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101. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Il paroît que le mot musique avoit chez les anciens une accéption très étendue et quelle offroit peut-être une idée aussi générale que notre mot harmonie. […] Il s’en suit que l’idée que nous attachons au mot musique, combinaison de sons simples et harmoniques, n’est pas celle qu il faut avoir en lisant les auteurs anciens.

102. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Ce grouppe ainsi distribué, Apelles esquisse, il efface, et peu content de son idée il veut peindre Campaspe en Flore. […] Cette nouvelle idée lui paroît supérieure à toutes les autres, il donne ses ordres, les Nymphes, compagnes de Diane couvrent l’épaule de campaspe d’une mante de peau de tigre ; elles y attachent un carquois ; on la couronne de feuillage.

103. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

L’idée du bonheur, dont sa cousine va jouir, les apprêts de la fête, tout l’engage à se livrer aux jeux des paysans ; elle danse avec eux, et appelle ensuite Julie. […] elle ne peut résister à l’idée déchirante de sa situation, ses parens accourent ; elle se jette dans leurs bras ; ils la questionnent et elle ne leur répond que par des larmes et des sanglots.

104. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

C’est cette représentation Dramatique, peu régulière, mais remplie cependant de galanterie, d’imagination et de variété, qui a donné dans la suite l’idée des Carrousels, des Opéras, et des grands Ballets à machines.

105. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »

Le général des Spectateurs, tous les Danseurs subalternes, le peuple de l’Opéra n’ont de la Danse qu’ils appellent noble que cette idée que je rapporte.

106. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -

j’ai eu le bonheur de concevoir l’idée des Ouvrages que je mets au jours, en faisant le saut de carpe & celui du tremplin.

107. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Verse l’idée ! […] Mais comme nous ne pouvons aller à l’infini, ni dans le rêve ni dans la veille, elle, pareillement, redevient toujours elle-même ; cesse d’être flocon, oiseau, idée ; — d’être enfin tout ce qu’il plut à la flûte qu’elle fût, car la même Terre qui l’a envoyée, la rappelle, et la rend toute haletante à sa nature de femme et à son ami… PHÈDRE Miracle ! […] … Il se dissipe en jeunes filles, les tuniques s’envolent, et les dieux semblent changer d’idée ! […] — Les événements, les désirs, les idées, ne s’échangent-ils pas en nous de la sorte la plus nécessaire et la plus incompréhensible ? […] ÉRYXIMAQUE Parle, ô Maître dans l’art divin de se fier à la naissante idée !

108. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

« Quand je considère (dit un auteur112 qui avait approfondi cette matière) que le sujet de ce ballet est La Prospérité des Armes de la France, je cherche ce sujet dans les entrées des Tritons, des Néréides, des Muses, d’Apollon, de Mercure, de Jupiter, de Cardelin, des Rhinocéros, etc. » Cette composition rassemble en effet tout le désordre d’une imagination aussi grande que déréglée, des idées nobles noyées dans un fatras d’objets puérils et sans rapport, un désir excessif d’attirer l’admiration, des recherches déplacées, de l’érudition sans grâces, de la Poésie inutile, beaucoup de magnificence perdue, et pas la moindre étincelle de goût. […] La jambe de bois et la lanterne sourde attribuées au mensonge, sont deux idées bien neuves et bien comiques.

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