Le danseur, par la même raison, doit se servir de tous les doigts de ses pieds, comme d’autant de branches dont l’écartement sur le sol augmentant l’espace de son appui, affermit et maintient son corps dans l’équilibre juste et convenable ; s’il néglige de les étendre, s’il ne mord en quelque façon la planche pour se cramponner et se tenir ferme, il s’ensuivra une foule d’accidens, le pied perdra sa forme naturelle ; il s’arrondira et vacillera sans cesse et de côté, du petit doigt au pouce, et du pouce au petit doigt : cette espèce de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrémité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancélent et se déplacent ; et vous sentez, Monsieur, que dans le tems où la masse tombera d’une certaine hauteur, et ne trouvera pas dans sa base un point fixe capable de la recevoir et de terminer sa chûte, toutes les articulations seront blessées de ce choc et de cet ébranlement ; et l’instant où le danseur tentera de chercher une position ferme et où il fera les plus violens efforts pour se dérober au danger, sera toujours celui où il succombera, soit ensuite d’une entorse, soit ensuite de la rupture de la jambe ou du tendon. […] Je ne dis pas qu’il soit moralement impossible de faire faire un mouvement aux jambes par un effort violent de la hanche ; mais un mouvement de cette espèce ne peut être regardé comme un temps de l’entrechat ou de la danse, je m’en suis convaincu par moi-même, et ce n’est que d’après des expériences réitérées que je hasarde de combattre une idée à la quelle on ne seroit point attaché, si la plus grande partie des danseurs ne s’appliquoit uniquement qu’à étudier des yeux. […] Cet instrument, ou, pour mieux dire, cette espèce de férule décèle l’ecole, et retrace la foiblesse et l’enfance dans la quelle notre musique étoit plongée il y a soixante ans.
Le pied perdra sa forme naturelle, il s’arrondira & vacillera sans cesse & de côté, du petit doigt au pouce, & du pouce au petit doigt : cette espece de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrêmité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancellent & se déplacent ; & vous sentez, Monsieur, que dans le temps où la masse tombera d’une certaine hauteur, & ne trouvera pas dans sa base un point fixe capable de la recevoir & de terminer sa chûte, toutes les articulations seront blessées de ce choc & de cet ébranlement ; & l’instant où le Danseur tentera de chercher une position ferme, & où il fera les plus violents efforts pour se dérober au danger, sera toujours celui où il succombera, soit ensuite d’une entorse, soit ensuite de la rupture de la jambe ou du tendon. […] Je ne dis pas qu’il soit moralement impossible de faire faire un mouvement aux jambes par un effort violent de la hanche ; mais un mouvement de cette espece ne peut être regardé comme un temps de l’entrechat ou de la Danse. […] Cet instrument, ou pour mieux dire cette espece de férule décele l’école & retrace la foiblesse & & l’enfance dans laquelle notre Musique étoit plongée, il y a soixante ans.
Des vertus de cette espèce ont, dans tous les temps, brillé sur nos théâtres. » Mademoiselle Roland. […] Débarrassée de son mari, que le comte de Maurepas chassa de l’Académie royale sous prétexte que le sacrement n’était pas fait pour des gens de cette espèce, rien ne manquait à ses plaisirs. […] Mademoiselle Grandi dont la galanterie fit grand bruit en son temps, désireuse de recevoir la visite du roi de Danemark, lors du voyage de ce prince à Paris, en 1768, lui fit remettre une copie en miniature de ses attraits dépouillés de toute espèce d’ornement, — merveille d’exécution et ressemblance garantie.
Le danseur peut prendre dans l’instant de son élévation toute espèce d’attitude et d’arabesque, comme je l’ai déjà dit.
Pline nous assure qu’en la frappant elle rendoit des sons semblables à ceux de ce métal, et que les acteurs lui donnèrent la préférence ; mais il a oublié de nous dire de quelle nature étoit cette pierre, et à quelle espèce elle appartenoit.
La Danse & les Ballets sont aujourd’hui, Monsieur, la folie du jour ; ils sont suivis avec une espece de fureur, & jamais Art ne fut plus encouragé par les applaudissements que le nôtre.
On compose des Pantomimes qui ne signifient rien, « & dont tout le mérite est réservé pour l’Actrice ou pour le Décorateur : aussi ne reste-t-il rien des ouvrages de cette espèce, quand la toile est tombée ». […] Cette Lettre est une espèce de Parodie de certaine Lettre qu’on trouve à la fin de la Tragédie intitulée : le Comte de Warwick.
Le pied perdra sa forme naturelle, il vacillera sans cesse et du côté du petit doigt au pouce et du pouce au petit doigt : cette espèce de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrémité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancellent, et l’aplomb se perd. » [NdE J.