Nous devons nous contenter des restes qu’il nous laisse dans ces âmes noyées en lui. […] Qui se laisse servir sait payer, c’est la devise des antichambres. […] Il lui disait tout et ne le laissait rien imaginer. […] Tu leur répondais : Laissez-moi donc tranquille, ne me rappelez pas qu’il ne m’appartient pas. Laissez-moi me figurer que j’ai eu le bonheur de le mettre au monde !
Clotilde ne se laissera plus entraîner au torrent impétueux de la mode : lorsqu’elle cessera de sacrifier à sa marotte, elle sera le modèle parfait de la belle danse et d’un genre perdu qu’elle seule peut faire revivre. […] Perignon, danseuse remplie de talent, auroit laissé un vuide considérable, si elle n’eût été remplacée par la Dlle. […] Clotilde ne se laissera plus entraîner au torrent impétueux de la mode : lorsqu’elle cessera de sacrifier à sa marotte, elle sera le modèle parfait de la belle danse et d’un genre perdu qu’elle seule peut faire revivre. […] Perignon, danseuse remplie de talent, auroit laissé un vuide considérable, si elle n’eût été remplacée par la Dlle.
Les gentillesses de l’autre ressemblent à ces femmes plus adroites que belles qui ne se laissent voir que furtivement, et dans des réduits peu éclairés. […] Il devint bientôt une rumeur, un cri général : le P… de P*** en fut flatté, et s’y laissa prendre. […] Opposez une tête froide à l’orage, et laissez couler le torrent : si la source dont il part n’est ni pure, ni féconde, vous le verrez baisser, se dessécher, disparaître, et ne laisser après lui qu’une vase infectée.
Groult était un homme qui avait fait une énorme fortune dans les pâtes alimentaires, ce qui ne me laissa point béante d’admiration. Elle ajouta qu’il dépensait le plus clair de cette fortune en achats de tableaux, ce qui me laissa fort paisible. […] C’était très intéressant, sans doute, mais je songeais, à part moi, qu’une telle manie ne devait guère laisser de loisir à un homme, pourtant si riche, de faire du bien autour de lui. […] — Laisser voir mes collections, s’écria-t-il, jamais.
Ésope et Roscius, qu’on venait de perdre, avaient laissé un vide immense dans le Théâtre déjà connu. […] Tant qu’ils restèrent dans une sorte d’équilibre, Auguste les laissa se débattre, se ridiculiser, se déchirer mutuellement ; mais une circonstance qui intéressait le bon ordre, ou peut-être son amitié pour Mécène64, l’engagea de se déclarer pour un temps en faveur du parti de Bathylle. […] Que ne les laisses-tu s’amuser de nos querelles ?
Il a été adopté par une vieille fille qui, n’ayant point de fortune à lui laisser, a eu le grand sens de lui faire donner une bonne éducation dont il a eu l’esprit de profiter, et maintenant il aide sa mère adoptive à vivre dans une certaine aisance. […] Et maintenant, comme votre repos d’esprit me paraît plus important que les réparations de votre demeure, laissez-moi vous dire ce que je pense de l’espèce d’association à laquelle vous m’avez prescrit de travailler. […] Laisserez-vous battre en brèche vos plus chers principes, et si vous ne pouvez vous y résoudre, car cela est impossible à qui porte en soi la flamme de la croyance, ne regretterez-vous pas le temps perdu à repousser de vains sophismes ?
Mais, cependant, ne laissez pas, D’aller en Foule voire ses merveilleux Appas.
Mais par la suite des tems l’on s’avisa d’établir des bals nocturnes, où l’on n’entroit que masqué après minuit, pour laisser la liberté aux Maîtres du bal de souper & d’assembler leurs amis, parce que les masques semblent se rendre les maîtres du bal, sitôt qu’ils y sont entrez, à moins que ce ne soit chez un Prince ou chez un Particulier d’une grande distinction. […] L’usage que les grands Seigneurs ont pris depuis quelque tems, de ne laisser entrer les masques que par billets, est très-contraire à la liberté publique & à l’institution des bals masquez, parce que le plaisir du déguisement consiste à n’être point connu, & d’y entrer aussi librement qu’aux bals magnifiques que feu Monsieur donnoit au Palais Royal, où tout Paris se faisoit un plaisir d’aller superbement masqué, outre que les rafraîchissemens y étoient en abondance ; il y avoit cinq ou six bandes de Violons distribuez dans les appartemens, Je me souviens, à propos de la liberté de l’entrée du bal pendant le Carnaval, d’un incident qui arriva au Roi chez M. le Président de N.… qui donnoit un bal dans le cul-de-sac de la rue des Blancs-Manteaux, au sujet du mariage d’un de ses fils, il y a près de cinquante ans. […] Mais les Suisses qui avoient ordre de ne laisser entrer les masques que par billets, refuserent l’entrée à la bande du Roi, quoiqu’il fût une heure après minuit. […] Je me souviens qu’en l’année 1671 j’accompagnois quelquefois une jeune Huguenote aux Prêches du Ministre Claude à Charenton, & qu’il censuroit avec autant de force & de véhémence que font nos Prédicateurs, l’usage des bals masquez : cependant je ne laissai pas d’y mener mon Huguenote à deux ou trois, entre autres à un qui se fit à l’Hôtel de Condé, qui étoit de la derniere magnificence, malgré les défenses du Ministre Claude. […] Il dit qu’un fameux Peintre nommé Hecmokerke mourut à Harlan l’an 1574, âgé de 76 ans, sans heritiers, & que ne sçachant à qui laisser un bien considérable qu’il avoit amassé par son travail, il s’avisa, pour éterniser sa mémoire, de faire une fondation pour marier un garçon & une fille de son Village, deux fois l’année, à perpétuité ; à condition que le jour des noces, le marié, la mariée, & tous les conviez viendroient danser à l’entour de sa fosse, avec six violons & six haubois, sur laquelle fosse il y a une grande croix de cuivre, pour marquer la Religion du Fondateur : il assure aussi que depuis le tems de cette Fondation, l’exécution n’en a point été interrompue, bien que les habitans du lieu ayent changé de Religion ; ce qui marque la vénération qu’ils ont pour la mémoire de ce fameux Peintre natif de leur Village, dont il portoit le nom, qui est mort bon Catholique.