes, pour la plupart, qui paraissent les mieux amenés, ont quelquefois des défauts dans la forme qu’on leur donne. […] L’art d’amener les fêtes, de les animer, de les faire servir à l’action principale, est fort rare : cependant, sans cet art, les plus belles fêtes ne sont qu’un ornement postiche.

65. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Il n’est pas rare de voir une brune faire elle-même une déclaration à l’homme qui lui plaît. […] Les tout jeunes gens qui ont encore la faiblesse d’aimer les vieilles femmes deviennent de plus en plus rares.

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