L’Autrice de ce bel Ouvrage, Femme spirituelle et sage, S’appelle Madame Touzé, Nom digne d’être éternisé, Puisqu’elle est au Monde l’unique Capable de telle fabrique ; Et comme elle n’avait souci De travailler, jusques ici, Qu’à faire d’admirables tresses Pour Prélats, Princes et Princesses, On peut dire avec vérité Que la rare dextérité De cette Ouvrière inimitable, Part un sort assez honorable De son art plus qu’industrieux, En sait faire aussi pour les Dieux.
Le tapis de la chambre avait été payé — au Thibet — quinze cents guinées par un homme de confiance que le prince avait envoyé l’y chercher ! […] la séduisante maîtresse du prince Pignatelli partageait l’inconvénient de la maréchale de M… ! […] Mais la curiosité et la malignité des journalistes passaient sous les piques croisées et fouillaient jusque dans les coins où s’esbaltoit la fantaisie des princes du sang, des grands seigneurs et des prélats… Mon dieu, oui : des prélats. […] Les princes ont des yeux et un cœur comme de simples mortels. […] En proie aux plus atroces douleurs, ses derniers moments furent adoucis, consolés de loin par la tendresse et le dévouement du prince qui l’avait tant aimée. » Delphine et Louise Marquet Elles rappelaient le titre d’un roman de Stendhal : la Rouge et la Noire.
Cette suite nombreuse dansa un avant-Ballet ; et des princes de toutes les nations qui sortirent du globe avec un cortège brillant, vinrent danser successivement des Entrées de plusieurs caractères, avec les personnages qui étaient déjà sur la Scène.
Mais ni les princes dont il soutenait la cause, ni les hommes d’Etat qui recoururent à ses lumières ne le supposaient indigne de leur confiance, pas plus qu’ils ne lui refusaient leur estime. […] Un prince qui était dans la même loge que lui remarqua son attitude immobile et silencieuse. […] Le soir sa bonne humeur avait mis en fête le salon du prince. […] Le prince ajoutait que d’ailleurs il aurait été une femme des plus séduisantes et qu’à un âge avancé il aurait encore, comme Ninon de Lenclos, tourné la tête aux hommes. […] Il prit prétexte d’une douleur au pied pour éviter une promenade que lui proposait le prince.
Elle excita l’admiration d’un pur artiste, d’un prince des lettres, qui se constitua le héraut de sa beauté, le paladin de sa gloire. […] le prince Rosolin. Le journal rappelait que dès 1830 le prince s’était plaint de voir son portrait placé, à l’Exposition de peinture, à côté de celui de Léontine Fay et avait exigé la disparition de ce dernier. […] Les Parisiens, nés frondeurs, vengèrent la danseuse de la morgue du prince. […] Au commencement de 1839, Chicard, le prince des débardeurs, obtenait une vogue scandaleuse avec ses pas grotesques, ses bouffonneries énormes, ses dislocations ahurissantes.
Socrate enfin que l’oracle avoit déclaré le plus sage de la Grèce, Socrate, le maître de Platon, de Xènophon, de Calisthène, de Dion, de Libanius, devenu bien plus célèbre par ses vertus que beaucoup de princes, qui, les armes à la main avoient boulversé le monde, fut condamné à mort par un décret de l’Aréopage ; il but tranquillement la cigüe préparée par les mains de la jalousie, de l’envie et du fanatisme.
L’estime particulière que ces deux Princes accordoient aux compositions de leur maître de chapelle, à privé le public et les amateurs de la jouissance de ces belles productions ; dignes tout à la fois de servir de modèles aux artistes et de leçons aux jeunes compositeurs.
Ils disent que ce prince soupçonneux ayant défendu aux Siciliens de se parler, de peur qu’ils ne conspirassent contre lui ; la haine et la nécessité, deux sources fertiles d’invention, leur suggérèrent les gestes, les mouvements du corps et les figures, pour se faire entendre les uns aux autres : mais nous trouvons des ballets, et en grand nombre, antérieurs à cette époque ; et l’opinion la plus certaine de l’origine des danses figurées, est celle que nous avons rapportée ci-dessus. Le ballet passa des Grecs chez les Romains, et il y servit aux mêmes usages ; les Italiens et tous les peuples de l’Europe en embellirent successivement leurs théâtres, et on l’employa enfin pour célébrer dans les cours les plus galantes et les plus magnifiques, les mariages des rois, les naissances des princes, et tous les événements heureux qui intéressaient la gloire et le repos des nations. […] Machine [Article de Mallet] Les personnages d’ailleurs du chant et de la danse en étaient presque toujours remplis par les souverains eux-mêmes, les seigneurs et les dames les plus aimables de leur cour ; et souvent à tout ce qu’on vient d’expliquer, les princes qui donnaient ces sortes de fêtes ajoutaient des présents magnifiques pour toutes les personnes qui y représentaient des rôles ; ces présents étaient donnés d’une manière d’autant plus galante, qu’ils paraissaient faire partie de l’action du ballet.