Au-devant de l’attique et au-dessous du Roi, étaient écrits en lettres d’or sur un fond de marbre, en deux lignes, Ludovico redivivo, Ludovico triumphatori. […] Quelque temps après M. le prévôt des marchands eut l’honneur de présenter un livre relié en maroquin bleu sur vélin et en lettres d’or, à sa Majesté, à Monseigneur le Dauphin, et aux princes. […] Il jouit à la fois de l’honneur de l’avoir éclairé, et des progrès rapides que doivent à ses efforts les Lettres, les Arts, et les Sciences dans le nôtre. […] Toutes les boutiques avaient pour couronnement un cartouche qui contenait en lettres d’or le nom du marchand le plus connu de la cour, par rapport à la marchandise de la boutique. […] A l’un c’était le fleuve du Guadalquivir, avec un lion au bas ; on lisait en lettres d’or, sur l’urne de ce fleuve ces deux vers d’Ovide : Non illo melior quisquam, nec amantior aqui Rex fuit, aut illa reverentior ulla dearum, et à l’autre parterre c’était la rivière de Seine avec un coq.
LETTRE XII.
LETTRE XII.
La spirituelle Berlinoise écrivait, le 21 juin 1832, à Louis Robert une longue lettre qui est une critique impitoyable de la danseuse alors idolâtrée sur les bords de la Sprée.
Lettre IX.
LETTRE IX.
Nulle fatigue, nul effort ; ni sueur, ni respiration entrecoupée ; ces merveilles accomplies, Carlotta retourne s’asseoir sous les grands arbres séculaires de la place de Gand, comme une jeune femme qui viendrait de danser une contredanse dans un salon. » Plus tard encore, après le grand succès de la Péri, — dont il est l’un des auteurs, avec Coralli et Burgmuller, et dont il rend compte, sous forme de lettre, à son ami Gérard de Nerval, — l’inimitable écrivain continue à prodiguer à sa ballerine favorite, à l’héroïne de cette orientalerie toutes les caresses de sa plume, tous les trésors de sa palette et de son pinceau : « Le pas du Songe a été pour Carlotta un véritable triomphe.
« Voyez au contraire, dit-il, ce qui se passe en Espagne : c’est là une danse parlée qui a des signes, des gestes et des bonds, pour chaque lettre de l’alphabet ; sans cesse, vous la voyez traduire une phrase d’amour et de volupté ; elle vous fait rire et pleurer ; elle vous rend amoureux, tendre, sensible, colère, jaloux ; c’est là de l’éloquence !