Ils n’avaient qu’un fond assez stérile, qu’ils répétaient sans cesse, et qu’ils ne variaient que par quelques figures licencieuses, qui les précipitaient toujours dans la grossièreté. […] Ils devaient peindre sans cesse aux yeux des Spectateurs.
Les Vieillards vertueux goûtaient déjà le fruit de leurs travaux, dans l’espoir de reparaître à leur tour, sous ces traits honorables, quand ils auraient cessé de vivre.
L’acharnement des combattans ne cesse, que quand la fatigue les détermine à faire un égal partage. […] Un jeune enfant effrayé et mouillé par l’orage, court avec précipitation ; il cherche un azile au milieu des jeunes Athéniennes ; Cryséïs le reçoit dans ses bras ; il a peur, et peint sa situation ; il tremble de froid, pleure, et intéresse ces jeunes beautés ; il vole des bras des unes dans ceux des autres ; mais il revient sans cesse dans ceux de la belle Cryséïs ; il se couche sur son sein, l’embrasse et partage ses tendres caresses entre elle et le jeune Hyménée.
[4] Rien n’est plus agréable à voir qu’un danseur qui possède les belles qualités dont j’ai parlé, et qui vous montre sans cesse un pied bien attaché, et dont les pointes sont fermes et basses. […] [7] Les développés des jambes doivent être faciles, moelleux et faits avec élégance34 ; il faut que leurs mouvements s’opèrent toujours suivant les règles, et que leur dessin gracieux soit sans cesse en harmonie avec la position du corps et des bras35. […] Si le danseur est long de buste, il doit s’appliquer à lever les jambes plus haut qu’à l’ordinaire ; par ce moyen il fera disparaître le défaut qui existe dans la longueur de sa construction ; et s’il est court de buste, il doit sans cesse maintenir ses jambes au-dessous de la hauteur que prescrit la règle commune.
Ce Fleuve amoureux suit sans cesse la Nymphe charmante dont rien ne saurait le séparer.
De ces nobles jeunes hommes combien ne sont plus, fusillés par les infâmes, morts de faim et de désespérance : Alexandre Block, grand entre tous, Goumilev, qui ne cessait de vous louer dans ses vers tout en chevauchant par la Prusse orientale à la tête de ses hussards.
Le bruit cesse ; les conviés, un peu rassurés reviennent dans la salle, mais la frayeur les accompagne, ce qui donne lieu à une entrée de Trembleurs.
Cette foule d’hommes oisifs qu’on ne saurait désigner que par les places d’habitude qu’ils occupent à nos spectacles, cet essaim de femmes à prétentions qui cherchent sans cesse le plaisir, et que le plaisir fuit toujours ; cette jeunesse légère, qui juge de tout, et qui ne connaît encore rien ; ces gens aimables du Monde, qui prononcent toujours sans avoir vu, et qui en effet rencontrent mieux quelquefois que s’ils s’étaient donnés la peine de voir, font tous partie de la multitude, qui prend le ton, sans s’en douter, des Artistes, des Amateurs, et de la bonne Compagnie12.