[Voir Enchantement] Le Théâtre comporte donc deux espèces distinctives de Danse, la simple, et la composée ; et ces deux espèces les rassemblent toutes.
À moi, qui l’aime dessus tous, Il m’en coûta jusqu’à cent sous, Soit en grande ou petite espèce, Pour voir à mon tour cette Pièce.
Il est une espèce de poésie muette qui parle, selon l’expression de Plutarque ; parce que sans rien dire, elle s’exprime par les gestes, les mouvements et les pas. […] Les Grecs avaient d’abord quatre espèces de danseurs qu’on nommait hylarodes, simodes [Articles non rédigés], […] Les poétiques, qui sont les plus ingénieux, sont de plusieurs espèces, et tiennent pour la plupart de l’histoire et de la fable. […] Nos branles sont des espèces de ballets aux chansons. […] Il y a une sorte de pantomime noble de cette espèce dans la troisième entrée des Talents Lyriques, qui a beaucoup réussi, et qui est d’une fort agréable invention.
La Déesse faisait suivre une espèce de Brancard doré, sur lequel on voyait un Cerf. […] Elle était accompagnée des bergers d’Arcadie chargés de toutes les espèces de laitages, de Vertumne et de Pomone qui servirent toutes les sortes de fruits.
Les Bals étaient une espèce de Théâtre pour eux où il leur était glorieux de faire briller leur adresse. […] Que de ressources cependant ne serait-il pas aisé de trouver dans un établissement de cette espèce, et pour le progrès de la Danse et pour l’amusement du Public !
Au théâtre lyrique, la comédie-ballet est une espèce de comédie en trois ou quatre actes, précédés d’un prologue. […] Tous ses autres ouvrages lyriques sont coupés sur l’ancien patron, et on sait la différence qu’on doit faire de ses meilleurs opéras de cette dernière espèce, avec les trois dont on vient de parler. […] L’Idylle de Sceaux, sont des divertissements de la première espèce. […] On peut dire d’une entrée de ballet, ce qu’on a dit souvent du sonnet : la plus légère tache défigure cette espèce d’ouvrage, bien plus difficile encore que le sonnet même, qui n’est qu’un simple récit ; le ballet doit être tout entier en action. […] Tout enchantement qui ne naît pas du sujet qu’on traite, qui ne sert point au développement de la passion, et qui n’en est pas l’effet, est donc vicieux, et ne saurait produire qu’une beauté hors de place ; cette espèce de merveilleux ne doit être employé à l’opéra qu’à propos.
Ces principes sont incontestables, pour toute sorte de Musique, pour quelque Peinture que ce puisse être, pour toutes les espèces de Poésie, pour tous les différents genres de Danse.
Communément on entend par enthousiasme, une espèce de fureur qui s’empare de l’esprit et qui le maîtrise, qui enflamme l’imagination, l’élève, et la rend féconde. […] on a cru jusqu’ici l’enthousiasme une espèce de fureur, l’idée reçue vaut bien la nouvelle ; et quand l’ancienne serait une erreur, quel désavantage en résulterait-il pour les Arts ? […] Mais la définition que je propose convient-elle à toute sorte d’enthousiasme et à toutes les espèces de talents? […] Mais a-t-on vu encore quelque espèce d’hommes parfaite ? […] Dans ces spectacles magnifiques, au contraire, que le zèle le plus ardent prépare, mais où le respect lie les mains, vous éprouvez une espèce de langueur à-peu-près vers le milieu de la représentation ; elle augmente par degrés jusqu’à la fin, et il est rare que l’ouvrage le plus fait pour émouvoir ne vous laisse pas dans un état tranquille.