Préface de l’auteur « Un livre comme je ne les aime pas, ceux épars et privés d’architecture… L’excuse, à travers tout ce hasard, que l’assemblage s’aida, seul, par une vertu commune »… Stéphane Mallarmé. […] Ces pages ne constituent donc point un livre conçu et construit selon un plan préétabli ; c’est plutôt une espèce de journal de danse dont j’ai conservé la disposition chronologique et la libre ordonnance.
Par rapport aux regards qu’on jette sur des personnes d’un sexe différent, délibérément et avec attention, le Saint-Esprit dit dans le chapitre 9 du livre de l’ecclésiastique (v. 3.). […] Dans un autre chapitre du même livre, le Saint-Esprit dit encore : (c : 25, v. 28.) […] Dans le chapitre 42 du même livre, le Saint-Esprit nous donne encore cet avis : (vv. 12 et 13.) […] C’est dans le chapitre 6.° du livre des Proverbes, que le Saint-Esprit parle ainsi (vv. 27, 28 et 29.) C’est encore pour nous avertir de fuir les manières trop libres d’agir avec des personnes d’un autre-sexe, qu’il est dit dans le livre de l’ecclésiastique : (c. 9, vv. 12 et 13.)
Ce chevalier, violent et emporte, se livre sans ménagement à tous les excès de la jalousie et de la fureur ; il insulte son rival, Adèle et Renaud. […] Chacun s’empresse à féliciter ce couple heureux, que l’hymen doit incéssamment unir On se livre à des danses : elles sont interrompues par Renaud qui présente la main à Alphonse, comme un gage sacré de la promesse qu’il lui fait de lui accorder Adèle. […] Alphonse interdit, se livre à des inquiétudes ; elles font place aux soupçons. […] Sans entrer dans aucun détail, il accable Adèle de reproches ; il pousse l’injure jusqu’à attaquer sa vertu : il insulte Raymond, et se livre sans ménagement à tous les excès de sa fureur. […] On se livre à des danses ; et cette fête qui est le triomphe de la beauté, de l’amour et de la valeur, se termine par un pas général, qui peint la félicité des deux époux, la joie pure de Renaud, et l’intérêt tendre que les chevaliers et les dames prennent à cette union.
Dédicace A Mané de l’Indépendance belge Je vous dédie ce livre parce que vous m’avez dédié le vôtre, — je ne sais pas accepter une politesse sans la rendre. […] Vous voilà forcé d’accepter la dédicace de mes confidences ; tant que ce livre vivra, vous serez le bon Mané à petite Rigolboche.
Une autre fois elle se fit ouvrir le ventre et enlever neuf livres de graisse ; mais six semaines après elle mourut des suites de cette opération (1715). […] Il a donné trente mille livres à cette Allemande pour présent de noces, vingt mille livres à un frère qu’elle aimait beaucoup, un ameublement, un carrosse, etc., etc., etc. » (29 avril 1768.) […] Ce fut sur cette scène suburbaine qu’elle « enleva » avec d’Auberval cette fameuse fricassée que le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette voulurent voir exécuter à Choisy, et qui valut à la ballerine une pension de six mille livres et à Despréaux, son partenaire dans cette circonstance, une pension de mille livres. […] On évalue à plus de quatre cent mille livres le montant de l’argent qu’il lui faudrait pour le présent (9 juillet 1769). » Un peu plus tard, elle obtint l’autorisation de mettre son hôtel en loterie et plaça pour trois cent mille livres de billets. La comtesse du Lau, qui n’avait pris qu’un billet de vingt livres, gagna cet immeuble, construit par l’architecte Ledoux, et son splendide ameublement.
Or, parmi ce Ballet charmant, Se jouait, encor, galamment, Petite, et grande Comédie, Dont l’une était en mélodie ; Toutes deux ayant pour Auteur, Le comique et célèbre Acteur, Appelé Baptiste Molière, Dont la Muse est si singulière : Et qui le Livre a composé, Demi-rimé, demi-prosé, Qu'à l’illustre de Bensérade, Près d’Apollon, dans un haut Grade, J'ai, bonnement, attribué, Sur ce que ce grand Gradué, Fait ces livres-là, d’ordinaire, Etant du Roi, Pensionnaire.
Le Sophi touché de la sensibilité de Zulmire l’en aime davantage ; et, pour faire diversion à cette scène affligeante, il ordonne des jeux ; on se livre à des danses : Zulmire y déploie toutes les grâces de son âge et toutes celles de la beauté, dans un pas de trois dialogué entre elle, le Sophi et son frère. […] Fatnie, qui avoit épié malignement cette scène, se livre à tous les projets de sa vengeance ; elle veut que Zélis en soit le fatal instrument. […] Le silence succède au bruit éclatant de la musique : le Sophi pose la main sur le livre de la loi ; les assistants tombent à genoux ; il met ensuite le diadême sur la tête de Zulmire ; il la montre au peuple comme l’épouse qu’il a adoptée et que son cœur a choisie ; il la place sur son trône : dans ce moment on se prosterne la face contre terre : le bruit de l’artillerie, celui des instrumens militaires, tout annonce un instant précieux aux vœux du Souverain et à la satisfaction de ses sujets ; on se relève ; on exprime l’allégresse et la joye ; la danse en étant le symbole, on s’y livre avec transport ; chacun exprime la gaieté suivant le costume de ces climats.
C’est elle qui, sur la Fougère, Quand notre HÉROÏNE est BERGÈRE, Dans le grand BALLET des Neufs SŒURS, Fait trembler les Loups ravisseurs, Comme l’a mis dans son beau Livre, Qui fera MIMI toujours vivre, BENSÉRADE, que, sans abus, On peut dire notre PHÉBUS.