Celui , dit-il, qui rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a pour juge la parole même que j’ai annoncée : c’est cette parole qui le jugera au dernier jour. […] » Voulons-nous donc obtenir un jour un jugement favorable, de la vérité qui doit nous juger après notre mort ? […] Saint Athanase, cet intrépide défenseur de la divinité du Verbe contre les ariens qui l’attaquèrent, a fait un excellent discours, qu’il emploie tout entier à montrer qu’il ne faut pas juger de la vérité par la seule autorité dé la multitude. […] « Comment, dit-il, n’auroit-on pas compassion de ceux qui jugent de la bonté d’un sentiment, et de la solidité d’une doctrine, par le seul nombre des personnes qui les reçoivent ou les rejettent ?
Que les embellissements que Lully fit à la Danse du théâtre, furent d’abord jugés un Baladinage ; parce qu’ils s’écartaient de l’ancienne tablature commune. […] Ce Baladinage est devenu à son tour la seule Danse noble, à laquelle on a substitué dans les suites une Danse plus animée, que les louangeurs du temps passé ont jugée un excès outré et de mauvais goût, et c’est cette dernière qu’au temps de l’Abbé Du Bos on regardait comme la perfection de l’Art.
Sous un pareil maître, on peut juger quelle dût être la bassesse des Courtisans, l’avilissement du Sénat, le goût de la multitude.
. — Véron jugé par ses contemporains.
… Kawakami se leva aussitôt et prononça un discours qui devait être des plus soignés à en juger par l’air sérieux du discoureur et par la longueur de la harangue.
En définitive, nous sommes d’accord sur l’essentiel : la danse est un art ; elle a droit d’être jugée comme tel au lieu d’être escamotée.
Si l’on doit juger de ses talens par les regrets que le public montra lorsqu’elle quitta la scène, on doit augurer favorablement de son mérite.
. — vous en jugerez, — je n’y veux pas toucher.