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42. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Il appella des peintres-décorateurs, des doreurs et des artistes de tous les genres ; il les logea, nourrit et défraya pendant plus de deux mois, il machina son théatre. […] Lully et ses associés cédèrent à son voeu et lui en donnèrent une première représentation le 16 May de la même année, c’est à dire environ quatre mois après la représentation qui en avoit eu lieu au Château de St. […] Un fait bien simple et qui détruit l’illusion de l’auteur, c’est qu’il faut deux et trois années d’étude pour dresser une bonne figurante, et six ou sept années d’un exercice semblable pour former une première danseuse, née dailleurs avec des dispositions : on ne peut donc en quatre mois faire ce qui exige un nombre d’années considérable.

43. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Deux mois et demi de la saison qui en dure à peu près huit, étoient consacrés en grande partie au bénéfice des acteurs, c’est-à-dire, à des représentations à leur profit. […] Il est d’usage de donner vers les trois derniers mois de la saison, une grande pantomime ornée d’une infinité de machines de transformation, et de changement de lieu, Arlequin est le héros de ces farces communément plates et dégoûtantes.

44. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Au bout de deux mois, elle se déroba, non sans peine, à l’admiration des Cubains fanatisés. […] Cette seconde campagne avait duré huit mois. […] Elle resta dans cette ville jusqu’à la fin du mois de mai. […] Pendant les deux ans et trois mois qu’avait duré son voyage en Amérique, Fanny Elssler avait donné cent quatre-vingt-dix-neuf représentations. […] Un soir que Fanny rentrait du théâtre, une femme du peuple s’approcha de la voiture et lui tendit un enfant de deux mois environ, en lui disant : « Prenez-le ! 

45. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Qu’il soit honnête et intelligent, je n’en demande pas davantage pour faire avec lui un bail de dix-huit mois ou deux ans et pour lui rendre ma solitude moins austère en le traitant comme un compagnon et un ami. » Je reconnais bien là la bonté candide de vos jeunes années, et je sais assez la bienveillante douceur de votre caractère pour être certain que vous tiendrez parole.

46. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Au mois d’août 1669, on contrevint d’une manière scandaleuse à ces arrêts dans le village de Récy, proche de Châlons. Le présidial qui étoit en bonne intelligence avec le prélat, et dont le chef étoit un homme de bien, ayant été informé de cette contravention, ordonna par une sentence de la fin du mois de septembre 1669, que lesdits arrêts seroient exécutés dans toute leur rigueur ; et pour les avoir violés, il condamna le seigneur du lieu à deux cents livres d’amende, au lieu de cent prescrites par les arrêts. […] La cour rendit un arrêt le 2 août 1670, par lequel il ordonne que le seigneur de Récy fera vider son appel dans six mois, et cependant que l’arrêt du 2 septembre 1667 sera exécuté, et suivant icelui fait inhibition et défenses audit seigneur et à ses officiers, de permettre ni de souffrir aucunes danse publique dans le lieu de Récy, à peine de deux cents livres d’amende, et d’interdiction contre lesdits officiers.

47. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

La visite dont je parle, eut lieu au mois d’avril 1902.

48. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

En Italie et dans les grandes villes un opéra se joue trois mois.

49. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Ce total pouvait être augmenté par le produit des tournées entreprises soit en province, soit à l’étranger, pendant les trois mois de congé que l’engagement accordait chaque année aux deux sœurs, ou encore par un rachat de congé, c’est-à-dire par une indemnité que l’Opéra leur payait, lorsqu’elles renonçaient en sa faveur à leur liberté. […] Elles arriveront à Paris au mois de juillet prochain. […] Déjà les temps, les échos, les enchaînements de la jolie Allemande sont imités aux répétitions par plusieurs de ces dames qui se piquent d’elssleriser avant un mois. […] Cet honneur lui fut fait dès le mois d’octobre au Palais-Royal où fut donnée sous le même titre une folie-vaudeville en un acte.

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