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155. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Il est encore nécessaire de doubler ensuite le frappement pour s’accoutumer à tenir ce mouvement qui est exact, avec celui de l’exécution des tems simples de la danse, et que l’on doit suivre en dansant, dans les mouvemens de contredanse ; et aussitôt que l’on s’est assuré d’un tems ou pas de la danse, il est essentiel d’en régler le mouvement par celui de la musique, en exprimant les tems de sa mesure, et en commençant par des airs simples ; il faut que les tems soient distincts pour aider à l’exécution de ceux de la danse ; que les airs soient variés progressivement, afin d’accoutumer l’oreille à toutes les difficultés qui existent dans la composition des airs nouveaux auxquels on resterait, pour ainsi dire, sourd si on ne s’y était préparé, et l’on romprait alors toute exécution ; ce qui arriverait indubitablement, si l’on apprenait à danser sans les règles de la musique, ou en se bornant à des airs faciles et anciens, qui diffèrent considérablement de la plupart des airs nouveaux pour le genre de composition. […] Cet inconvénient se fait souvent sentir quand plusieurs élèves apprennent ensemble.

156. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

Un compositeur de musique devroit savoir la danse, ou du moins connoître le temps et la possibilité des mouvemens qui sont propres à chaque genre, à chaque caractère, et à chaque passion, pour pouvoir ajuster des traits convenables à toutes les situations que le danseur peut peindre successivement ; mais, loin de s’attacher aux premiers élémens de cet art, et d’en apprendre la théorie, il fuit le maître de ballets, il imagine que son art l’éléve et lui donne le pas sur la danse ; je ne le lui disputerai pas, quoiqu’il n’y ait que la supériorité, et non la nature du talent qui puisse mériter des préséances et des distinctions.

157. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Un Compositeur de Musique devroit savoir la Danse, on du moins connoître les temps & la possibilité des mouvements qui sont propres à chaque genre, à chaque caractere & à chaque passion, pour pouvoir ajuster des traits convenables à toutes les situations que le Danseur peut peindre successivement ; mais loin de s’attacher aux premiers éléments de cet Art & d’en apprendre la théorie, il fuit le Maître de Ballets ; il s’imagine que son Art l’éleve & lui donne le pas sur la Danse.

158. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Je pensais être le premier à m’être occupé de Viganò et la présente étude était déjà presque terminée quand j’appris que M. 

159. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

C’était le général X…, l’un des aides-de-camp des princes… La reine avait appris ce qui se préparait… Or, une tête humaine était à la veille de tomber, celle du régicide Meunier, condamné à la peine capitale par la Chambre des pairs pour avoir tiré sur Louis-Philippe… Et la pauvre femme, épouvantée à l’idée de voir un simulacre de tête tranchée bondir sur le plancher, envoyait supplier nos gentlemen de renoncer à leur lugubre plaisanterie.

160. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Un jour on apprenait que le principal coupable était un Corse, nommé Fieschi, le lendemain qu’il avait deux complices à physionomie étrange, Pépin et Morcy, un autre jour on lui découvrait une maîtresse, une pauvre fille, borgne et contrefaite, Nina Lassave.

161. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Ainsi Lully appliquait tous les efforts de son génie au récitatif, qui était le grand fond de son spectacle ; ses airs de mouvement, pour peu qu’ils fussent différents de la déclamation ordinaire, faisaient une diversion agréable avec la langueur inséparable d’un trop long récitatif ; et par cette seule raison, ils étaient constamment applaudis : les acteurs les apprenaient d’ailleurs sans beaucoup de peine, et le public les retenait avec facilité.

162. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Les gazettes mondaines annonçaient que « la charmante comtesse de L… l’apprenait pour l’exécuter à l’une de ses fêtes les plus prochaines ».

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