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68. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Jugez par-là si je suis estimable ! […] Mais s’il peut se dire à lui-même qu’il n’a jamais été ni faux ni injuste ; qu’il n’a jamais eu cette bassesse, si commune, de déprécier tout haut ce qu’il admirait tout bas ; s’il se représente que la franchise qui peut lui nuire est du moins un meilleur caractère que la politique lâche qui pourrait le servir ; s’il est bien sûr de n’avoir jamais eu à rougir devant des amis vertueux, ni sur-tout devant lui-même ; il se consolera du malheur d’être jugé par la foule qui ne le connaît pas.

69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Le maître reçoit ces louanges avec une modestie qui séduit, tandis que l’écolier, ébloui du succès et étourdi des applaudissemens, se voue à l’ingratitude la plus noire ; il oublie jusqu’au nom de celui à qui il doit tout ; tout sentiment de reconnoissance est pour jamais effacé de son âme ; il avoue, il proteste effrontément qu’il ne savoit rien, comme s’il étoit en état de se juger lui-même ; et il encense le charlatanisme par le quel il imagine que les éloges lui ont été prodigués. […] Jugez en, je vous prie, par l’article Chorégraphie inséré dans l’Encyclopédie ; vous regarderez sûrement cet art comme l’algèbre des danseurs, et je crains fort que les planches ne répandent pas un jour plus clair sur les endroits obscurs de cette dissertation.

70. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Le Maître reçoit ces louanges avec une modestie qui séduit, tandis que l’Ecolier ébloui du succès & étourdi des applaudissements, se voue à l’ingratitude la plus noire ; il oublie jusqu’au nom de celui à qui il doit tout ; tout sentiment de reconnoissance est pour jamais effacé de son ame ; il avoue, il proteste effrontément qu’il ne savoit rien, comme s’il étoit en état de se juger lui-même, & il encense le Charlatanisme par lequel il imagine que les éloges lui ont été prodigués. […] Jugez-en, je vous prie, par l’article chorégraphie inséré dans l’Encyclopédie ; vous regarderez sûrement cet Art comme l’algebre des Danseurs, & je crains fort que les planches ne répandent pas un jour plus clair sur les endroits obscurs de cette dissertation dansante.

71. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

XVI Je ne puis, moi, le juger que sur mes propres impressions.

72. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

On peut juger de l’impression que produisirent sur moi les paroles que me rapportait mon agent.

73. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Notre succès fut tel qu’un amateur avait même coupé les rubans de mon chapeau, probablement pour les garder en souvenir d’un spectacle qu’il jugeait mémorable… Dans une autre circonstance, je donnai un spectacle non moins mémorable, mais à un nombre de personnes plus restreint.

74. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

Mais mieux vaut remettre toutes ces appréciations au jour où paraîtra sur une scène parisienne La Belle au Bois dormant ; c’est alors également que les spécialistes pourront juger des qualités du fougueux M. 

75. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8

Des critiques de mauvaise humeur, et qui ne connoissent point assez l’art pour juger de ses différents effets, diront que cette scène ne doit offrir que deux tableaux ; que le desir des Faunes doit tracer l’un, et la crainte des nymphes peindre l’autre.

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