… Tu les connais beaucoup trop bien ! ÉRYXIMAQUE Je les connais bien mieux que bien, et en quelque manière, un peu mieux qu’elles se connaissent elles-mêmes. […] — Leur affaire est de connaître. Connaître ? Et qu’est-ce que connaître ?
La danse, comme je la conçois, est toute autre chose ; son but doit être de parler aux yeux par le geste, de substituer des mouvements aux paroles, de représenter par des personnages vivants des actions intéressantes, enfin d’introduire sur la scène des comédiens muets, qui, sans le secours de la déclamation, fassent passer dans l’âme des spectateurs les impressions agréables qu’ils vont chercher aux théâtres ; je veux parler enfin de cette pantomime expressive, art connu, si chéri des Romains, et que ce peuple préférerait à tous les autres amusements. […] Il est encore plus nécessaire que le maître de ballet connaisse la musique ; elle doit être en quelque sorte la régulatrice de tous les mouvements du danseur, qui ne saisira jamais l’esprit ni le caractère de son rôle, s’il n’asservit pas fidèlement et avec une précision sévère sa pantomime aux impulsions que la mélodie vocale ou instrumentale doit lui communiquer. […] Je finis en rappelant à mes lecteurs que je me suis déterminé à publier ce petit traité que pour répondre à l’empressement de quelques personnes qui ont désiré d’avoir par écrit les principes d’un exercice qu’ils ne connaissaient que par la pratique.
Le Prince Macédonien saisit une occasion favorable d’avoir un entretien avec Statira ; il lui fait connoître sa passion. […] Elle y reste cachée, sans se faire connoître à personne.
Ceux des instruments ne vinrent qu’ensuite, et ils furent une seconde imitation : car dans tous les instruments connus, c’est la voix qu’on a voulu imiter. […] Dans l’Egypte et dans la Grèce, les premiers chants connus furent des vers en l’honneur des dieux, chantés par les poètes eux-mêmes. […] Mais le plus beau qu’on connaisse maintenant à ce théâtre, est le chœur Brillant soleil, etc. de la seconde entrée des Indes galantes. […] Quant aux anciens, comme il paraît qu’ils ne connaissaient pas la musique à plusieurs parties, leurs concerts ne s’exécutaient probablement qu’à l’unisson ou à l’octave. […] Il est difficile de bien connaître une composition musicale de quelque espèce qu’elle soit, si on n’en a pas entendu l’exécution.
Premier emploi de la Danse Le Chant et la Danse une fois connus, il était dans la nature qu’on les fît d’abord servir à la démonstration d’un sentiment qu’elle a profondément gravé dans le cœur de tous les hommes.
Ils le peignaient ensuite entouré d’une troupe de Guerriers, des Satyres, et des Muses, allant conquérir les Indes, pour leur faire connaître la vertu, et pour y répandre l’abondance et le bonheur. […] On s’exprime ici conformément à la Physique connue des Égyptiens.
Ils nous procurent cependant des avantages si constants et en si grand nombre ; ils peuvent prévenir tant de maux, ils sont la source inépuisable de tant de plaisirs, qu’il est difficile de les connaître, de les approfondir, d’en écrire, sans laisser échapper pour eux une sorte de considération qu’ils inspirent et qu’ils méritent. […] Or il est évident que si la Danse théâtrale ancienne n’avait pas été formée des pas, des attitudes, des mouvements de la Danse simple, si elle avait eu un autre fond, en un mot si elle n’avait pas été une vraie danse, les Grecs et les Romains, les plus exacts de tous les hommes dans la dénomination des Arts qui leur furent connus, ne se seraient pas servis d’un seul mot générique pour les désigner l’une et l’autre. […] Troisièmement, la diversité des effets de la Danse théâtrale ancienne et de la nôtre, qui a induit l’Abbé Du Bos dans la plus grande erreur, se concilie fort aisément avec la certitude dans laquelle il aurait dû être, lui qui connaissait si bien l’antiquité, que les Grecs et surtout les Romains, ont porté cet Art infiniment plus loin que nous ; et c’est ce qu’on verra sans obscurité par le détail des faits que j’ai recueillis, pour former la suite historique de cet Ouvrage. […] Je cherche la vérité, je souhaite la trouver, j’aspire même à l’honneur de la faire connaître ; mais je n’ai nulle sorte de prétention à la législation : ce ne sont point des préceptes que je veux donner ici. […] Voilà une des causes principales de la prédilection qu’on conserve pour les ouvrages de poésie, pour les tableaux, pour les spectacles qu’on connaît déjà.
Lorsque je l’ai connue elle habitait un appartement sombre, meublé à l’indienne, où dans son costume de velours noir, elle donnait l’impression de quelque princesse byzantine. […] J’ai connu Gab pendant au moins deux ans avant qu’il m’entrât dans la tête qu’elle avait de l’attachement pour moi. […] Elle ne connaît personne, ne voit personne. […] Pour la vue il n’y a pas de limite, du moins pour ce que nous en connaissons. […] Ces gens ne me connaissent pas. » Elle ne comprit pas et ne put pas comprendre que c’était à cause de son succès.