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14. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Paris, le … Mon cher Flaminien, vous recevrez au premier jour le jeune architecte que je vous expédie. […] Je vous communique ces chiffres sur une feuille à part avec le relevé des travaux exécutés par mon jeune architecte dans ces derniers temps et qui sont ses états de service. […] Qu’il soit honnête et intelligent, je n’en demande pas davantage pour faire avec lui un bail de dix-huit mois ou deux ans et pour lui rendre ma solitude moins austère en le traitant comme un compagnon et un ami. » Je reconnais bien là la bonté candide de vos jeunes années, et je sais assez la bienveillante douceur de votre caractère pour être certain que vous tiendrez parole. Mais si mon jeune architecte a tout profit à recueillir de vos généreuses intentions, en sera-t-il de même pour vous ?

15. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Cependant tout se réveille dans la cabane, on frappe à la porte, c’est la fiancée du jeune homme, fraîche et parée, qui vient dire bonjour à son jeune cousin. […] Ainsi se parle le jeune Écossais à lui-même ; et le voilà, en effet, très occupé de la brune Effie ; il est gai, il est vif, il est amoureux ! […] Elle est la première qui ait dit à la pauvre Effie : « James, ton jeune fiancé, ne t’aime pas. » Puis elle est partie laissant ce doute cruel dans ce jeune cœur. […] c’est peut-être bien une moralité cachée, c’est un enseignement qui pourra profiter aux jeunes coquettes de vingt ans. […] en effet que de jeunes cœurs ont été perdus pour moins que cela… une écharpe !

16. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

[10] Je vais ajouter à la fin de ces exercices du danseur, une remarque et un conseil que je crois pouvoir être fort utiles aux jeunes élèves, qui ayant déjà mis en usage les principes de la danse, s’adonneront à la composition des pas. [11] Pour s’exercer et pour hâter les progrès dans la composition de la danse, pourquoi nos jeunes élèves ne suivraient-ils pas l’exemple de Dupré ? […] [12] Ce travail serait infiniment utile et servirait à développer le génie du jeune danseur. […] Il n’y a que trois ans que cette jeune artiste n’est plus.

17. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action. » pp. 169-175

Le Petit Dieu veut se venger de la plus jeune d’entre elles ; il lui donne un baiser ; celle-ci d’accord avec ses compagnes se saisit de l’enfant ailé ; elles l’enchaînent à un arbre avec des fleurs. La jeune Nymphe qui s’est emparée de son arc et de ses fléches, le met en joue pour lui en décocher une. L’Amour veut blesser, mais ne veut point l’être ; il brise ses liens, appelle de jeunes Faunes soumis à ses loix, leur ordonne de le venger, et de se saisir des Nymphes.

18. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIII. De la maniere dont les Demoiselles doivent marcher, & celle de se bien presenter. » pp. 38-41

c’est pourquoi indépendamment de ce que j’ai déja dit de la maniere de marcher dans les Chapitres précédens qui regardent également l’un & l’autre Sexe, les mêmes remarques sont necessaires pour les Demoiselles, car elles doivent tourner les pieds, & étendre les genoux, quoique l’on prétende que l’on ne s’apperçoit pas de ces défauts ; mais pour s’en désabuser, sur tout pour les jeunes personnes qui se négligent, je ne veux que leur propre aveu, qu’elles se presentent devant un miroir, & qu’elles marchent quelques pas en observant la maniere de marcher que je viens de décrire dans les Chapitres ci-devant, ou qu’elles marchent nonchalemment, elles se trouveront tout un autre air ; alors elles conviendront que d’avoir la tête droite, le corps en est plus ferme, les genoux étendus, les pas en sont plus assurez. […] Je souhaite seulement que les jeunes Demoiselles fassent attention à la methode facile que je trace ici, afin qu’elles ne tombent point dans les défauts que je viens de citer, c’est ce qui m’a engagé de mettre cette Figure qui leur represente le maintien qu’elles doivent avoir en marchant.

19. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Mes danses, du fait de l’aspect immatériel que leur communiquent la lumière et les couleurs mélangées, devaient donc frapper plus particulièrement les jeunes esprits et leur donner à penser que l’être, qui évoluait là, devant eux, parmi des nuées et des fulgurations, appartenait à ce monde irréel qui les avait subjugués. […] Notre troisième, le plus jeune, est un petit garçon que vous n’avez jamais vu. […] A l’issue de la représentation, la jeune femme, que je connaissais particulièrement, dit à la petite : — Nous allons aller voir Loïe Fuller dans sa loge. […] Le père prit des informations à mon sujet, et m’écrivit pour me demander s’il pouvait m’amener sa fille, jeune personne de six ans. […] Aujourd’hui, c’est une belle jeune femme ; mais c’est toujours pour moi une bonne et fidèle amie.

20. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »

La jeune Princesse d’Elbeuf, Pour qui, feu Monsieur de Brébeuf, Comparable à défunt Pindare, Esprit aussi galant que rare Qu’il en fût dans tout l’Univers, N’aurait pas fait d’assez beaux Vers. […] La jeune Dame de Vivonne, Excellente et sage personne, Que l’on estime infiniment, Mais qui danse assez rarement. […] Outre ces seize Nobles Dames, Aucunes Filles, d’autres Femmes, L’aimable et charmante Sully, Au teint jeune, frais et poli ; Et Sévigny, dont le visage Charmerait le coeur du plus sage, Sont aussi de ce beau Ballet, Et dansent chacune son Rôlet.

21. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XI. Des Usages de quelques Peuples, et de certaines Lois de Lacédémone. »

Lycurgue ordonna par une Loi que les jeunes Spartiates fussent exercés dès l’âge de sept ans aux Danses qu’il composa sur le ton Phrygien. […] Quelle intrépidité ne devait-on pas attendre de cette foule de guerriers, qui, dès leurs plus jeunes ans, étaient familiarisés avec les armes ?

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