Quelles cabrioles ils exécutent en vous regardant !
Cette association, ce mélange intéressant qui prête à l’art une heureuse variété est entièrement dû au goût de Louis quatorze, il conçut cette idée neuve et la fit exécuter avec succès.
On le trouvait pédant et ennuyeux, mais je ne m’ennuyais pas de ses enseignements et j’en appréciais la justesse, car il savait me faire exécuter les choses les plus difficiles, sans fatigue et presque sans effort.
Ce travail avait été exécuté par Mlle Félicie de Fauveau, une femme sculpteur, née à Florence de parents français, fort connue à Paris dans le monde des arts, dans les cénacles romantiques, et aussi dans les milieux politiques. […] Les comptes réglés, elle exécutait un des pas qui l’avaient rendue célèbre et d’habitude le spectacle se terminait par une valse d’un mouvement vertigineux.
Le soir, lorsque Louise eut exécuté son pas d’ordinaire le plus applaudi, la claque resta muette, et, dès lors, parmi les spectateurs, personne ne bougea.
La Lorette n’exécute le cancan qu’au carnaval, il faudra que la grisette renonce à cette danse qu’elle pratique en marchant, même pendant le carême. […] L’Arthur viveur est une autre division de l’individualité : celui-ci donne à la Lorette un souper dont la carte s’élève à 200 francs, il laisse un cabriolet de régie douze heures à la porte de la dame ; après le dîner il débouche sept bouteilles de champagne, pour exécuter ce qu’il nomme la salve d’amour.
Mademoiselle Chameroy Dans le ballet d’Anacréon chez Polycrate, elle exécutait en même temps que la clarinette de l’orchestre, — et par l’action de ses pieds, — les notes, les traits, les trilles que l’instrument avait articulés.
L’Opéra qui avait chanté la Marseillaise, l’Opéra qui avait porté en triomphe le buste de Marat, l’Opéra qui avait traîné le char de Napoléon-Trajan, l’Opéra qui avait interrompu ses chants et son récitatif pour célébrer la naissance du fils de l’empereur et lire les bulletins de la Grande armée ; l’Opéra vint avec des fleurs nouvelles, des palmes fraîches et des flatteries usées, au devant des souverains alliés ; puis pendant les Cent jours son orchestre exécuta encore la Marseillaise ; puis après Waterloo, comme il l’avait déjà fait en 1814, il représenta, pour Alexandre de Russie, François d’Autriche et Guillaume de Prusse, le Triomphe de Trajan ; puis dans la Caravane, en regardant Wellington, Schwartzenberg et Blücher, il s’écria : « La victoire est à vous !