Elle comprit que la beauté de son art n’était pas dans une froide et savante plastique, mais dans une interprétation esthétique de l’émotion humaine, avant tout dans l’expression de la force qui mène le monde, de l’amour, du désir.
Afin de préparer le public à comprendre et à goûter le sujet, Charles Maurice publia une série d’articles sur l’œuvre du poète anglais.
Pour exercer l’oreille et comprendre le tems qui marque la mesure, lorsque l’on n’exécute qu’un tems de la danse à la fois, il faut retomber sur celui de la mesure et observer un silence sur le tems levé ; quand on en exécute deux liés ensemble, alors on observe les deux tems de la mesure, et l’on danse par conséquent sans interruption ; si l’on en exécute trois liés ensemble, il faut que le premier tombe avec la mesure, le second avec le tems levé de la mesure, et le troisième avec le tems frappé de la mesure sur laquelle on arrête, en observant un silence au tems levé de la mesure, pour retomber au premier tems de danse avec la mesure, et ainsi de suite quand on continue à exécuter trois tems de danse ; cette règle est pour faire comprendre aux élèves la différence entre le tems levé et le tems frappé de la mesure, que souvent ils ne distinguent pas.
Je ne pourrois dis-je, comprendre, ce qui engage tel personnage à lever le bras, tel autre à avoir la main à la garde de son sabre ; il me seroit impossible de discerner le sentiment qui fait lever la tête et les bras à celui-ci, et reculer celui-la : Toutes les figures fûssent-elles dessinées dans les règles de l’art et les proportions de la nature, il me seroit malaisé de saisir l’intention de l’artiste ; je consulterois en vain toutes les physionomies, elles seroient muettes ; leurs traits monotones ne m’instruiroient pas ; leurs regards sans feu, sans passion, sans énergie, ne me diroient rien ; je ne pourrois me dispenser enfin de regarder ce tableau comme une copie fort imparfaite de la nature, puisque je ne rencontrerois pas cette variété qui l’embellit et qui la rend toujours nouvelle.
Je ne pourrois, dis-je, comprendre ce qui engage tel personnage à lever le bras, tel autre à avoir la main à la garde de son sabre ; il me seroit impossible de discerner le sentiment qui fait lever la tête & les bras à celui-ci, & reculer celui-là ; toutes les Figures fussent-elles dessinées dans les regles de l’Art & les proportions de la nature, il me seroit mal-aisé de saisir l’intention de l’Artiste ; je consulterois en vain toutes les physionomies, elles seroient muettes ; leurs traits monotones ne m’instruiroient pas ; leurs regards sans feu, sans passion, sans énergie ne me dicteroient rien ; je ne pourrois me dispenser enfin de regarder ce Tableau comme une copie fort imparfaite de la nature, puisque je n’y rencontrerois pas cette variété qui l’embellit & qui la rend toujours nouvelle.
Feydeau commença à écrire Monsieur de Saint-Bertrand, il demanda justement à mademoiselle Emma Livry de vouloir bien lui expliquer quelques-uns des termes chorégraphiques qu’il ne comprenait pas.
Non compris les bals solennels et les bals ordinaires, le roi Louis xiv dansa vingt-sept grands ballets. […] Nos ancêtres, dit Cassiodore, ont appelé musique muette celui des arts musicaux qui montre à parler sans ouvrir la bouche, à dire tout avec des gestes, et qui enseigne même à faire entendre par certains mouvemens des mains, comme par différentes parties du corps, ce qu’on aurait bien de la peine à faire comprendre par un discours suivi, ou par une page d’écriture.
L’une d’elles, en argent, porte cette inscription en une langue qui a la prétention d’être du français : « Hommage de fidélité au mérite de Fanny Elssler dont l’écho étant parvenu jusqu’ici réssouvient les beaux jours de Virginie. » Cette grêle de métal comprend aussi des gros sous et des piastres que des spectateurs envoient à l’artiste, à défaut de fleurs, pour lui exprimer leur admiration.