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179. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Cevx qui croyent l’obseruation de plusieurs figures du tout necessaires pour bien monstrer à danser par liure, & representer plus naïuement les mouuemens qui se doiuent obseruer à la danse, ne s’accordent pas mal auec cest Orateur, qui ayant iadis à haranguer en plain Senat sur vn faict tres-attroce, commit ceste lourde faute d’en proposer vn tableau deuant les yeux des Iuges, se fiant plus aux traits muets d’vne morte peinture qu’à l’energie d’vne eloquence viue.

180. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Thiers prend d’abord mal la plaisanterie, il maintient l’interdiction.

181. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Le parquet du salon d’attente était couvert de tapis capitonnés, de sorte qu’à chaque pas on enfonçait comme dans un marais et qu’on éprouvait quelque chose comme le mal de mer. […] Il était urgent de parer au mal ; il fallait l’empêcher d’étendre ses ravages.

182. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

« Qu’une danseuse, il y a trente ans, écrit Ch. de Boigne, ait pu faire dans la danse une révolution qui dure encore aujourd’hui, c’est déjà quelque chose d’étonnant ; mais que cette danseuse, cette grande révolutionnaire ait été une femme mal faite, bossue même, sans beauté, sans aucun de ces avantages extérieurs et éclatants qui commandent le succès !

183. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Elle a des cheveux châtains, plus près d’être blonds que d’être noirs, des traits assez réguliers, et, autant qu’on peut le distinguer sous le fard, le teint coloré naturellement ; elle est de taille moyenne, svelte, assez bien prise ; sa maigreur n’est pas excessive pour une danseuse ; seulement elle a le pied un peu italien ou anglais, si vous aimez mieux. » *** Taglioni avait pris du service dans le pays des roubles ; Elssler, dans le pays des dollars ; Lucile Grahn avait mal au genou.

184. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

C’est un mal, dit un Auteur grave, de n’aimer pas la Peinture, & de lui refuser l’estime qui lui est due : car celui qui le fait par ignorance, est bien malheureux de ne pouvoir discerner toutes les beautez qu’il y a dans le monde ; & celui qui le fait par mépris, est bien méchant de se déclarer ennemi d’un art qui travaille à honorer les Dieux, à instruire les hommes, & à leur donner l’immortalité.

185. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Mais des disproportions trop prononcées s’opposeraient sans cesse, chez le sujet mal conformé, au jeu des ressorts, dont les fonctions consistent à former un ensemble harmonieux ; alors, on ne verrait plus de moelleux dans les mouvemens ; d’élégance dans les attitudes et dans les oppositions ; de proportion dans les déploiemens ; et, par conséquent, plus de fermeté ni d’aplomb.

186. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Quel exemple pour nos riches modernes, qui ne restituent au public les biens immenses qu’ils lui ont ravis, que par les dépenses superflues d’un luxe mal entendu, qui, en les déplaçant, les rend ridicules !

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