/ 102
38. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Il ne sentait ni le prix de la sagesse, ni les avantages du plaisir.

39. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

On ne peut ni juger d’un cabinet de peinture par le catalogue des tableaux qu’il renferme, ni décider du prix d’un ouvrage de littérature, par la préface ou par le Prospectus. […] Un nouveau dépit s’empare d’eux ; leurs yeux étincellent de feu ; ils les attaquent, les combattent, et en triomphent à leur tour : peu contens de cette victoire s’ils n’en remportent les trophées, ils leur enlèvent et leur arrachent les couronnes de fleurs dont ils se glorifioient ; mais par un charme de l’Amour ces couronnes se partagent en deux : cet évennement rétablit parmi eux la paix et la tranquillité ; les nouveaux vainqueurs et les nouveaux vaincus reçoivent également le prix de la victoire ; les Nymphes présentent la main à ceux qui viennent de succomber, et l’Amour unit enfin les Nymphes aux Faunes. […] Cette suspension dans la musique et dans les mouvemens du corps, répand un calme et un beau jour ; elle fait sortir avec plus de feu les morceaux qui la suivent : ce sont des ombres, qui ménagées avec art et distribuées avec goût, donnent un nouveau prix et une valeur réelle à toutes les parties de la composition : mais le talent consiste à les employer avec économie : elles deviendroient aussi funestes à la danse qu’elles le sont quelquefois à la peinture, lorsqu’on en abuse.

40. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

On ne peut ni juger d’un Cabinet de peinture par le Catalogue des Tableaux qu’il renferme, ni décider du prix d’un ouvrage de littérature, par la préface ou par le Prospectus. […] A peine en jouissent-ils qu’ils apperçoivent leurs ennemis occupés de leur bonheur & folâtrant avec les Nymphes ; un nouveau dépit s’empare d’eux ; leurs yeux étincellent de feu ; ils les attaquent, les combattent & en triomphent à leur tour ; peu contents de cette victoire s’ils n’en emportent des trophées, il leur enlevent & leur arrachent les couronnes de fleurs dont ils se glorifioient ; mais par un charme de l’Amour ces couronnes se partagent en deux : cet événement rétablit parmi eux la paix & la tranquillité ; les nouveaux vainqueurs & les nouveaux vaincus reçoivent également le prix de la victoire ; les Nymphes présentent la main à ceux qui viennent de succomber, & l’Amour unit enfin les Nymphes aux Faunes. […] J’avois encore imaginé des silences dans la Musique, & ces silences produisoient l’effet le plus flatteur ; l’oreille du Spectateur cessant tout d’un coup d’être frappée par l’harmonie, son œil embrassoit avec plus d’attention tous les détails des tableaux, la position & le dessein des grouppes, l’expression des têtes & les différentes parties de l’ensemble ; rien n’échappoit à ses regards ; cette suspension dans la Musique & dans les mouvements du corps répand un calme & un beau jour ; elle fait sortir avec plus de feu les morceaux qui la suivent ; ce sont des ombres qui ménagées avec Art & distribuées avec goût, donnent un nouveau prix & une valeur réelle à toutes les parties de la composition ; mais le talent consiste à les employer avec économie.

41. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Procule qui les invite à combattre, à vaincre ou à mourir en Romains, leur jure que Fulvie sera le prix qu’il accordera à l’ainé des Vainqueurs. […] Les dames Romaines sont saisies de frayeur ; Tullus oublie le service important qu’Horace vient de rendre aux Romains ; son crime en diminue le prix, il ordonne qu’on arrête le triomphateur : on le charge de fers ; il se jette dans les bras de son père ; il fait à Fulvie les plus tendres adieux ; il part ; mais se rappellant tout-à-coup que l’amour de la patrie l’a entraîné au parricide, il s’élance vers sa sœur ; on l’arrête, et cette scène, offre un grouppe général.

42. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre premier » pp. 6-15

— La société est mal faite, disent-ils en s’essuyant les yeux, elle repousse la pécheresse et à aucun prix elle ne lui accorde miséricorde… Des fadaises !

43. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Il fallut retrancher et ajouter ; toutes les phrases musicales devenoient ou trop longues on trop courtes ; or, l’expression et le sentiment qu’Hayden avoit attaché à chaque phrase, à chaque mot, se trouvoient perdus, tous ces changemens énervèrent le style de l’auteur ; affoiblirent ses pensées ; rompirent la liaison de son harmonie, et altérèrent le charme de son coloris ; le tableau le plus précieux perd de son prix, lors même qu’il est retouché par un maître habile.

44. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

Sur ce grand air de violons, on dispute les prix de la lutte, du ceste, et de la course. […] Dupré jouait dans ce ballet le rôle principal : il recevait des mains de Naïs le prix du vainqueur, et de celles du parterre les applaudissements que mérite le plus grand talent en ce genre qu’on ait encore vu en Europe.

45. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Que chacun de vous dans sa propre maison, s’il en est le chef, croie donc que l’office de l’évêque le regarde, et qu’il doit se mettre en peine d’examiner quelle est la foi de ceux qu’il a sous lui, de peur que quelques-uns d’eux ne tombent dans l’hérésie ; de peur que sa femme, son fils, sa fille, son serviteur ou son esclave, qui a été acheté comme lui d’un grand prix, ne périsse. L’apôtre saint Paul met le maître au-dessus du serviteur, et soumet le serviteur au maître ; mais Jésus-Christ a payé pour tous les deux un même prix.

/ 102