Cette scène me paroit rendue foiblement ; vous ne mettez pas assez de débit dans telle autre ; celle-ci n’est pas jouée avec assez de feu, et le tableau qui résulte de cette situation me laisse quelque chose à desirer : voila le langage du poète. […] Une des parties essentielles au ballet, est, sans contredit, la variété ; les incidens, et les tableaux qui en résultent, doivent se succèder avec rapidité : si l’action ne marche avec promptitude, si les scènes languissent, si le feu ne se communique également par-tout ; que dis-je, s’il n’acquiert de nouveaux degrés de chaleur à mesure que l’intrigue se dénoue, le plan est mal conçu, mal combiné ; il péche contre les regles du théâtre, et l’exécution ne produit alors d’autre sensation sur le spectateur, que celle de l’ennui qu’elle traîne après elle.
Je crois vous avoir dit, Monsieur, que je ne prétendois pas bannir ces feux et ces illuminations ; mais je les rangerai toujours dans la classe des accessoires d’ornement, qui peuvent s’adapter aux parties intéressantes d’un vaste tableau. Je voudrois qu’on eût l’art de donner à ces feux et à ces illuminations, un caractère d’intérêt et de nouveauté qu’ils n’ont point encore atteint et qu’il seroit possible de leur imprimer : dèslors ils deviendroient partie d’un grand tout.
Cette Scene me paroit rendue foiblement ; vous ne mettez pas assez de débit dans telle autre, celle-ci n’est pas jouée avec assez de feu, & le Tableau qui résulte de telle situation me laisse quelque chose â desirer : voilà le langage du Poëte. […] Une des parties essentielles au Ballet, est sans contredit, la variété ; les incidents & les tableaux qui en résultent doivent se succéder avec rapidité : si l’action ne marche avec promptitude, si les Scenes languissent, si le feu ne se communique également par-tout, que dis-je !
Ce jeune homme joignait à une belle figure beaucoup d’ambition, qu’on prit pour du zèle, un désir extrême de se distinguer qu’on confondit avec le feu du grand talent, une grande souplesse dans l’esprit, qu’on nomma douceur de caractère.
C’est ainsi que la sirène fuit le roi des singes, dans un pas qui est la contrepartie de L’Oiseau de Feu de Fokine.
Je lavais la vaisselle, j’allumais le feu, j’épluchais les légumes, je frottais le parquet, je lavais les vitres, je faisais les lits, peut-être imparfaitement, mais enfin je faisais tout cela, et, bien qu’on fût très pauvre chez nous, on me gardait. […] Qui fait le feu chez vous ? […] Je frotte une allumette et, par les craquements du bois, j’entends si le feu a pris.
Oreste se cramponne à un de ces rochers, et voulant éviter la mort, il rencontre de nouveaux tourmens ; poursuivi de rochers en rochers par les farouches Euménides, il cherche un azile dans leurs antres ténébreux, qui tout à-coup sont éclairés par le feu des Enfers. […] Tandis que quelques-unes remplissent cette fonction, les autres font brûler l’encens ; Eumène allume le feu sacré, et Iphigénie fait des libations autour de l’autel. […] Dans ce moment la foudre gronde ; un éclair semble embrâser le temple et trace sur l’autel en traits de feu, C’est Oreste. […] Les Prêtresses, les Prêtres et les enfans effrayés du coup de tonnerre, et du feu éblouissant de l’éclair, sont tombés à genoux ; Iphigénie leur montre son frère, l’unique objet de ses espérances ; elle recommande ses jours à leur zèle, à leurs soins, à leur fidélité et se jette de nouveau dans ses bras.
Des Ballets Bouffons Le premier et peut-être le meilleur ouvrage de ce genre fut représenté à Venise sur un Théâtre public85, sous le titre de la Verita raminga ; ce qui veut dire, La Vérité vagabonde, qui n’a ni feu ni lieu.