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12. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Errata du tome I. » pp. 241-242

207. 12. m’avoient s’emblé, lisés : m’avoient semblé.

13. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

La guerre étant terminée, les vainqueurs et les vaincus qui avoient souffert également de toutes les calamités qu’elle entraîne, ont dû célébrer le retour de la paix, et accompagner de leur musique guerrière les hymnes qu’ils adressoient aux dieux protecteurs de leur pays. […] Pour corriger le désavantage de cette position, que dévoient faire des parents qui n’avoient qu’un métier souvent peu productif et qui vouloient néanmoins laisser à leurs enfans des établissemens avantageux ?

14. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76

Ils avoient étudié les goûts variés de leurs protecteurs, dont ils connoissoient l’amour pour le luxe, la magnificence, et généralement pour tout ce qui portoit l’empreinte du beau. […] je l’ignore ; mais ce que je sais parfaitement, c’est que les premiers sujets qui avoient fixé l’amour et les applaudissemens du public pendant trente années, n’obtenoient que 3000 liv. de retraite.

15. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Ils y parurent en foule ; on vit éclore de nouveaux chefs-d’oeuvre ; les récompenses et les distinctions excitèrent l’émulation des hommes de génie, enfin ils firent pour Florence ce que leurs prédécesseurs avoient fait jadis pour Athènes, et pour Rome. […] La France donna le ton à l’Europe, et son exemple enfanta par tout des hommes célèbres, que leur mérite naturalisoit, et qui avoient part aux bienfaits et aux distinctions que Louis quatorze accordoit à la sublimité du génie avec autant, de discernement que de magnificence. […] Toutes ces merveilles avoient été préparées par deux grands hommes, Richelieu et Mazari. […] Ces arts enfans du plaisir et de la gaité avoient renoncé aux principes qui leur donnèrent naissance. […] Les artistes avoient fait l’impossible pour l’embellir.

16. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

on trouvoit encore dans ces magasins des masques de femmes tout, aussi volumineux, mais non pas si laids ; ils servoient à de jeunes acteurs, qui avoient une voix douce et agréable ; car il n’est fait aucune mention dans les écrits des anciens des noms des femmes dont les talens avoient embelli la scène ; ils ne parlent que d’Ampuse, de Tymèle, et de Dyonisia, célèbres pantomimes ; elles s’attachoient à peindre la volupté ; plusieurs auteurs assurent qu’excitées par les applaudissemens que leur prodiguoient les jeunes gens, elles avoient porté la pefection de leur jeu au dernier période d’indécence.

17. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Lully, qui dès sa premiere jeunesse s’étoit attaché à la Cour de Louis le Grand, oublia en quelque façon sa Patrie, & fit si bien par ses travaux que la France triompha sans peine & pour toûjours de l’Italie, par le charme de ces mêmes spectacles que Rome & Venise avoient inventez. […] Les femmes qui depuis quelque tems avoient été admises dans les Bales de l’Opera, contribuerent beaucoup à la magnificence du spectacle. […] Les jeunes Danseurs qui avoient des talents s’animerent d’une juste émulation pour remplir cette place.

18. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

., si nous demeurons dans la vérité et si la vérité demeure en nous, tenons-nous attachés à ce qui est vrai, plutôt qu’à ce qui est selon la coutume. » Saint Jean Chrysostôme expliquant à son peuple l’endroit de la Genèse, où il est parlé du mariage de Jacob avec Rachel, (c. 29.) en prend occasion de parler contre les danses et les autres désordres qui avoient lieu de son temps aux noces, et qui étoient autorisés par la coutume. […] Cependant, le lendemain on vint lui dire que quelques-uns de ceux même qui l’avoient écouté, murmuroient encore, et que la coutume avoit tant d’empire sur eux, qu’ils disoient entre eux : Pourquoi nous ôter présentement ce qu’on nous a souffert depuis si long-temps ? […] « Je leur dis que la meilleure et la plus courte réponse que je pourrai faire à ceux qui parloient ainsi, étoit de leur dire : Otons au moins présentement ce qu’il y a si longtemps qu’on auroit dû ôter. » Ce saint, repassant sous les yeux de Dieu ses égaremens passés, gémit en particulier sur ceux dans lesquels les mauvaises coutumes l’avoient entraîné ; et en déplorant son propre malheur, il déplore en même temps celui de tant de mauvais chrétiens qui croient pouvoir faire innocemment ce qui paroît autorisé par la coutume, et qui par là se perdent sans y penser. […] On accusoit les chrétiens de ne pas célébrer, comme ils devoient, la naissance des empereurs, ou les victoires qu’ils avoient remportées sur leurs ennemis. […] » Et pour montrer que les empereurs n’avoient pas de sujets plus fidèles et plus remplis de respect et d’amour pour eux que les chrétiens, Tertullien ajoute peu après : (c. 39.)

19. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Si les ouvrages de Denis d’Halicarnasse, de Rufus, et autres écrivains de l’antiquité n’avoient point été ensevelis sous les ruines de Rome, nous serions mieux instruits, et nous pourrions parcourir les routes tortueuses d’un dédale tracé depuis, par des mains inéxpérimentées, sans courrir les risques de nous égarer. […] Batyle et Pylade passoient pour les inventeurs de la pantomime ; mais c’est une erreur ; cet art étoit connu chez les Grecs ; Ampuse et Prothée l’avoient porté à sa perfection ; il est donc plus vrai de dire que Batyle et Pylade firent revivre cet art, et qu’ils l’introduisirent chez les Romains. Je veux croire qu’ils avoient du talent, qu’ils gesticuloient convenablement, mais qu’ils ignoroient absolument la danse.

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