Si ceux qui m’ont critiqué sur la prétendue licence que j’avois prise d’introduire des Bostangis & des Janissaires au Serrail, avoient été témoins de l’exécution, de la distribution & de la marche de mon Ballet, ils auroient vu que ces personnages qui les ont blessé à cent lieues d’éloignement, n’entroient point dans la partie du Serrail où se tiennent les Femmes ; qu’ils ne paroissoient que dans le jardin, & que je ne les avois associés à cette Scene que pour faire cortege & pour rendre l’arrivée du Grand Seigneur plus imposante & plus majestueuse.
La soirée est froide et quand on vient de danser… » Notre petite foule s’écarta avec respect et, dans le mouvement brusque que fit le vieux Fiori pour prendre le bras de sa fille, il fit tomber une des fleurs du bouquet de camélias que j’avais offert ; l’incident entrava la marche d’Albine ; tous se précipitèrent pour ramasser cette fleur dont chacun voulait conserver un pétale.
Mlle Forster, disait Charles Maurice, danse, ou plutôt marche avec la grâce d’une Alsacienne vendeuse de chasse-mouches.
Jusque sur les marches des trônes !
On lui appliqua le mot de Tieck : « C’est un de ces chants suaves qui ne touchent point la terre, qui passent d’une marche ailée dans l’or du crépuscule et de là-haut saluent le monde. » D’autres soupiraient un vers italien : E passato il tempo che Fanni ballava. […] Les feuilletons de la Presse, au contraire, ont une marche ferme, un rayonnement toujours égal.
Il court à droite et à gauche, stimulant tout le monde, ne reculant devant aucune fatigue pour arriver à ses fins, réclamant de tout son personnel, depuis les gloires du chant et de la danse jusqu’au plus humble musicien de l’orchestre, une contribution active à la marche irréprochable du spectacle.
O Lorettes, météores à mille feux dont aucun calcul ne peut prédire la marche ni les révolutions, je vous suivrai dans la zone où vous errez. […] braquez donc sur votre poète vos lorgnettes-Derepas, et dites-vous : Voilà celui qui a donné le premier coup de trompe de notre marche triomphale !
On connaît le mot du vieux prince de Ligne : « Le Congrès danse bien, mais il ne marche pas. » La bourgeoisie et le peuple suivaient l’impulsion venue d’en haut.