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167. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Le léger Passepied8 doit voler terre-à-terre ; Son pas précipité peint l’effet d’une pierre Alors qu’un jeune bras la lance en tournoyant : Elle effleure9 l’eau, glisse, et court en sautillant. […] Mais laissons Cahuzac raconter ces vieux faits1 ; Des Ballet d’action démontrons les effets. […] Ce piétinement, quoique fort simple, fait grand effet, quand il est exécuté avec précision par tout un quadrille. […] Ce ballet, du plus grand effet, se donne depuis quinze ans, avec les mêmes applaudissemens du public.

168. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Je ne sais quelle brume compacte s’est mise un moment entre ma mémoire et l’horizon de la poésie antique ; par l’effet d’un mirage alphabétique, il m’a semblé, au début de tous les poèmes, depuis l’Iliade jusqu’à la Physiologie du fumeur, voir figurer la lettre O, cette particule si laconique, cette apostrophe si stridente, cette magique avant-courrière de l’invocation. […] cette dame n’a pas d’effets. […] cette dame a beaucoup d’effets.

169. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

*** Il y a dans Shakspeare un passage qui exprime assez bien l’effet produit par une de ces belles représentations de la Sylphide, quand mademoiselle Taglioni dansait de toute son âme et de tout son cœur : « L’air est rempli de bruits, de sons et de doux airs qui donnent du plaisir sans jamais nuire. » Mais personne ne saurait dire combien de douleurs mademoiselle Taglioni savait mettre dans le dénouement de son drame ; on eût dit l’agonie d’un beau lis ; elle mourait peu à peu, lentement, d’une mort aérienne, l’horrible sorcière regardant d’un œil narquois cette mort funeste.

170. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Ce prodigieux assemblage produisit les plus beaux effets ; la richesse et l’élégance des vêtemens l’éclat des diamans, et des pierres précieuses, tout offrit dans ses détails et dans son ensemble, le plus brillant spectacle du monde.

171. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Cette résolution produit un double effet ; Oreste se livre à la douleur, et Pylade à la joie ; Oreste embrasse les genoux d’Iphigénie, pour la conjurer de revoquer un arrêt qui lui perce l’ame ; il veut être immolé ; Pylade à son tour se jette aux pieds de la Prêtresse en la suppliant d’être infléxible aux prières d’Oreste, et de ne rien changer à l’heureux choix qu’elle a daigné faire.

172. (1936) Philosophie de la danse

Il tente d’approfondir le mystère d’un corps qui, tout à coup, comme par l’effet d’un choc intérieur, entre dans une sorte de vie à la fois étrangement instable et étrangement réglée ; et à la fois étrangement spontanée, mais étrangement savante et certainement élaborée.

173. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Les Dames n’étoient pas moins parées ; l’éclat de leurs Pierreries faisoit aux lumieres un effet admirable.

174. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Cependant il y a progrès sensible : l’instruction obligatoire a produit son effet même dans la région cabriolante.

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