/ 162
155. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

D’où l’expression : Trouver Lapy au nid.

156. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Fanny Elssler est grande, bien prise et bien cambrée ; ses jambes sont tournées comme celles de la Diane chasseresse : la force n’y altère en rien la grâce ; la tête, petite comme celle d’une statue antique, s’unit par des lignes nobles et pures à des épaules satinées qui n’ont pas besoin de la poudre de riz pour être blanches ; ses yeux ont une expression de volupté malicieuse extrêmement piquante, à laquelle ajoute encore le sourire un peu ironique de la bouche arquée à ses coins.

157. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Quand la Lorette, dans un paroxysme de jalousie, a dit en montrant son Arthur : Je veux que cet être-là périsse sur l’échafaud, ou qu’il aille sur le tabouret, expression surannée et sans valeur qui se conserve encore dans le langage populaire, elle écrit immédiatement une lettre au procureur du roi et accuse son Arthur d’attentat contre l’État. […] Dans cette lutte contre les plâtres neufs, les Lorettes étaient de vraies Jeanne Hachette ; je n’emploie pas, pour cause, comme expression comparative, le nom de Jeanne d’Arc.

158. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Laissons Jason lui-même raconter sa conquête : « En 1834, dit Véron, je fis un voyage à Londres : j’y vis Mlle Fanny Elssler dont j’avais déjà beaucoup entendu parler ; elle me séduisit surtout par sa physionomie charmante, spirituelle, pleine d’expression, et par son talent de danseuse d’une certaine individualité.

159. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Mais je voudrois encore que l’on pût supprimer toutes celles de la rampe ; elles sont préjudiciables aux charmes de la représentation et aussi fatigantes pour les spectateurs que pour les acteurs, de toutes les manières de distribuer les lumières, il n’en n’est pas de si incommodes ni de si ridiculement placées ; rien de si faux que ce jour qui frappe les corps du bas en haut ; il défigure l’acteur, il fait grimacer tous ses traits, et en renversant l’ordre des ombres et des clairs il démonte, pour ainsi dire toute la physionomie, et la prive de son jeu et de son expression.

160. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Cette déclaration m’attira, de la part des invités les plus âgés de Mme Rettich, l’expression de la compassion la plus profonde.

161. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

C’est à dessein que nous nous sommes servi de cette expression nationale, ne voulant et ne prétendant faire aucun parallèle entre les chanteurs des différentes nations et l’excellence des chanteurs italiens, que nous n’hésitons pas à placer au premier rang.

162. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

On n’a point vu à la fois sur les théâtres de l’Europe un pareil assemblage de mouvements et de machines, si capables de répandre une aimable illusion, ni des décorations d’un dessein plus brillant, plus agréable et plus susceptible d’expression.

/ 162