Salomé, petite vierge tragique, fleur de perdition, vase de tristesse, perle noire, qui l’incarnerait ?
Le parquet du Salon est jonché de fleurs : quelques Personnages du tableau sont peints dans des attitudes de Danse : quelques autres sont encore rangés autour d’une Table proprement servie ; mais le plus grand nombre est placé avec ordre sous une Tribune dans laquelle on découvre une foule de Joueurs d’Instruments, qu’on croit entendre. […] Une quantité immense de Lustres de fleurs furent suspendus aux arbres, et on plaça une Table de douze couverts dans chacun des Berceaux.
Tous les critiques la vantèrent ; tous les poëtes la chantèrent ; Edmond Texier, entre autres, qui lui sonna le sonnet suivant : Lorsque Taglioni, la fée aux blanches ailes, Quittait la salle aimée où pleuvaient tant de fleurs, L’insouciant Paris aux amours infidèles Ne la vit pas partir sans répandre des pleurs. […] A l’une de ses rentrées, elle fut ensevelie sous une avalanche de fleurs.
Le Petit Dieu veut se venger de la plus jeune d’entre elles ; il lui donne un baiser ; celle-ci d’accord avec ses compagnes se saisit de l’enfant ailé ; elles l’enchaînent à un arbre avec des fleurs.
C’est que, la veille du jour où arrivaient à Kœnigswart les nouvelles de Paris, il avait reçu de Fanny une lettre contenant des fleurs et des vers. […] Sa jolie tête disparaissait sous une capote de dentelles garnie de fleurs. […] La petite fleur bleue renaissait sur un sol ravagé par les orages de la vie. […] Pendant quelque temps il avait oublié son âge ; maintenant il se sentit vieux et usé, quand il se retrouva en présence de la plus superbe fleur de jeunesse. […] (De la source même des délices monte quelque chose d’amer qui nous oppresse au milieu des fleurs.)
La Terre ornée de fleurs et de verdure formait la décoration du cinquième Acte. La Concorde sur une machine élégante et riche, entourée de fleurs et de fruits parut dans les airs, et fit le récit.
Les protecteurs du rat, et en général de tous les brillants animaux femelles de l’Académie de musique, sont messieurs les abonnés de la loge infernale, composée de la fleur des pois des élégances… du boulevard, de lions à tous crins, de spéculateurs enrichis, de quarts d’agents de change, vieux jeunes gens pour la plupart. […] fait le succès ou la chute des débutantes ; il faut, si elle veut réussir et voir tomber à ses pieds es couronnes, que toute néophyte de la danse ou du chant jette préalablement le mouchoir à celui-ci ou à celui là, parmi les souverains dispensateurs des fleurs et des épines ; alors la route s’aplanira d’elle-même, alors la nouvelle arrivée, pour peu qu’elle soit jeune et belle, n’aura qu’à paraître sur la scène, et elle entendra résonner à son oreille le concert des brava.
Aux murs, sur les meubles, partout, des couronnes de feuillage d’or, des banderoles de satin de différentes couleurs, estampées de devises louangeuses ; des bibelots-souvenirs, des bouquets fanés, des corbeilles de fleurs artificielles ou naturelles, — trophées d’hier qui attendent les trophées de demain… Il n’y manque que les colombes enrubannées que, dans certains théâtres d’Italie, on a lancées à la danseuse. […] Des vers que, ma foi, l’on pourrait, avec un peu de bonne volonté, appliquer sans désavantage à la ballerine actuelle : Son corps grand, dans le ciel bleu, Flotte au vent comme une flammèche, Prise à la mousseline sèche ; On dirait une fleur de feu. […] Je sais encore qu’elle a ses historiographes pour nous apprendre que sa loge est une cage charmante, bien digne de l’oiseau qui l’habite, avec un papier doré de couleurs éteintes, de bons meubles capitonnés, des fleurs rares et des bibelots précieux ; qu’elle a un peu engraissé, depuis ses débuts, ce qui la complète d’une façon fort agréable pour les yeux ; qu’elle travaille la musique, qu’elle aime la littérature ; que, chez elle, on vient lui faire des conférences sur les œuvres anciennes et modernes des maîtres en tous genres ; qu’elle étudie les langues étrangères, — y compris le flamand et le wallon, — et que sa vie est remplie par les occupations d’une femme de goût et d’une femme d’esprit.