Cependant malgré la réussite de mes ouvrages, j’ai quitté ma patrie avec la résolu lion de ne plus y exercer mes talens ; ils ont été repoussés par les directeurs de l’opéra auxquels je les offrois mémo gratuitement.
Monsieur craindrait d’empirer la sienne. » Voici une lettre que madame Montessu adressait à Charles Maurice, directeur du Courrier des Théâtres ; on y verra que les artistes savaient déjà se ménager la presse et faire bon commerce avec elle : « Mon bon petit ami, « Je rentre ce soir, et je n’ai pu danser le pas que je voulais. […] Ma fille danse ce soir à côté de Lise Noblet ; or, celle-ci a de très beaux bijoux, et Pauline n’en a pas… Le galant directeur n’avait qu’une chose à faire : Il la fit. […] Le directeur fit annoncer sur l’affiche que, beaucoup d’Anglais s’étant plaints au bureau de cette suppression, la scène du monstre serait rétablie comme à la première représentation. […] Camarades, directeur, mère et soupirants jetaient leur langue aux chats, lorsque M.
Elle avait fait fabriquer une tête en carton qui avait les traits du directeur et qu’elle devait jeter sur la scène en criant : « La tête de Duponchel ! […] Il supplia le directeur de lui rendre sa liberté. […] Elles allèrent sans fracas donner deux représentations à Baden, l’une au profit des pauvres, l’autre au profit d’un malheureux directeur de théâtre. […] Toutes deux avaient répondu à l’appel que leur avait adressé Laporte, directeur du Her Majesty’s Theatre. […] Mais le directeur la supplia si vivement qu’elle accepta finalement de risquer la partie.
Elle s’exténue à lutter, car elle est à peu près seule à avoir la foi, avec sa sœur, miss Élisabeth Duncan, qui est, en fait, la directrice de l’École du Grünewald.
s’écrie-t-elle, je suis absolument seule de mon avis. » *** Cette vogue colossale rendaient difficiles les rapports entre Marie Taglioni et les directeurs de théâtre. […] Le directeur, Laporte, parut et annonça que Mlle Taglioni refusait d’entrer en scène. […] Elle épousa, en 1832, le comte Gilbert de Voisins, un des familiers de Véron, qui passait pour une des plus mauvaises têtes du royaume, et que Joseph d’Arçay juge ainsi : « Enfin une des physionomies les plus curieuses de ce temps-ci, un homme plein d’élégance et d’esprit, portant facilement un des grands noms parlementaires de notre pays, le comte Gilbert de Voisins, le mari trop célèbre de la célèbre Taglioni, qu’il était assez plaisant de voir accepter en riant et remplir, comme il l’aurait fait à la cour de Louis XV, la charge d’intendant des menus chez l’ancien directeur de l’Opéra.
Ainsi, je tiens qu’il ne faut point aller au bal quand on est chrétien ; et je crois que les directeurs feroient leur devoir, s’ils exigeoient de ceux dont ils gouvernent les consciences, qu’ils n’y allassent jamais. » Il est beau de voir un homme du monde et d’un si rare génie, donner ici des leçons aux directeurs de conscience sur la manière dont ils doivent se conduire à l’égard de leurs pénitens et pénitentes qui fréquentent les bals et autres assemblées de danses.
Il ne pourra d’un seul coup s’affranchir du ballabile, de l’épisode de danse, de l’inévitable pas de deux ou du solo auquel les spectateurs sont habitués et qu’exigent les directeurs de théâtre, mais il va en réduire l’importance et justifiera son intervention dans le ballet par les nécessités de l’action en attendant de le pouvoir supprimer. […] Parfois les directeurs exaspérés menacent de le faire mettre en prison pour non-exécution de ses contrats, mais il lento e freddo Viganò ne s’alarme pas pour si peu. […] Une curieuse lettre de Viganò à la Directrice du théâtre Royal à Vienne du 30 décembre 1806, nous montre quel soin il apportait aux répétitions.
Garrick était propriétaire et directeur du théatre royal de Daury-Lane.