Positions principales et leurs dérivés ; Préparations, terminaisons des pas et des temps ; poses, attitudes, arabesques, groupes, attitudes de genre [1] * Soignez la tenue du corps et le port des bras ; il faut que leurs mouvements soient doux, gracieux, et toujours d’accord avec ceux des jambes.
Les inutilités retranchées, ce ballet marcheroit rapidement et féroit naitre des émolions douces et enchanteresses. […] En l’année 1740 le célèbre Dupré, l’Appollon de la danse, ornoit le tems de Gaillarde d’un tortillé, mais il étoit si bienfait, le jeu de ses articulations étoit si doux et si liant, que ce pas fait d’un seul pied avoit beaucoup d’élégance et préparoit agréablement le pas tombé ; tel est, Monsieur, l’empire des graces qu’elles embellissent tout.
Canova tient lui seul le sceptre de la sculpture moderne ; ses nombreux ouvrages, épars par toute l’Europe, se distinguent par le moelleux des contours, par une expression infinie, par une douce naïveté, par une grâce naturelle, et par le charme d’une suavité rare qui attire et séduit tous ceux qui ont le plaisir de voir sa Hébé, sa Madelaine, son Pâris, sa Vénus, son Amour et Psyché, son Dédale, sa Danseuse, sa Muse, etc.
Le public, de son côté, aime à se faire une douce illusion, et à se persuader que le goût et les talens de son siècle sont fort au dessus de ceux des siècles précédens ; il applaudit avec fureur aux cabrioles de nos danseurs, et aux minauderies de nos danseuses.
Elle avait retenu le nom de son inventeur, qui était un des satyres suivants de Bacchus : elle était moitié grave, moitié gaie, et réunissait ces deux caractères ; telles sont à-peu-près nos chaconnes, dont le majeur a pour l’ordinaire des couplets légers, forts et fiers, et le mineur des couplets tendres, doux, et voluptueux. […] La danse de l’innocence était très ancienne à Lacédémone : les jeunes filles l’exécutaient nues devant l’autel de Diane, avec des attitudes douces et modestes, et des pas lents et graves. […] Il ne faut pas la confondre avec les danses nuptiales dont on parlera plus bas ; celle-ci n’avait que des expressions douces et modestes.
« Quant à elle, elle dit des paroles merveilleuses, tendres et douces, comme jamais je n’en avais entendu de sa bouche. […] Et lui s’extasie devant ce naïf griffonnage ; il la félicite du choix des vers ; il baise la main qui a écrit de si douces choses, en attendant l’heure où ses baisers monteront jusqu’à la bouche. […] Mon sommeil aussi fut doux, comme si j’avais dû me réveiller au paradis. » Quelques jours après, Gentz assistait à un ballet où dansait Fanny. […] Mais toi, ma douce enfant, puisse le ciel t’accorder sa meilleure protection ! […] C’est parce que vous avez, lui fut-il répondu, les nerfs irritables, la peau sensible, l’âme tendre, la voix douce et une coquetterie sans bornes.
on trouvoit encore dans ces magasins des masques de femmes tout, aussi volumineux, mais non pas si laids ; ils servoient à de jeunes acteurs, qui avoient une voix douce et agréable ; car il n’est fait aucune mention dans les écrits des anciens des noms des femmes dont les talens avoient embelli la scène ; ils ne parlent que d’Ampuse, de Tymèle, et de Dyonisia, célèbres pantomimes ; elles s’attachoient à peindre la volupté ; plusieurs auteurs assurent qu’excitées par les applaudissemens que leur prodiguoient les jeunes gens, elles avoient porté la pefection de leur jeu au dernier période d’indécence.
Le Public de son côté aime à se faire une douce illusion, & à se persuader que le goût & les talents de son siecle sont fort au-dessus de ceux des siecles précédents ; il applaudit donc avec fureur aux cabrioles de nos Danseurs, & aux minauderies de nos Danseuses.