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31. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo II. Per apprendere perfettamente la Danza »

Grave è usato qui come sinonimo di pesante.

32. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Sa danse grave, ses bras croisés, ses pas lents, ses mouvements quelquefois animés, souvent suspendus, ses regards tantôt fixes sur la terre, tantôt tournés vers le ciel, peignaient un homme occupé des plus grandes choses, qu’il voyait, qu’il pesait, qu’il comparait en Roi.

33. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Capitolo V. Della Cadenza. »

E comeché v’abbia delle danze, l’arie delle quali sono così posate che sembrano più tarde di quelle che sono sul tempo ternario composte, e le quali sono notate sopra quattro tempi, che i Musici dicono otto dodici, come per esempio l’Entrata grave, e l’arie che i Francesi chiamano di Lure ; tuttavia però queste medesime arie si riducono al tempo binario, sopra cui vengono ad esser ballate, senza che in niuna cosa si muti la posatezza o gravità loro.

34. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pour un répertoire. »

Ainsi, on a commis une erreur grave.

35. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 novembre. Le débat de la musique et du silence. »

Cependant l’une de ces jeunes filles, dont la belle tenue, discrète et grave, a conféré une noblesse réelle à un spectacle fort mince quant au fond, l’une de ces jeunes filles, dis-je, aura dû attirer l’attention du spectateur clairvoyant.

36. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. […] Malchus assure que Pithagore se faisoit honneur de danser en public, & d’y passer pour bon danseur, s’étant perfectionné dans cet art pendant son séjour en Egipte, quoique le plus grave & le plus sérieux de tous les Philosophes. […] Il y avoit dans une autre chambre deux grands buffets garnis, l’un de toutes sortes de vins, & l’autre de toutes sortes de liqueurs & d’eaux rafraichissantes : les buffets étoient séparez par des balustrades, & en dedans une infinité d’Officiers du Gobelet avoient le soin de donner à qui en vouloit tout ce qu’on leur demandoit pour rafraichissemens, pendant tout le tems du bal qui dura toute la nuit, quoique le Roi en sortît à onze heures, avec le Roi d’Angleterre, la Reine, & tous les Princes du Sang, pour aller souper ; mais pendant que le Roi y fut, on n’y dansa que des danses graves & sérieuses, où la bonne grace & la noblesse de la danse parut dans tout son lustre. […] Depuis le mariage de Monsieur le Duc de Bourgogne, on a vû que les danses nobles & sérieuses se sont abolies d’année en année, comme la Boccanne, les Canaries, le Passepied, la Duchesse, & bien d’autres, qui consistoient à faire voir la bonne grace & le bon air de la danse grave, comme il se pratiquoit du tems de la vieille Cour : à peine a-t-on conservé le Branle, la Courante, & le Menuet ; les jeunes gens de la Cour ayant substitué en la place les contre-danses, dans lesquelles on ne reconnoît plus la gravité ni la noblesse des anciennes : telles sont la Jalousie, le Cotillon, les Manches vertes, les Rats, la Cabarretiere, la Testard, le Remouleur, &c.

37. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXI. Des pas tombez & des pas de Gaillarde. » pp. 142-147

Par exemple, il peut estre devancé par un coupé, ou un tems grave, & même très-souvent par un pas assemblé, ce qui le fait changer de nom en l’appellant pas de Gaillarde ; ainsi le pas de Gaillarde est composé d’un assemblé, un pas marché & d’un pas tombé ; ce qui fait toute sa construction, & même il est repeté plusieurs fois dans la danse qui en porte le nom, ce qui me fait croire que c’est la seule raison qui lui a donné le nom de pas de Gaillarde.

38. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

— Comment se fait-il, demanderont les hommes graves, qu’avec autant de ressources il reste aux Délassements-Comiques ? […] ça devient grave !

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