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145. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

De petits gradins posés dans des sens différents & à des hauteurs diverses servent, pour ainsi dire, de piedestal à cette troupe amoureuse, & offrent un grand grouppe distribué avec élégance ; on leve l’ancre, les Zéphyrs & les soupirs des amants enflent les voiles, le vaisseau prend le large, & poussé par des vents favorables il vogue vers Cythere.

146. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Ces marques de faveur ne comptaient que parce qu’elles facilitaient aux deux sœurs les débuts dans la carrière et les posaient dans le monde des théâtres.

147. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Planches posées de manière qu’elles ont une grande élasticité ; ce qui facilite les sauts périlleux des danseurs de corde.

148. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Planches posées de maniere qu’elles ont une grande élasticité, ce qui facilite les sauts périlleux des Danseurs de corde.

149. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Clotilde avait les cheveux blonds, — la couleur de l’or et du soleil, — la couleur d’Eve avant d’avoir péché… Ses yeux ressemblaient à deux saphirs allumés sous l’arcade de ses sourcils, dont la nuit noire formait un contraste charmant avec la lumière sidérale de sa chevelure… Sa tête se balançait, comme une aigrette, sur un cou long, élégant et fier… Les amateurs de l’époque parlent encore, les paupières humides de larmes, — mais de ces larmes qui attestent le regret d’une sensation artistique perdue, — d’un certain mouvement de reins, indéfinissable et indescriptible, qui imprimait à tout le corps de cette danseuse un frémissement et un ragoût d’une suprême volupté… Quand, enfin, ses bras s’élevaient, — harmonieusement arrondis comme des anses d’amphore… Quand elle se penchait pour commencer une pirouette… Quand cette pose gracieuse découvrait hardiment le dessin du corsage et faisait saillir les trésors de la gorge, les crâneries de la hanche et les ondulations frissonnantes et correctes qui reliaient le buste au ventre et l’épaule à la cuisse… — Alors, me disait, il y a nombre d’années, un ancien commandant des vélites de la garde, rien que pour se laisser… cracher dans la bouche par cette ravissante drôlesse, on aurait baisé le… nez de l’Empereur d’Autriche, du Saint Père, du roi de Prusse, de Blücher et de Wellington !!!

150. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Au lieu de cette danse de Mlle Taglioni, danse chaste, danse élégante, si sévère au milieu de ses voluptueux enlacements qu’elle rappelle le decentes choros d’Horace, quelques appétits blasés posaient en principe qu’avant tout la danse doit être matérielle et humaine, comme si Miranda, Ariel et Eloa ne dansaient pas !

151. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

C’est seulement au retour du premier voyage de Fanny à Berlin qu’il y avait eu quelque chose de changé dans l’âme de Gentz et que la fougue des sens était tombée pour faire place à une affection plus posée, plus paternelle.

152. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Ronds de jambe, terme de Danse qui indique le mouvement que doit faire une jambe, soit en l’air, ou bien à terre, le corps étant posé sur l’autre jambe.

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