J’ai lu par ordre de Monseigneur le Garde des Sceaux un Manuscrit qui a pour titre Histoire Generale de la Danse Sacrée & Prophane, son origine, ses progrès, & ses révolutions, avec le Paralele de la Peinture & de la Poésie, & le Supplément de l’Histoire de la Musique, par M.
« C’est lire trop négligemment les ouvrages des saints pères, que d’assurer, comme fait l’auteur, qu’ils ne blâment, dans les spectacles de leur temps, que l’idolâtrie et les scandaleuses et manifestes impudicités. […] « Que les danses et les bals sont des choses indifférentes de leur nature ; et qu’ainsi on peut y aller, pourvu que ce soit rarement, avec beaucoup de circonspection, et par une sorte de nécessité. » Mais qu’on lise attentivement les ouvrages ; de S.
En France, l’étude de la musique est si générale, que des artisans mêmes en font l’éducation de leurs filles, et l’on ne seroit pas embarrassé de trouver, à Paris seulement, vingt mille personnes des deux sexes, qui savent lire la musique et l’exécuter avec la voix, ou sur un instrument quelconque.
Il commence à la déchiffrer ; déjà il épèle, bientôt il lira couramment.
Enfin, pour finir mon rollet Touchant ce splendide Ballet, Les Vers en sont fort beaux à lire, Car Bensérade (c’est tout dire) Qui du Parnasse est grand Docteur, En est, ce m’a-t-on dit, l’Auteur.
Lisez avec attention, & vous verrez ce que vous n’avez point encore vu ; un Auteur qui se loue par humilité.
Cette science sera donc devenue une des bases de l’éducation Allemande : et en effet, allez dans le plus petit village de ce vaste empire ; entrez dans une église ; vous y trouverrez un orgue, et l’organiste c’est le maître d’école, dont la mission est d’enseigner aux enfans à lire et à solfier.
Avant que de répondre aux passages dont on abusoit, cet ancien auteur fait cette observation, que nous avons la même raison de faire que lui : « Je dirai, qu’il vaudroit mieux ne rien savoir des saintes Ecritures, que de les lire pour en abuser ainsi. » Est-il en effet un abus plus criminel que de se servir pour autoriser les vices, des livres saints qui n’ont été écrits que pour nous enseigner et nous porter à la vertu et à la pratique de l’Evangile, selon cette parole de saint Paul : (Tim. c. 3, vv. 16 et 17.) […] Si on étoit de loin spectateur de toutes ces actions et de ces gestes, on en seroit d’abord étonné ; mais si, en approchant de plus près, on entendoit ses paroles, et si on pouvoit lire dans le cœur qui les dicte, on seroit attendri par le spectacle d’une religion si vive, si enflammée et si pure. […] « l’Ecriture ne commande que la charité et ne défend que la cupidité », comprenons que nous n’entendons et ne lisons l’Ecriture avec fruit, qu’autant que cette lecture sert à enflammer en nous la charité, et affoiblir notre cupidité.