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94. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 mai. Le répertoire : « La Tragédie de Salomé ». »

Wague pour camoufler sa taille quelque peu exiguë ; offrir un hommage personnel aux vingt-cinq bonnes danseuses qui figurent sur le programme ; puis, en désertant un instant l’Opéra, minuter quelques observations sur une singulière petite danseuse en bronze jaune, Nyota-Nyoka, qui croit reconstituer des bas-reliefs de Sakkarah, se trompe en le croyant, mais souvent d’une manière bien charmante.

95. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 31 juillet. Notes de vacances sur quelques souvenirs de la saison. »

Ainsi Mlle Daunt, protagoniste de la Chasse, peut-elle s’offrir le luxe de faire de la rythmique.

96. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

Je vois évidemment que, si elle eût été remplie, le Théâtre m’eût offert dans ce moment le tableau de Danse le plus noble, le plus vif, le mieux lié à l’action principale. […] Elle n’en offre pas même l’ombre.

97. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Il détache une rose de son chapeau ; il l’offre à Julie ; elle l’accepte avec plaisir ; il ose lui baiser la main, et il se sépare d’elle pour rejoindre ses camarades. […] Le Bailli saisit cette circonstance, il offre sa main pour Julie : cette proposition est rejettée avec mépris.

98. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »

Un champ plus vaste et moins stérile s’offre aujourd’hui à vos regards.

99. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »

L’Opéra vient d’offrir au public plusieurs soirées composées intégralement de danses, comme cela s’était fait de tout temps à Moscou ou à Petrograd.

100. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du samedi 18 avril 1671 »

Ensuite, le Dieu, se patronne En la Nourrice de Pomone, Qui, sur Elle, avait plein pouvoir, Afin de la mieux décevoir, Or, cette Vieille dépitée De voir sa figure empruntée Par Vertumne qu’elle aime, aussi, Et qui, d’elle, n’a nul souci, Veut découvrir le Pot aux Roses : Mais quittant ses métamorphoses, Il reprend, lors, son natureau De jeune & charmant Damoiseau, Et fait offre à cette Déesse, De son cœur, avec tant d’adresse, Qua, par un Sort assez plaisant, Elle en accepte le Présent, Et qui paressait n’aguiére, Envers Monsieur Amour son frère.

101. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Ses dîners qu’il offrit, selon les époques, au Café de Paris, à la Maison Dorée, dans son appartement de la rue Taitbout, ou dans sa résidence d’Auteuil, à la Tuilerie, étaient fameux. […] Les livrets modèles, à ses yeux, étaient ceux de Scribe, parce qu’ils offraient « d’heureux prétextes de mises en scène originales et variées et d’ingénieux à-propos pour toutes ces dépenses justement exigées d’un directeur d’Opéra35 ». […] « Rien ne fut ménagé, dit Véron, pour donner de l’éclat à la mise en scène de ce bal ; les quadrilles furent des plus variés et des plus brillants, les travestissements offrirent de la nouveauté et une originalité comique. […] Le grand Véron eut en conséquence cette idée de génie, de satisfaire chez les gens le goût du spectacle pour les yeux à un tel degré que la musique n’arrivât plus à les incommoder et que l’Opéra leur offrît le même plaisir que Franconi. […] Les hommes sont plats et lâches ; les femmes s’offrent.

102. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Tout Ballet qui dénué d’intrigue, d’action vive & d’intérêt, ne me déploie que les beautés méchaniques de l’Art, & qui décoré d’un titre ne m’offre rien d’intelligible, ressemble à ces Portraits & à ces Tableaux que les premiers Peintres firent, au bas desquels ils étoient obligés d’écrire le nom des personnages qu’ils avoient voulu peindre, & l’action qu’ils devoient représenter ; tant l’imitation étoit imparfaite, le sentiment foiblement exprimé, la passion mal rendue, le dessein peu correct, & le coloris peu vraisemblable. […] L’Acte des Fleurs ; l’Acte d’Eglé dans les Talents Lyriques ; le Prologue des Fêtes Grecques & Romaines ; l’Acte Turc de l’Europe galante ; un Acte entr’autres de Castor & Pollux, & quantité d’autres, où la danse est, ou peut être mise en action avec facilité & sans effort de génie de la part du Compositeur, m’offrent véritablement des Ballets agréables & très-intéressants ; mais les Danses figurées qui ne disent rien ; qui ne présentent aucun sujet ; qui ne portent aucun caractere ; qui ne me tracent point une intrigue suivie & raisonnée ; qui ne font point partie du Drame & qui tombent, pour ainsi parler, des nues, ne sont à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissements de Danse, & qui ne me déploient que les mouvements compassés des difficultés méchaniques de l’Art.

103. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Madame Catalani en offre un exemple fameux. […] « Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens ; notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des temps à compter, et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas et d’une petite quantité de notes, offre une multitude d’enchaînements et de traits variés ; le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle (c). » [NdE J.  […] « Ces deux arts sont frères, et se tiennent par la main ; les accents tendres et harmonieux de l’un excitent les mouvements agréables et expressifs de l’autre ; leurs effets réunis offrent aux yeux et aux oreilles des tableaux animés ; ces sons portent au cœur les images intéressantes qui les ont affectés ; le cœur les communique à l’âme ; et le plaisir qui résulte de l’harmonie et de l’intelligence de ces deux arts, enchaîne le spectateur, et lui fait éprouver ce que la volupté a de plus séduisant. » [NdE J. 

104. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Entassez, tant qu’il vous plaira, ces foibles monumens de la gloire de nos danseurs célèbres ; je n’y vois, et l’on n’y verra que le premier trait, ou la première pensée de leurs talens ; je n’y distinguerai que des beautés éparses, sans ensemble, sans coloris ; les grands traits en seront effacés ; les proportions, les contours agréables ne frapperont point mes yeux ; j’appercevrai seulement des vestiges et des traces d’une action dans les pieds, que n’accompagneront ni les attitudes du corps, ni les positions des bras, ni l’expression des têtes ; en un mot, vous ne m’offrirez qu’une toile sur la quelle vous aurez conservé quelques traits épars de différens maîtres. » J’ai appris, Monsieur, la Chorégraphie, et je l’ai oubliée ; si je la croyois utile à mes progrès, je l’apprendrois de nouveau. […] que d’observations neuves, et combien de traités instructifs sortiroient de la société, si l’émulation des membres étoit éguillonnée et réveillée par les travaux qui leur seroient offerts ! […] Plan géométral, plan d’élévation, description fidèle de ces plans, tout se présenteroit à l’œil, tout instruiroit des attitudes du corps, de l’expression des têtes, des contours des bras, de la position des jambes, de l’élégance du vêtement, de la vérité du costume ; en un mot un tel ouvrage soutenû du crayon et du burin de ces deux illustres artistes, seroit une source où l’on pourroit puiser, et je le regarderois comme les archives de tout ce que notre art peut offrir de lumineux, d’intéressant et de beau.

105. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Entassez, tant qu’il vous plaira, ces foibles monuments de la gloire de nos Danseurs célebres ; je n’y vois & l’on n’y verra que le premier crayon, ou la premiere pensée de leurs talents ; je n’y distinguerai que des beautés éparses, sans ensemble, sans coloris ; les grands traits en seront effacés ; les proportions, les contours agréables ne frapperont point mes yeux ; j’appercevrai seulement des vestiges & des traces d’une action dans les pieds que n’accompagneront ni les attitudes du corps, ni les positions des bras, ni l’expression des têtes ; en un mot, vous ne m’offrirez que l’ombre imparfaite du mérite supérieur, & qu’une copie froide & muette d’originaux inimitables. » J’ai appris, Monsieur, la Chorégraphie & je l’ai oubliée ; si je la croyois utile à mes progrès je l’apprendrois de nouveau. […] Que d’observations instructives, & combien de traités admirables émaneroient & sortiroient de la Société qu’ils forment, si leur émulation étoit aiguillonnée & réveillée par les travaux qui leur seroient offerts ! […] Plan géométral, plan d’élévation, description fidelle de ces plans, tout se présenteroit à l’œil avec les traits du goût & du génie ; tout instruiroit, les attitudes du corps, l’expression des têtes, les contours des bras, la position des jambes, l’élégance du vêtement, la vérité du costume ; en un mot, un tel ouvrage soutenu du crayon & du burin de ces deux illustres Artistes seroit une source où l’on pourroit puiser, & je le regarderois comme les archives de tout ce que notre Art peut offrir de lumineux, d’intéressant & de beau.

106. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »

Hymen, sans se découvrir, offre de partir pour Athènes, se flatte d’en démêler la route, et promet de hâter son retour.

107. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

Cette manière de danser en nombre trop multiplié ou indéterminé, est celle qui le plus particulièrement a détruit et détruit chaque jour ce que la danse offre de beau et d’agréable ; c’est cette mauvaise habitude qui a fait renoncer les compositeurs à l’invention de nouvelles figures, par l’impossibilité qu’il y aurait de les faire comprendre à tant de danseurs à la fois, et dont le nombre indéterminé ne s’accorderait plus avec la combinaison de beaucoup de ces nouvelles figures ; c’est encore cette mauvaise habitude qui force le danseur à devier de tous les principes et l’oblige, en quelque sorte, à marcher au lieu de danser.

108. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Les fêtes publiques, les cérémonies religieuses offraient toujours chez les anciens le mélange de la poésie et de la musique. […] La première année offrit un bénéfice de 47,000 fr. ; la seconde, un déficit de 143,711 fr. […] L’égalité règne à l’Opéra, et peut-être le spectacle d’un tel public offre-t-il autant d’attraits que les magnificences de la scène. […] Le foyer offre surtout un coup d’œil digne d’appeler toute l’attention de l’observateur. […] Cependant, les répétitions générales de l’Opéra offrent un spectacle tout émaillé de ravissantes : bigarrures.

109. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Le vieux marquis est un ancien beau de 1830, qui a conservé de son époque un parfum de bonne compagnie qui n’est pas désagréable, il appelle les femmes « belle dame », les compare aux roses du printemps et leur offre des bonbons contre la toux.

110. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre I. Des Ballets Ambulatoires »

Quatre Ambassadeurs, au nom des quatre Parties du Monde, ayant appris la Béatification d’Ignace de Loyola, pour reconnaître les bienfaits que toutes les Parties du Monde avaient reçus de lui, venaient lui faire hommage, et lui offrir des présents, avec les respects des Royaumes et des Provinces de chacune de ces Parties.

111. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Tous ces tableaux offrent le triomphe de l’amitié, et s’ils ne sont pas d’un coloris aussi vif que ceux de l’amour, Ils en sont peut-être plus tendres et plus touchans. […] La décoration représente la mer ; les deux cotés du théâtre offrent l’aspect de deux rochers, qui de loin paroîssent se réunir ; ils partagent les isles Cyanées. […] Ce vaisseau offre un grand grouppe pyramidé ; il vogue par un vent favorable, et disparoît bientôt.

112. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

J’avoue, que pour y parvenir il faut une sagacité réelle ; car, sans réflexion et sans étude, il n’est pas possible d’appliquer les principes selon les genres divers de conformation, et les dégrés différens d’aptitude : on ne peut saisir d’un coup d’œil ce qui convient à l’un, ce qui ne sauroit convenir à l’autre, et l’on ne varie point enfin ses leçons à proportion des diversités que la nature ou que l’habitude, souvent plus rébelle que la nature même, nous offre et nous présente. […] Ce jour est exactement, Monsieur, le clair-obscur de la danse : car, si les tems de l’entrechat ne sont ni coupés, ni battus, et qu’ils soient au contraire frottés et roulés, l’un sur l’autre, il n’y aura point de clair qui fasse valoir les ombres, et les jambes trop réunies n’offriront qu’une masse indistincte et sans effet1 ; ils ont peu d’adresse, parce qu’ils comptent trop sur leurs forces, et que cette même force s’oppose en eux à la souplesse et à l’aisance.

113. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’Opéra. »

Vous m’offrez le spectacle de votre sensibilité sincère.

114. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 janvier. « Cydalise et le Chèvre-pied ». »

On ne nous a offert ni le commentaire savant d’un archiviste-paléographe sur les mémoires du duc de Saint-Simon ni un manuel pour reconnaître le style Mansart.

115. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Presentazione — Nota al testo »

Per quanto riguarda la nomenclatura dei passi di danza che danno ai capitoli i titoli, Magri offre una doppia terminologia, in italiano e in francese, precisando: «daremo loro quel nome, con cui si sentono per ordinario nominare, essendo di maggior numero in Francese» (G.

116. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Le projet n’était pas impraticable, mais il offrait de grandes difficultés à vaincre, partant de grosses dépenses. « Cela ne fait rien, dit-il, ce sera du travail pour les gens du pays. ».

117. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

J’avoue que pour y parvenir il faut une sagacité réelle, car sans réflexion & sans étude, il n’est pas possible d’appliquer les principes selon les genres divers de conformation, & les degrés différents d’aptitude ; on ne peut saisir d’un coup d’œil ce qui convient à l’un, ce qui ne sauroit convenir à l’autre, & l’on ne varie point enfin ses leçons à proportion des diversités que la nature ou que l’habitude souvent plus rebelle que la nature même, nous offre & nous présente. […] Ils sont nerveux, vifs & brillants dans les choses qui tiennent plus de la force que de l’adresse ; nerveux & légers, attendu la direction de leurs faisceaux musculeux, & vu la consistance & la résistance de leurs ligaments articulaires ; vifs, parce qu’ils croisent plus du bas que du haut, & qu’ayant par cette raison peu de chemin à faire pour battre les temps, ils les passent avec plus de vîtesse ; brillants, parce que le jour perce entre les parties qui se croisent & se décroisent ; ce jour est exactement, Monsieur, le clair-obscur de la Danse, car si les temps de l’entrechat ne sont ni coupés ni battus, & qu’ils soient au contraire frottés & roulés l’un sur l’autre, il n’y aura point de clair qui fasse valoir les ombres, & les jambes trop réunies n’offriront qu’une masse indistincte & sans effet ; ils ont peu d’adresse, parce qu’ils comptent trop sur leurs forces, & que cette même force s’oppose en eux à la souplesse & à l’aisance : leur vigueur les abandonne-t-elle un instant ?

118. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Des jardiniers y cultivaient à grands frais des fleurs rares que le galant propriétaire était fier de pouvoir offrir, au cœur de l’hiver, à ses nombreuses amies. […] Le 30 mars, il offrait à Fanny des « bagatelles » renfermées dans un carton, probablement des dentelles. […] Le voyage à Berlin offrait des avantages que l’amour de Gentz ne pouvait remplacer. […] Je n’avais à lui offrir ni jeunesse, ni beauté, ni richesse, rien de ce qui pouvait captiver une jeune fille et, qui plus est, une personne appartenant au théâtre. […] Un seul regard de tes yeux a plus de prix pour moi que tout ce que le monde aurait encore à m’offrir. » Ce n’est pas seulement de la poésie qui envahit à présent l’âme et les lettres de Gentz.

119. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

En avant, la jambe doit arriver à la même position qu’offre la fig. 

120. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118

Il n’y a que trop de gens qui, abusant de l’ingénuité du peuple, pour s’emparer de son vœu, foulant aux pieds la raison et outrageant le mérite, savent adroitement se servir du penchant naturel qu’a l’homme d’être imitateur, de courir où il voit les autres se porter, de répéter ce qu’il entend dire, surtout de la bouche des savants ou des grands qu’il suppose plus sages que lui, et aux opinions desquels il s’asservit par cette raison, religieusement ; et comme les plaisirs qui s’offrent aux yeux sont plus faciles à comprendre que ceux qui frappent l’esprit, ces gens abusent de l’ascendant qu’ils ont pris ; mais ces prestiges artificieux et trompeurs n’ont pas une longue durée.

121. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

La saison n’offrit rien de remarquable. […] Pourquoi Lumsley n’avait-il pas offert une place à Fanny Elssler plutôt qu’à Lucile Grahn ou qu’à Fanny Cerrito dans le fameux quatuor ? […] Les Magyars oublièrent en sa présence leurs rancunes, violentes alors, contre les Autrichiens ; ils offrirent à la Viennoise un banquet où ils burent du champagne et du tokay dans ses souliers de danse. […] C’est là cependant que Fanny reçut en 1846 un hommage extraordinaire sous la forme d’un poème qui lui fut offert, en une plaquette de luxe, par un groupe d’admirateurs italiens. […] Le travail terminé, les organisateurs furent pris de scrupules et crurent devoir demander au pape-roi l’autorisation d’offrir un diadème à une danseuse.

122. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Il le suivait dans ses voyages ; il aidait à le distraire aux heures de fatigue ou de solitude ; il jouait aux cartes avec lui ; il veillait à ce que les tabatières offertes au créateur de la symphonie par ses admirateurs fussent toujours garnies d’un produit de choix. […] Berlin n’offrait aucune ressource à une danseuse pour l’achèvement de son éducation artistique. […] Les applaudissements des Berlinois et les broches offertes par le roi ne signifiaient pas grand’chose. […] Après avoir pleuré très sincèrement la mort de Gentz, Fanny n’avait pas repoussé les consolations que lui offrait un de ses camarades de l’Opéra de Berlin, le danseur Stuhlmuller, et les suites de cette liaison allaient lui interdire pour un certain temps l’exercice de sa profession.

123. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

nous offrons à Jésus-Christ pour ses bienfaits les impuretés du théâtre, (ou des danses et nous lui immolons pour victimes des divertissemens très-honteux ! […] … Voilà sans doute une belle manière de lui rendre tout ce qu’il a fait et souffert pour nous, qu’après avoir été rachetés par sa mort, nous lui offrions une vie si criminelle !

124. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Après la représentation, il y eut un grand banquet, offert par le comité des fêtes. […] … — les cadeaux qu’on lui offrait… Pendant que nous étions à Mexico, j’eus l’occasion de donner un chèque payable à New-York, pour quelques bibelots que j’avais achetés.

125. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Le bonhomme était sincère et touchant, au bout du compte, et quand les autres domestiques eurent enlevé le couvert, je n’ai pu résister au désir de lui offrir une tasse de café pour prolonger la conversation. […] Quand le thé fut prêt, je pensai encore à ce jeune voyageur qui se morfondait dans sa voiture, et je résolus d’aller lui en offrir une tasse.

126. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

Imiter, contrefaire, tout en dansant, les pas, les attitudes, les manières ingénues, badines, et parfois grossières de l’habitant des campagnes qui, au son de ses instruments rustiques, se livre sans nulle retenue aux plaisirs de la danse et à des jeux que partage, avec une gaieté franche, sa compagne chérie ou son amante, c’est offrir le tableau du genre pastoral.

127. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »

La rose Iris se développe dans l’espace, s’épanouit en arabesques, portée par les bras tendus de son danseur, érigée en trophée, offerte en holocauste.

128. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

Leurs ouvrages immortels offrent à la peinture et à la danse une foule de tableaux que les traducteurs modernes ont défigurés.

129. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23

Avec un petit grain d’habileté Elles charmeront de vieilles figures Qui leur offriront hôtels et voitures, Avec un laquais de blanc cravaté ; Dans un clair étui de gaze et de soie Leur corps mollissant se dessinera, Et la Galerie, aux soirs d’Opéra, Se pâmera, rien qu’à les voir, de joie… *** Oh !

130. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

L’étendue et la longueur des parties doivent déterminer les contours et les déploiemens, sans cette précaution, plus d’ensemble, plus d’harmonie, plus de tranquillité et plus de graces ; les parties sans cesse désunies et toujours distantes jetteront le corps dans des positions fausses et désagréables, et la danse dénuée de ses justes proportions, ressemblera à l’action de ces pantins, dont les mouvemens ouverts et disloqués n’offrent que la charge grossière des mouvemens harmonieux que les bons danseurs doivent avoir. […] Ces deux arts sont frères et se tiennent par la main ; les accents tendres et harmonieux de l’un excitent les mouvemens agréables et expressifs de l’autre ; leurs effets réunis offrent aux yeux et aux oreilles, des tableaux animés ; ces sens portent au cœur les images intéressantes qui les ont affectés ; le cœur, les communique à l’ame, et le plaisir qui résulte de l’harmonie et de l’intelligence de ces deux arts, enchaîne le spectateur et lui fait éprouver ce que la volupté a de plus séduisant. […] Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens : Notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des doubles croches et des triples croches, des temps à compter et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas, et d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchainemens et de traits variés : Le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle.

131. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Sans cette précaution, plus d’ensemble, plus d’harmonie, plus de tranquillité & plus de graces ; les parties sans cesse désunies & toujours distantes jetteront le corps dans des positions fausses & désagréables, & la Danse dénuée de ses justes proportions ressemblera à l’action de ces Pantins dont les mouvements ouverts & disloqués n’offrent que la charge grossiere des mouvements harmonieux que les bons Danseurs doivent avoir. […] Ces deux Arts sont freres ; les accents tendres & harmonieux de l’un excite les mouvements agréables & expressifs de l’autre ; leurs talents réunis offrent aux yeux & aux oreilles les tableaux animés du sentiment ; ces sens portent au cœur les images intéressantes qui les ont affectés ; le cœur les communique à l’ame & le plaisir qui résulte de l’harmonie & de l’intelligence de ces deux Arts enchaîne le Spectateur, & lui fait éprouver ce que la volupté a de plus séduisant. […] Il en est de la Danse, comme de la Musique, & des Danseurs comme des Musiciens ; notre Art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la Musique l’est en notes ; mais nous avons des Octaves, des Rondes, des Blanches, des Noires, des Croches, des doubles Croches & des triples Croches ; des temps à compter & une mesure à suivre ; ce mêlange d’un petit nombre de pas & d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchaînements & de traits variés ; le goût & le génie trouvent toujours une source de nouveautés, en arrangeant & en retournant cette petite portion de notes & de pas de mille sens & de mille manieres différentes ; ce sont donc ces pas lents & soutenus, ces pas vifs & précipités, & ces temps plus ou moins ouverts qui forment cette diversité continuelle.

132. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Un peu plus d’un siècle plus tard, le docteur Véron arrêtait, en compagnie de Malitourne et de Roger de Beauvoir, le programme d’un souper de carnaval qu’il se proposait d’offrir à ses intimes dans les salons de la direction. […] La seconde enflamma tellement le cœur incandescent d’un gentilhomme à qui elle résistait, que ce dernier incendia la maison qu’habitait la cruelle, pour avoir l’occasion de l’emporter dans l’hôtel somptueux qu’il voulait lui offrir. […] Mademoiselle Peslin fut une des artistes qui, en compagnie de mesdemoiselles Guimard, Allard, Théodore et Heinel, vit sa statuette offerte à l’admiration publique à la suite d’une souscription faite parmi les habitués de l’Opéra.

133. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Non, Monsieur, le magasin de Ducreux ne fût jamais celui de la nature ; ses masques en offrent la charge et ne lui ressemblent point. […] quel contre-sens que celui qu’offre le dieu Pan et une partie des Faunes et des Silvains de sa suite, avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des masques bruns ! […] En apportant le même soin qu’elles, nous ne serons ni affreux ni désagréables, nous ne contracterons plus d’habitude vicieuse ; nous n’aurons plus de tics, et nous pourrons nous passer d’un masque qui, dans cette circonstance, aggrave le mal, sans le détruire : C’est un emplâtre qui dérobe aux yeux des imperfections, pour en offrir une constante et plus désagréable. […] Ici je vois de la conduite et du raisonnement, de la précision dans l’ensemble, de la vérité dans le costume, de la fidélité dans le trait historique, de la vie dans les figures, des caractères frappans et variés dans les têtes, et de l’expression partout ; c’est la nature qui m’est offerte pas les mains habiles de l’art : mais là, je ne vois que des tableaux aussi mal composés que dèsagréablement dessinés.

134. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

*** Quelques jours après cette aventure dont il avait eu connaissance, un jeune secrétaire d’ambassade, — gueux comme Job, — soupirait aux genoux de la danseuse : — Ce n’est pas moi qui vous offrirais jamais de l’argent ! […] Tenez, vous autres hommes, vous vous ressemblez tous ; vous offrez toujours ce qu’on ne peut ou ne veut pas accepter. […] offrez-moi une de vos dents : celle du milieu. […] L’avenir s’offrait à elle sous de riantes couleurs ; elle revint à Paris ; mais elle n’y revint pas seule : elle rapportait avec elle le germe d’une maladie mortelle.

135. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

La fête recommence, et après plusieurs pas adaptés au sujet et au caractère mâle et héroïque de ce genre, elle se termine par un pas de progression dont la dernière figure offre un grouppe pyramidal orné de tous les trophées de la victoire, propres à caractériser la pompe et la majesté qui règnoient dans les entrées et les fêtes triomphales des anciens. […] Clytemnestre, dont la vue de Cassandre a redoublé la haîne, paroît avec Egisthe ; elle lui offre d’une main sa couronne, et de l’autre un poignard avec la condition qu’il tranchera tout à la fois les jours de son époux et ceux de la fille de Priam. […] Le Grand Prêtre se prépare aux fonctions sacrées de son ministère ; déjà l’encens brûle, on lui présente les vases destinés aux libations ; mais le ciel en courroux ne répond a tous les vœux qui lui sont offerts que par des éclairs et des coups de tonnerre.

136. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

Car lorsque l’artiste est parvenu à filer, à pirouetter, le travail peut aussi le faire parvenir à tourner en arabesque, ou dans quelque autre attitude différente ; j’ai été le premier à m’écarter de la règle commune, et ayant de la facilité pour pirouetter, j’ai réussi avec quelque succès dans ces nouvelles pirouettes, dont la première est de filer trois tours, par exemple à la seconde, et de placer ensuite la jambe et les bras dans la position de l’arabesque qu’offrent la fig. 4 de la planc. 

137. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

La galerie jette déjà des regards soupçonneux sur lui ; pris au piége, il ne trouve pas d’autre porte de sortie que d’offrir un cachemire en remplacement.

138. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

Sur ce, mon vieux, je te laisse… Voilà un quadrille, je vais me l’offrir, — à moins que tu ne veuilles me servir de cavalier.

139. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Les forcer au travail, leur offrir perpétuellement les modèles qu’ils doivent suivre, et les exercer pour les rompre au théâtre : 2°.

140. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

La Lorette émancipée offre des traits tellement divergents, que nous les retrouverons épars dans tous les chapitres de cette esquisse physiologique. […] Elle offre dans les petites affiches de voyager avec une famille anglaise. […] Il offre de prouver que depuis deux mois il mange exclusivement des pilons ; et il ajoute que toutes les jurisprudences de table d’hôte ont décidé que les ailes de poulet devaient être données de préférence, sans distinction d’âge ni de sexe, aux plus anciens pensionnaires. […] Écrivez à une Lorette : Je vous offre pour la vie un cœur constant, L’épître court les chances de rester sans réponse. Écrivez : Je vous offre pour l’éternité une flamme vivace, Il peut se faire que le facteur vous rapporte votre pétition sans réponse.

141. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Depuis cette époque, le lac n’offrit plus un seul poisson à la ligne ou aux filets du pêcheur. » Les Nixen-Brunnen, ou fontaines des Ondines, abondent dans toute l’Allemagne, et les récits bizarres qui se rapportent à leur existence rempliraient un volume. […] C’est ici que s’ouvrent les portes du monde enchanté habité par les Ondines, le royaume de la reine Hydrola, — nom que nous aurions volontiers échangé pour un autre, — mais qui n’a rien d’extraordinaire et de blessant pour les oreilles britanniques, et qui d’ailleurs, dans un ballet mimique où l’orchestre seul a la parole, offre infiniment peu d’inconvénients.

142. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Je conviens que l’idolâtrie n’ayant plus lieu parmi nous, les danses d’aujourd’hui n’en sont pas une suite ; mais outre que l’origine qu’elles ont eue, puisqu’on reconnoît qu’elles ont été établies d’abord pour honorer les fausses divinités, devoit seule suffire pour en inspirer de l’éloignement à des chrétiens, ces danses n’étoient infectées d’idolâtrie, que parce qu’elles venoient après les sacrifices offerts aux idoles, et non pas qu’elles fussent elles-mêmes mêlées à un culte idolâtre : aussi, cette raison n’entroit pour rien dans les motifs par lesquels les saints Pères de l’Eglise attaquoient la danse.

143. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Des femmes font entrer dans le mortier quelques-uns de leurs amis : un d’eux, qu’on a pilé, apperçoit dans la foule une jeune Paysane très-jolie ; il offre une somme, afin qu’elle éprouve aussi l’heureux expédient ; & bientôt on la voit paraître vêtue en Duchesse.

144. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

Elle m’a toujours semblé offrir une vérité matérielle dont il est aisé de se rendre compte.

145. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Je vous avoüe franchemeut que les spectacles des anciens n’offrent à ma raison qu’une anamorphose ambiguë, et que je n’y comprends rien.

146. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74

Créon profite du désordre qui règne dans l’âme de Jason, pour achever de triompher de ses scrupules ; il lui offre son trône et la main de Créuse, à condition qu’il renverra Médée.

147. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre second. Étude des jambes » pp. 40-51

Comme cet artiste n’aura pas aussi une grande vigueur, il sera obligé alors, comme je l’ai déjà dit, de recourir aux moyens qu’offrent les cous-de-pied quoique son entrechat ne soit pas aussi brillant, il sera plus correct et plus gracieux.

148. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

Les femmes s’offrent des notes fausses à bouche que veux-tu.

149. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

Effectivement, quatre dames effectuent leur sortie ; elles sont sur-le-champ entourées ; trois d’entre elles prennent des bras qui leur sont offerts, montent en voiture ou partent à pied, la quatrième s’en va seule.

150. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

L’acte des Fleurs, l’acte d’Eglé dans les talens lyriques, le prologue des fêtes Grecques et Romaines, l’acte Turc de l’Europe galante, un acte entre autres de Castor et Pollux, et quantité d’autres où la danse est ou peut être mise en action avec facilité, et sans effort de génie de la part du compositeur, m’offrent véritablement des ballets agréables et très-intéressans ; mais ces danses figurées qui ne disent rien, qui ne présentent aucun sujet, qui ne portent aucun caractère, qui ne me tracent point une intrigue suivie et raisonnée ; qui ne font point partie du drame, et qui tombent, pour ainsi dire, des nues, ne sont à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissemens de danse, et qui ne déploient que les mouvemens compassés et les difficultés mécaniques de l’art.

151. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Le goût cessa de présider aux productions des arts ; les théatres n’eurent plus de modèles et les spectacles n’offrirent que les tableaux dégoûtants de la crapule, et du libertinage ; les Romains perdirent leur moralité ; les grands associèrent leurs débauches à celles de ces bas farceurs, les dames Romaines, et leurs filles joüoient avec eux les scènes les plus indécentes, et se prostituèrent sans aucun ménagement, libère successeur farouche d’Auguste n’aimoit ni les talons, ni les théâtres ; il chassa de Rome tous les Baladins, et fit fermer les théâtres ; mais la passion éffrénée que les Grands avoient pour les représentations licencieuses, les détermina à donner azile dans leurs palais à tous ces crapuleux histrions.

152. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX [X] » pp. 97-106

Nous n’éstimons les arts, qu’autant qu’ils nous offrent l’imitation de la nature.

153. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

On dirait à le voir si léger, si fidèle, Que c’est avec ton pied, ou, mieux, avec ton aile, Que, pour me l’offrir, tu l’as dessiné.

154. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Non, Monsieur, le Magasin de Ducreux ne fut jamais celui de la nature ; ses masques en offrent la charge & ne lui ressemblent point. […] Quel contre-sens que celui qu’offrent le Dieu Pan & une partie des Faunes & des Sylvains de sa suite avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des masques bruns ! […] Ici je vois de la conduite & du raisonnement, de la précision dans l’Ensemble, de la vérité dans le Costume, de la fidélité dans le trait historique, de la vie dans les figures, des caracteres frappants & variés dans les têtes, & de l’expression par-tout ; c’est la nature qui m’est offerte par les mains habiles de l’Art : mais là je ne vois que des Tableaux aussi mal composés que désagréablement dessinés.

155. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

Olympiade, entre Euthryme fameux Athlete, & l’ombre de l’un des Compagnons d’Ulysse chez les Thémésiens, lequel fut assassiné dans la Ville de Thémese par les habitans, en revenant du siége de Troie : les Dieux leur envoyerent pour punition une maladie épidémique, ce qui obligea les Thémésiens d’avoir recours à l’Oracle pour leur guérison, lequel prononça que pour appaiser les menaces de ce Héros, il faloit lui offrir pour victime tous les ans une fille vierge dans le temple au jour de sa mort, ce que les Thémésiens accomplirent pour un tems, & jusqu’à ce que Euthryme fameux Athlete les eût affranchi de ce tribut, en revenant des Jeux Olympiques où il avoit emporté le prix du combat avec des corroyes de cuir de bœuf, dont il se servit pour combattre le phantôme, qui étoit venu dans le temple pour enlever sa victime, laquelle fut donnée à cet Athlete, après l’avoir contraint au bruit des acclamations du peuple, de s’aller précipiter dans la riviere, en faisant des gémissemens épouventables.

156. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

D’abord une lettre du fameux Gaetano Vestris qui offre un certain intérêt pour l’histoire de la danse sous la Révolution.

157. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Louis-Philippe et Marie-Amélie, peu prodigues en général d’amabilités envers les artistes, moins prodigues encore de leurs deniers, offrirent des cadeaux aux deux Elssler. […] Dans l’élan de sa joie et de sa reconnaissance, le directeur Solomé offrit aux deux sœurs une fête champêtre au village de la Forêt. […] Il n’avait pas attendu que Fanny fût hors de danger pour lui offrir un nouvel engagement aux conditions les plus séduisantes.

158. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

C’est sous ce premier aspect que s’offrit à son esprit un Spectacle Français de Chant et de Danse.

159. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Gautier, et voilà ce que lui offrait, avec, en plus, toute la magie des attraits de la femme, le ballet renouvelé par Fanny Elssler. […] Bientôt une occasion plus favorable s’offrit à elle de manifester sa puissance d’expression, lorsqu’elle créa la Chatte métamorphosée en femme, le 16 octobre 1837. […] Le public et la presse reconnurent que si le ballet offrait quelque intérêt, c’était à elle que revenait tout le mérite. […] Très entourée, très adulée, la sylphide donnait à ses amis des nouvelles de son séjour en Russie, d’où elle revenait ; elle portait des bijoux qui lui avaient été offerts par les souverains ; elle racontait son retour qui avait failli être tragique, les chevaux de sa berline ayant été précipités dans la Vistule.

160. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

On veut parler ici de celle du sieur Lepage, qu’on disait tout-haut n’être qu’un concordant, et qui était en effet la plus légère, la mieux timbrée et la moins lourde basse-taille que la nature eût encore offerte en France à l’art de nos Musiciens. […] On en a vu faire murmurer les ruisseaux dans l’orchestre et dans le parterre ; les y suivre des yeux et de la main ; aller chercher les zéphyrs et les échos dans les balcons et dans les loges où ils ne pouvaient être ; et laisser tranquillement pendant toute la lente durée de ces beaux chants, les berceaux et l’onde pure qu’offraient les côtés et le fonds du théâtre, sans leur donner le moindre signe de vie.

161. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Comme elles la fleur gigantesque ne s’offre pas consolante.

162. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Si quelqu’un étoit assez impie pour faire de l’église un lieu de débauche, ou même d’entretiens d’affaires temporelles ; pour faire d’un autel, sur lequel on offre le saint sacrifice, une table pour boire et pour manger, et des habits sacerdotaux des habits ordinaires ; qui est-ce qui ne seroit pas frappé de cette profanation, et ne s’en plaindroit pas hautement, quand même il ne feroit pas d’ailleurs profession d’une grande piété ?

163. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Ce n’est qu’aux gens du commun que j’offre mon projet, non que je m’imagine que les gens de condition soient plus heureux lorsqu’ils sont mariés ; mais parce qu’on m’a dit qu’il était d’usage parmi eux de ne point contredire leur épouse, qui, de son côté, s’inquiète peu des actions de Monsieur ; on se quitte lorsqu’on s’ennuie, chacun prend un hôtel séparé, & vit au gré de ses caprices : on appelle cela, je crois, le bon ton.

164. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

C’est vainement que j’offris vingt cinq guinées pour me procurer cette machine ingénieuse.

165. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Un alcazar moresque s’élève avec ses superpositions de terrasses du milieu des caroubiers, des lauriers roses, des myrtes, des grenadiers, des orangers, et de tout ce que la flore espagnole peut offrir de plus splendide et de plus parfumé. — Quand le diable se mêle d’être architecte, il n’y va pas de main morte ! […] L’offre étant acceptée, l’écolier va pour s’emparer du bras de la maîtresse de la maison, afin de pouvoir s’expliquer avec elle ; mais la veuve, devinant sans doute ses intentions, présente vivement sa main à don Gil, — et tout le monde se rend à la foire.

166. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Ces deux écoles offraient même un piquant contraste : Vestris enseignait la grâce, la séduction ; c’était un sensualiste ; il exigeait des sourires provocants, des poses, des attitudes presque sans décence et sans pudeur… L’école, le style, le langage de M. […] … la lascive Italie D’un ciel plus enflammé t’offrira la splendeur Et des cris plus bruyants, mais aux sens avilie Elle comprendra peu de ta danse ennoblie L’angélique pudeur.

167. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Je leur offris cependant, comme je l’ai déjà dit, 40 000 francs par an. […] La salle offrait un beau coup d’œil.

168. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Mais il est certain que des moyens nouveaux s’offrent à l’art du théâtre, et miss Loïe Fuller aura apporté là sa forte part de contribution.

169. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

monsieur, ces présente n’étaient pas offerts de bonne amitié !

170. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

S… » Le comte, frappé de cette lettre stoïque, offrit le moment de fièvre demandé et une paire de boucles d’oreilles estimées quatre-vingt mille francs.

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