Mas Jodjana, fils d’un haut et puissant seigneur de son pays, fut — éducation de prince — instruit, dès l’âge de douze ans, dans l’art de la danse.
Les autres pays ont aussi leurs provinces chansonnières : en Angleterre, c’est l’Ecosse ; en Italie, c’est Venise. […] Cette espèce de langage, qui est de tous les pays, est aussi entendu par tous les hommes, parce qu’il est celui de la nature. […] Il est presqu’insensible dans les tempérés ; et on pourrait aisément noter comme une chanson, celui des différents pays méridionaux. […] Une vraiment belle femme, de quelque nation qu’elle soit, le doit paraître dans tous les pays où elle se trouve ; parce que les belles proportions ne sont point arbitraires. […] Le plus ou le moins d’impression que produisent et la belle femme de tous les pays, et la bonne musique de toutes les nations, ne vient jamais que de la conformation heureuse ou malheureuse des organes de ceux qui voient et de ceux qui entendent.
Après quoi des Peuples de diverses Nations, vêtus à la manière de leurs Pays, faisaient un ballet très agréable, composant quatre Troupes ou Quadrilles, pour les quatre Parties du Monde.
Dans quelques pays Catholiques cependant, la Danse fait encore partie des cérémonies de l’Église.
Les Français qui avaient du génie trouvèrent les accès difficiles et la place prise : ils se répandirent dans les Pays Étrangers, et ils y firent éclater l’imagination, la galanterie et le goût qu’on ne leur avait pas permis de déployer dans le sein de leur patrie.
Il est vray, ce n’est pas mon mestier que la danse, ny certes ma resolution de mourir en l’exerçant, mais en vn temps & en vn pays où ie me trouue engagé de mettre en pratique ce que poussé de mon inclination i’auois autre fois appris pour mon contentement particulier, & par maniere d’exercice, c’est ma gloire de m’en pouuoir aquitter sciemment, & contenter ensemble ceux qui m’imitent, & cest essay me seruira de garand que la vanité ne me donne point ces paroles, car quiconque entrera en quelque experience de son vtilité, il n’y rencontrera que des actions, ou la bien seance se remarquera tousiours, comme en son element plus necessaire.
Le projet n’était pas impraticable, mais il offrait de grandes difficultés à vaincre, partant de grosses dépenses. « Cela ne fait rien, dit-il, ce sera du travail pour les gens du pays. ».
Vous pensez bien que des éperons de chevalier, un pourpoint de menu vair et des armoiries de comte effraieraient la modeste Giselle : toute simple qu’elle est, elle sait parfaitement que les rois n’épousent plus les bergères, même dans le monde du ballet, le pays le moins vétilleux cependant en matière d’hymen. […] Albrecht, qu’elle appellerait Loys, si l’on parlait dans ce pays fantastique des pirouettes et des jetés battus, est à coup sûr le galant qu’il lui faut ; il ne dit jamais : « Il fait trop chaud ! […] Voici venir les danseuses de tous les pays, et l’Andalouse fougueuse, et l’Allemande mélancolique, et la bayadère aux narines pleines d’anneaux d’or, qui exécute le malapou et les évolutions sacrées, tout ce qui a vécu, tout ce qui est mort pour et par la danse.