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14. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 22 août : Ballet, La Destinée de Monseigneur accompagnant la tragédie de collège Sigéric — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 août 1662 »

J’en voudrais dire davantage, Mais le mal félon qui m’outrage Ne me permet ni peu, ni point, De bien approfondir ce point.

15. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

Ils voyaient une trop grande distance entre ce que Paris venait d’admirer, et ce que leur fortune ou la bienséance leur permettait de faire. […] Par une ordonnance du 31 décembre 1715, les Bals publics furent permis trois fois la semaine dans la salle de l’Opéra.

16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

L’éloignement des côtes ne permet pas aux souverains d’entretenir une marine et de faire jouir leurs sujets des avantages que la navigation procure aux puissances maritimes. […] Vous en voyez la raison ; c’est que cet art est un besoin pour ces peuples, comme le commerce en est un pour les Anglais ; c’est qu’elle remplace chez les Allemands ces grandes spéculations commerciales qui occupent les nations voisines, et aux quelles la disposition des lieux ne leur permet pas de se livrer.

17. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « A SON ALTESSE SÉRÉNISSIME, » pp. -

MONSEIGNEUR, Quelque foible que soit l’hommage d’un Essai sur la Danse, Votre Altesse Sérénissime a bien voulu me permettre de le lui offrir dans le temps même où elle s’empressoit de marcher à la tête des secours puissants qu’elle vient d’accorder à ses Alliés.

18. (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — I » p. 134

Tout ballet laisse un regret : l’âme un instant ravie n’est pas satisfaite : elle retombe ou le spectacle l’a prise, d’où la musique l’a relevée, l’invitant à la suivre, mais ou la danse ne lui a pas permis de se fixer.

19. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Le concile permet aux chrétiens de faire aux noces des repas où tout se passe sagement, et il ne leur permet point les danses, comme n’étant point convenables à la sainteté de leur vocation, parce qu’on ne peut éviter d’y pécher, comme on peut l’éviter dans les repas qui sont nécessaires, en observant les règles de la tempérance. […] Il est incontestable qu’on ne trouve rien de semblable dans aucun concile : et de là ne s’en suit-il pas évidemment que les danses, selon l’idée que nous en avons donnée en commençant ; sont mauvaises par elles-mêmes et de leur nature ; et qu’ainsi il n’est aucun jour, ni aucune circonstance où elles puissent être permises ?

20. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre VIII. De la cinquiéme Position. » pp. 20-21

Mais pour la bien faire, il faut que le talon du pied qui croise ne passe point la pointe de celui qui est derriere, ce qui seroit contre les regles ; car le corps ne se trouveroit pas dans son à plomb, outre que votre pied se croisant plus que la pointe, le pied qui marche reviendroit en dedans : c’est ce que l’on peut voir dans cette Figure, elle n’est croisée qu’autant que la regle le permet : dans toutes ces Positions j’ai observé de poser le corps d’à-plomb sur les deux jambes, ce qui fait voir par la distance qui s’observe que l’on peut lever un pied en se posant le corps sur l’autre sans faire de mouvement forcé ; je ne parle pas des fausses positions, parce qu’elles m’ont paru inutiles pour les jeunes personnes qui apprennent, je laisse ce soin aux Maîtres qui conduisent leurs Ecoliers ; & de plus c’est qu’elles ne se trouvent guere que dans les pas en tournant, ou dans les pas de Ballet.

21. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XV. Des Reverences en entrant dans un appartement, ou dans une assemblée. » pp. 47-48

Mais au cas que vous aïez à parler à quelqu’un, vous allez l’aborder en faisant de pareilles reverences que celles que vous avez faites en entrant, & en quittant vous faites deux reverences en arriere, & d’autres en passant, autant que la civilité le permet, ce qui n’a point de limites, l’usage du beau monde étant le plus grand maître.

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