Hébertot sont devenus une institution régulière et voilà que Femina lui emboîte le pas ; le coquet plateau drapé de blanc se prête à merveille aux manifestations individuelles de la danse ; trop peu vaste pour servir aux évolutions d’un ensemble, il est de proportions heureuses qui permettent au danseur isolé de distribuer le mouvement, de « répartir le terrain » comme aurait dit un maître-à-danser italien du xve siècle.
Vous portez la virginale tunique de mousseline comme une robe de deuil, de deuil blanc.
Une robe blanche, aux plis monastiques, lui donne l’ampleur d’une statue baroque ; trop longue elle entrave son pas.
— Oui, mais dans cette ronde formée, si la robe blanche vient à passer, si le frôlement de l’aile jalouse vient à se faire entendre, si le regard triste et touché du lutin familier brille comme une flamme mouillée, soudain maître James quitte la main d’Effie, il se précipite à la suite du démon qui rappelle, il ne voit plus que la Sylphide, il la suit de l’âme et du regard ! […] Elle se détache, blanche et suave jeune fille, de la fenêtre entrouverte ; elle est triste, elle a pleuré, elle a tout vu, elle a vu le triomphe d’Effie et le mariage qui s’apprête ; pauvre fille de l’air, à peine si ses deux ailes battent d’une seule aile. — Et cependant la voilà qui se laisse attirer aux douces paroles du jeune homme ! […] Une affreuse sorcière aux longs cheveux blancs, à la bouche impie, à la main osseuse, visage ridé et méchant, gâte quelque peu ce frais ensemble ; mais le moyen de raconter une chronique de l’Écosse, et de se passer de la sorcière ? […] Mais enfin, quand l’œuvre de ténèbres est accomplie, se montre dans le ciel rasséréné l’aube matinale, et les horribles vieilles se répandent comme la fumée blanche, emblème du soufre dévoré par la flamme, dans les ombres des bois et dans les nuages du ciel ! […] La fête est grande dans la forêt enchantée ; les sylphides aux blanches ailes traversent l’espace comme autant de colombes amoureuses ; c’est fête partout, dans les arbres, sous les arbres, dans l’eau limpide ; nul ne dirait que, tout à l’heure encore, les horribles sorcières s’abandonnaient, en ce lieu, à leurs incantations magiques.
. — A travers les quadrilles : mesdemoiselles Desprez, Deschamps, Poulain, Blanc, Laurençon, Hayet, Meyer, Martin, Tremblay, Grandjean IIe Sandrini, Mafioli, Corzoli, Perrot, Prince Ie, Prince IIe, Marchisio, Sonendal, Van Gœuthen, Rossi, Campion, Darde, Franck, Monnier, Buret, Laine, Sergy, etc., etc., etc. […] Mademoiselle Invernizzi Une Italienne qui aurait figuré avec avantage à l’exposition du Blanc et du Noir. […] Ceux-ci s’apitoyaient et mettaient volontiers la main à la poche : soit, une pièce blanche, par ci ; soit, un jaunet, par là ! […] Mademoiselle Blanc S’appeler Blanc et avoir l’épiderme de la Vénus noire ! […] ma chère, qu’on est à son aise dans du linge blanc !
Un autre cachemire, blanc à palmes oranges, s’étalait sur l’estrade de ce lit et ne valait pas moins de douze mille francs. […] » Elle possède plusieurs petits proverbes qu’elle arrange avec variations ; voici quelques-uns des plus curieux : « La nuit tous les chats sont gris ; mais le jour toutes les toilettes ne sont pas blanches : donc, il faut préférer à plaisir sans richesse, richesse sans plaisir. […] Ce petit mot anonyme, j’ai toujours soupçonné mademoiselle Duvernay de l’avoir écrit de sa blanche main. […] Mon cœur est comme les montagnards écossais de la Dame blanche. […] Le jour où elle fut portée au cimetière, comme tout le monde se découvrait avec une respectueuse émotion devant le cercueil couvert de blanches draperies et de fleurs virginales, il me souvient d’avoir entendu un rat du dernier quadrille murmurer dans un gros soupir : — Moi aussi, j’aurais bien aimé mourir sage !
166. 6 en marbre branc, lisés ; en marbre blanc.
Cela n’empêche point que tels « scherzi » du divertissement final — Le petit chat blanc peut-être aient bien des chances d’être appréciés — grâce à leurs jeux harmoniques divers et l’invention mélodique toujours en éveil — comme de charmants exemples de « l’humour » musical. […] Aussi toutes ces cérémonies et danses de cour s’accordent-elles parfaitement avec les éléments classiques de l’œuvre : danses d’ensemble des fées, variations de la princesse Aurore, des masques italiens, la célèbre valse villageoise avec guirlandes et corbeilles, le « pas de la vision » et des nymphes, épisode de « ballet blanc » venant se mêler à l’action fastueusement colorée.