Les jeunes époux posent la main sur l’autel, et jurent en présence de toutes les Divinités de s’aimer et d’être fidèles ; les Prêtres les unissent ; un baldaquin de fleurs descend des cieux ; il est supporté par des Zéphirs et couronne toute la colonnade ; en même tems une foule d’amours se grouppe sur les branches des arbres. […] Ce spectacle se termine par une fête générale ; Vénus, Paris, l’Amour et les Graces exécutent un pas orné de couronnes et de guirlandes de fleurs ; ce pas vif et brillant offre une foule de grouppes, de passes et de tableaux différens ; ils se succèdent avec rapidité et se dessinent sans confusion ; l’adresse et l’agilité se réunissent à l’art ; ce ballet devient progressivement général.
Néron distinguait un Histrion qui l’avait flatté, et laissait dans la foule un Patricien qui l’avait bien servi.
Une foule d’Oiseaux a volé pour m’entendre.
Avec un peu de soin, une imagination médiocre, et quelque goût, on rendrait ce Spectacle le fond et la ressource la plus sûre de l’Opéra, une école délicieuse de Danse pour notre jeune Noblesse, et un objet d’admiration constante pour cette foule d’Étrangers, qui cherchent en vain dans l’état où ils le voient, le charme qui nous le fait trouver si agréable.
Mais la Cour, la noblesse et une foule de personnes aisées, contribuent magnifiquement à un établissement utile au bien-être de ceux qui sacrifient leur tems et leurs talens aux plaisirs des habitans de cette capitale.
La décoration représente l’intérieur du Temple d’Isis ; tout y est préparé pour l’union des Danaïdes et des fils d’Egyptus ; un autel consacré à l’Hymen et à l’Amour est élevé au milieu de cet édifice ; les prêtres, les prêtresses et les sacrificateurs entourent cet autel ; les nouveaux époux sont rangés près d’eux ; Hypermnestre et Lincée forment le couple le plus distingué ; Danaüs accompagné d’une suite nombreuse est placé à la droite ; une foule de peuple, témoin de celle cérémonie, est dispersé dans les différentes parties de cet édifice. […] La décoration représente une grande place publique de la ville d’Argos ; un bucher est élevé au milieu de cette place ; dans le fond on apperçoit une partie des fortifications intérieures de la ville ; une foule de peuple est rangée dans cette place, pour être témoin de l’execution qui doit s’y faire.
J’oserai dire qu’il avoit autant de sortes de voix que de physionomies différentes, qu’il avoit l’art d’adapter, sans charge et sans rivialité, à la foule immense des caractères, qu’il avoit à rendre. […] Je lui ai vù jouer tous les rôles à manteau que l’auteur avoit joués lui-même ; et il me dévoila une foule de beautés que les autres acteurs m’avoit dérobées sous le manteau de l’ignorance et de la routine dont ils s’enveloppoient. […] Il n’est point douteux, ajoutoit Garrick ; que les grands exemples dont elle fut frappée, ne l’aient identifiée avec son modèle, et que ses études dirigées par une foule de gens d’esprit et de goût ne l’aient insensiblement placée à côté de Melpomène.
On voit d’abord entrer une foule de peuple qui vient lui faire des offrandes.