Pendant l’intervalle de tous ces incendies, les arts se perfectionnoient ; c’est au milieu des flammes, des ruines et des décombres que le génie s’éleva, et que des hommes célébrés enfantèrent des ouvrages faits pour immortaliser ce spectacle magnifique et pompeux.
Je saluai à nouveau les dames en robes superbes qui se pressaient dans les galeries, les hommes tous en habit noir, puis, passant dans ces mêmes galeries, je rejoignis, par le petit corridor, une salle des artistes où je m’habillai avant de partir. […] Depuis, les occasions ne m’ont point manqué de reconnaître que le voisinage des chevaux extralucides et des éléphants mélomanes est moins humiliant que le voisinage de certains hommes.
Influencé par la voix et par le geste d’un homme qui avait joué jadis le rôle de Méphistophélès sur la scène qu’il dirigeait aujourd’hui, Marten Stein n’osa point s’enquérir plus avant. […] Et puis cet homme ne sait rien.
Mais, pour ces Nippons, les femmes ne comptaient pas et tous les grands rôles étaient tenus par des hommes. […] Elle était toute seule parmi des étrangers, et l’homme qui voulait la forcer à ce métier dégradant lui inspirait une mortelle terreur.
Que ne pouvons-nous joindre aux noms de ces grands hommes, ceux des maîtres de ballets qui se sont rendus célébres dans leurs temps ! […] Les passions étant les mêmes chez tous les hommes, elles ne diffèrent qu’à proportion de leur sensibilité ; elles agissent avec plus ou moins de force sur les uns que sur les autres, et se manifestent au dehors avec plus ou moins de véhémence et d’impétuosité.
Le maître de ballets, à son exemple, doit faire recommencer une scène en action, jusqu’à ce qu’enfin ceux qui l’exécutent ayent rencontré cet instant de naturel inné chez tous les hommes ; instant précieux qui se montre toujours avec autant de force que de vérité, lorsqu’il est produit par le sentiment. […] Qu’un homme de génie arrange les lettres, forme et lie les mots, elle cessera d’être muette, elle parlera avec autant de force que d’ênergie ; et les ballets partageront alors avec les meilleures pièces du théatre la gloire de toucher, d’attendrir, de faire couler des larmes, d’amuser, de séduire et de plaire dans les genres moins sérieux.
Les peintures animées, les récits pittoresques, le style vivant en quelque sorte, qu’on retrouve dans tous les écrits qui ont conservé et transmis les traditions originelles des peuples, attestent la présence de ce drame, dont l’instinct a été donné à l’homme en même temps que la voix et le geste, en même temps que la parole et le mouvement. […] Jeliotte est moins connu par son talent que par la mortification que lui fit essuyer le duc de Brissac, qui, l’ayant invité à chanter chez lui, ne reçut d’autre réponse qu’un refus positif accompagné de quelques mouvemens de toux : « Vous êtes un faquin, lui dit le duc, quand un homme comme moi invite chez lui un homme comme vous, c’est pour l’entendre et point du tout pour le recevoir. » Il ordonna à ses gens de le mettre dehors, après lui avoir donné vingt-cinq louis. […] Jusqu’à cette époque (1681) les rôles de femmes étaient remplis par des hommes habillés en femmes. […] On avait dit que la tragédie avait pour objet la terreur et la pitié ; on avait assigné à la comédie le but d’instruire les hommes et de réformer les mœurs. […] Nos hommes d’état y parlent haut, comme des gens qui veulent être entendus.
Au moins n’avaient-ils pas l’idée d’une autre genre de bonheur, et c’est celui qu’il connaît qui est le seul nécessaire à l’homme.
Le fils d’un Ambassadeur, que François I avait été déterrer comme un homme rare, qui pendant les loisirs de son emploi avait composé des livres estimés, qui à sa mort n’avait rien laissé qu’une bonne renommée.
La Vérité se présente à ces deux hommes, qui ne la connurent point.
» était assurément un homme poétique, mais ce n’était pas un homme de guerre, ni un artiste.
Le peintre n’étudie point aussi l’Anatomie pour peindre des squelettes ; il ne dessine point d’après l’écorché de Michel-Ange, pour placer ces figures hideuses dans ses tableaux ; cependant ces études lui sont absolument utiles pour rendre l’homme dans ses proportions, et pour le dessiner dans ses mouvemens et dans ses attitudes. […] Il est essentiel de discerner la place que chaque partie doit occuper : l’homme enfin doit se trouver sous la draperie, l’écorché sous la peau, et le squelette sous les chairs, pour que la figure soit dessinée dans la vérité de la nature, et dans les proportions raisonnées de l’art.
J’ajouterai que je fis dans ma jeunesse un cours d’ostéologie ; il m’a été très utile dans mes leçons, soit en diminuant les longueurs de l’instruction, soit en jettant plus de clarté dans la démonstration des principes : cet art m’a enseigné à demêler les causes qui s’opposent à l’exécution de tel et tel mouvement ; et connoissant la partie osseuse de l’homme, les leviers et les charnières qui opèrent leurs jeux divers, je n’éxigeois pas de mes élèves ce que la nature ne vouloit pas, et je dirigeois mes leçons d’après un éxamen approfondi de la conformation de chacun d’eux. […] J’arrivai à Rome, et je déscendis dans les voûtes souterraines, où reposent les restes des hommes, qui fixèrent par leurs talens l’admiration d’un peuple enthousiaste, et ami des arts ; ces tristes monuments n’étoient éclairés que par une ouverture étroite le propre à laisser passer un foible rayon de lumière.
Le Peintre n’étudie point aussi l’Anatomie pour peindre des Squélettes ; il ne dessine point d’après l’Ecorché de Michel-Ange pour placer ces Figures hideuses dans ses Tableaux ; cependant ces études lui sont absolument utiles pour rendre l’homme dans ses proportions, & pour le dessiner dans ses mouvements & dans ses attitudes. […] Il est essentiel de discerner la place que chaque partie doit occuper : l’homme enfin doit se trouver sous la draperie ; l’écorché sous la peau ; & le squélette sous les chairs, pour que la Figure soit dessinée dans la vérité de la nature, & dans les proportions raisonnées de l’Art.
Le frontispice de ce théâtre touche pour ainsi dire au bâtiment de la bibliothèque nationale, et cet édifice renferme ce que le génie des hommes à enfanté de plus rare et de plus précieux. […] Si mes réflexions ont de la publicité ; elles engageront des hommes plus instruits que moi, à jetter de nouvelles lumières sur un objet qui intéresse autant l’humanité que la gloire de la nation, l’embellissement de la capitale, et les progrès des arts en général. […] Il seroit fort utile que l’administration du spectacle de la république et des arts, eût huit hommes pris du corps des pompiers, ils ne quitteroient point le théâtre pendant les représentations. […] Loin de mon imagination les petites choses ; il n’en existe déjà que trop ; des maisonnettes, des échopes et des baraques obstruent et dégradent la majesté du petit nombre de nos beaux monumens, affligent le bon goût et offensent le respect que l’homme bien organisé doit aux productions du génie et des arts. […] C’est à la sagesse des hommes d’état qui nous gouvernent, qu’il appartient de combiner les circonstances et les temps, les efforts et les avantages, le but et les moyens.
Corneille, et en parcourant les détails clairs et raisonnés qu’il y fait de tout ce qui regarde leur spectacle, il est aisé de se convaincre de la connaissance profonde que ce grand homme avait acquise de toutes ces grandes parties qu’on croit peut-être fort étrangères à la poésie. Qu’on s’occupe à sonder avec quelque soin la marche, l’ordre et la mécanique des opéras de Quinault, malgré la modestie de ce poète, qui n’a cherché à nous donner ni par des explications, ni par des préfaces, ni par des détails raisonnés, aucune idée de ses études, de ses connaissances, de sa fécondité, de son invention et de ses travaux ; il est impossible de ne pas s’assurer qu’il possédait à fond toute cette matière, et que jamais homme peut-être avant lui n’avait su la mettre en pratique avec tant de méthode, d’intelligence, de variété et de goût. […] On dit plus : il n’y a point d’opéra de Quinault, dans lequel un homme de goût versé dans l’étude des différents arts nécessaires à l’ensemble de pareils spectacles, ne trouve à produire en machines et en décorations des beautés nouvelles, capables d’étonner les spectateurs et de rajeunir les anciens ouvrages.
La plupart de ceux qui faisaient antichambre étaient des hommes. […] Ce fut encore une nouvelle joie, une joie pas vaine, car la promesse de cet homme devait se réaliser. […] Il était si heureux de la bonne aubaine, si reconnaissant, le brave homme !
Nous sommes allé voir l’homme.
Question d’un homme de lettres sur la musique.
Ce Prince avide de gloire et de triomphes vole à de nouvelles victoires il bat et met en fuite l’armée des Perses, composée d’environ 800,000 hommes ; et les suites de la bataille d’Arbelles, sont la mort de Darius, massacré par le perfide Bessus, et la destruction totale de son empire, qui devient la conquête d’Alexandre.
« Oubliant, dit ce saint docteur, la crainte de Dieu, et méprisant le feu de l’enfer, au lieu qu’elles devroient regarder leur maison, et le souvenir de ce jour terrible où les cieux s’ouvriront, et où le Juge souverain des vivans et des morts descendra pour rendre à chacun selon ses œuvres ; au lieu qu’elles devroient s’appliquer à purifier leur cœur de toute mauvaise pensée, et effacer, par leurs larmes, les péchés qu’elles ont commis, et se préparer ainsi au grand jour de l’avénement du Seigneur, elles secouent le joug de Jésus-Christ ; et, ôtant de dessus leur tête le voile dont l’honnêteté demanderoit qu’elles fussent couvertes, elles s’exposent ainsi sans pudeur aux yeux des hommes, elles ont elles-mêmes un regard hardi, elles se livrent à des ris immodérés, et s’agitent dans leurs danses comme des personnes qui sont dans des transports de frénésie et de fureur, ad saltandum quasi quodam furore concitæ ; elles allument ainsi la passion des jeunes gens pour elles, omnem juvenum libidinem in se ipsis provocantes ; enfin, faisant ces danses hors des murs de la ville où les saints martyrs sont honorés, elles font par là de ces lieux saints, comme une boutique de leurs obscénités : In martyrum basilicis prœ mœnibus civitatis choros constituentes, loca sancta officinam obscenitatis suæ effecerunt. […] » Il en fait une autre sur ce qu’Hérodiade produisit elle-même sa fille pour la faire danser au milieu d’une assemblée d’hommes. […] Saint Augustin avoit eu la douleur de voir à Hypone, aux fêtes des martyrs, ces profanes divertissemens, qu’il appelle dans le même sermon, des jeux en l’honneur des démons qui se plaisent à séduire ainsi les hommes ; mais il avoit eu la consolation de les abolir. […] … On vous le répète, mes frères, ces divertissemens ne conviennent point à des chrétiens, mais aux païens qui ne connoissent point Dieu : Iterùm dico, non sunt ista christianorum, sed gentium Deum non habentium : Pourquoi, ô homme !
Un poète de nos amis trouva dans une légende allemande, pour cette blonde Italienne aux prunelles de vergiss-mein-nicht, un sujet de ballet qu’il confia à M. de Saint-Georges, l’homme d’esprit et de tact à qui l’Académie royale de musique et de danse doit être doublement reconnaissante. […] » Longtemps les hommes s’étaient dit : « Que peut-il venir après la verve provoquante, la pétulance hardie et cavalière, la fougue tout espagnole de Fanny Elssler ? […] Il a renvoyé au château son écuyer Wilfrid, et devenu habitant de la cabane qui fait face à la chaumière de Giselle, il se livre au plus grand bonheur que puisse éprouver un homme, surtout s’il est riche et puissant, au bonheur d’être aimé pour lui-même, pour sa grâce et sa jeunesse, sans aucune arrière-pensée d’orgueil ou d’ambition. […] Les hommes sont trop lourds, trop grossiers, trop stupides, trop amoureux de leur vilaine peau pour mourir d’une si jolie mort.
Ce ne seroit pas m’entendre que de penser que je cherche à abolir les mouvemens ordinaires des bras, tous les pas difficiles et brillans, et toutes les positions élégantes de la danse ; je demande plus de variété et d’expression dans les bras ; je voudrois les voir parler avec plus d’énergie : ils peignent le sentiment et la volupté, mais ce n’est pas assez ; il faut encore qu’ils peignent la fureur, la jalousie, le dépit, l’inconstance, la douleur, la vengeance, l’ironie, toutes les passions de l’homme, et que, d’accord avec les yeux, la physionomie et les gestes, ils me fassent entendre le sentiment de la nature. […] Je ferai d’un homme ordinaire un danseur comme il y en a mille, pourvû qu’il soit passablement bien fait ; je lui enseignerai à remuer les bras et les jambes, et à tourner la tête ; je lui donnerai de la fermeté, du brillant et de la vitesse ; mais je ne pourrai le douer de ce feu, de cet esprit, de ces graces et de cette expression de sentiment qui est l’âme de la vraie pantomime : La nature fut toujours au dessus de l’art ; il n’appartient qu’à elle de faire des miracles. […] La tête conduit rarement les jambes ; et comme l’esprit et le goût ne résident pas dans les pieds, on s’égare souvent ; l’homme intelligent disparoit ; il n’en reste qu’une machine mal combinée, livrée à la stérile admiration des sots, et au juste mépris des connoisseurs Etudions donc, Monsieur, cessons de ressembler à ces marionnettes, dont les mouvemens dirigés par des fils grossiers n’amusent et ne font illusion qu’au peuple.
Cet homme, d’un génie vaste, embrassoit toutes les parties à la fois dans ses compositions ; tout est beau, tout est grand, tout est harmonieux : chaque artiste peut, en entrant dans les vües de cet auteur, produire des chefs-d’œuvre différens. […] Vous me direz peut-être, que je fais d’un poète un homme universel ? […] L’homme s’évite ; il craint de se montrer avec ses propres traits ; il en emprunte toujours d’étrangers, et il rougiroit d’être lui : aussi faut-il acheter le plaisir d’admirer quelques bons originaux, par l’ennui de voir une multitude de mauvaises copies qui les précédent. […] non, Monsieur, rien de tout cela ; ils sont parés avec le dernier scrupule, et ils ressemblent plutôt à des hommes éffeminés sortant des mains du baigneur, qu’à des guerriers échappés à celles de l’ennemi. […] Je crois donc, Monsieur, qu’il nous seroit plus facile de peindre nos semblables ; que l’imitation en seroit plus naturelle et plus séduisante ; mais c’est aux poètes, comme je l’ai dit, à chercher les moyens de faire paroître des hommes sur le théatre de l’opéra.
Les pas de seize exécutés par les hommes sur des airs marqués, présentent un bel ensemble, et sont parfaitement composés ; mais cet ensemble et cette précision disparoissent totalement, lorsque le ballet, exécuté par les deux sexes, devient général : on n’y voit ni régularité ni harmonie de mouvemens ; les alignemens et les figures transversales ne sont point observés ; point d’exactitude dans la formation des pas, nul dessin prononcé dans les attitudes ; la proportion dans le déployement des jambes et l’élévation des bras est violée ; la même négligence règne dans les passes et dans les groupes. […] Ces hommes rares avoient porté leur art au dernier dégré de la perfection ; mais ces précieux modèles ont été oubliés ; moi-même, Monsieur, je ne suis plus aujourd’hui considéré que comme un vieux radoteur incommode ; cependant ou s’attache à m’imiter, mais hélas !
Un figurant médiocre, et même un homme sans avoir un goût parfait, pourront vous donner un conseil salutaire ; « Écoutez tout le monde, assidu consultant ; Un fat quelquefois ouvre un avis important. » Boileau. […] [13] L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les arts, les seuls juges à considérer, doivent servir à perfectionner l’homme à talent, qui ne doit avoir que du mépris pour les louanges que les sots prodiguent au charlatanisme.
C’est par le moyen des différens os joints ensemble par des ligamens, et mûs par des muscles, que le corps de l’homme se soutient, qu’il se lève, qu’il se baisse, qu’il se plie, qu’il s’étend, qu’il se meut dans tous les sens, qu’il opère toutes sortes de mouvemens. […] L’articulation par pivot se fait, lorsqu’un os considérable tourne sur la pointe d’un autre ; tel est le mouvement de la tête au moyen de l’apophise olontoïde de la seconde vertèbre du col qui tourne dans la première ; ces mouvemens sont modifiés a l’infini et à la volonté de l’homme, par le secours des différens muscles appliqués aux leviers osseux qui concourent à la formation des articulations, les quelles unissent la tête avec le col. […] Ce ne seroit point l’ouvrage de l’homme, que de vouloir définir tous les mouvemens variés et contraires dans les quels l’exécution des pas met perpétuellement les muscles ; assigner la marche de chacun d’eux, régler leur dégré de tension, de flexion, d’adduction et d’abduction, supputer toutes leurs opérations variées, calculer sans erreur leurs rapports, apprécier leurs jeux contractés, ce seroit vainement fouiller dans les mystères de la nature ; il est des secrets qu’elle ne révèle point, pas même sur le cadavre ; lorsque la nature fait un effort violent, comme l’entrechat dans le danseur, le saut périlleux dans le sauteur, et la ruade dans le cheval ; il est impossible dans ces mouvemens où tous les muscles sont généralement en contraction de déterminer leur jeu particulier et d’assigner à chacun d’eux la partie de mouvement qui lui est propre.
Un jour que les jeunes filles d’Athènes les plus illustres devaient célébrer sur les bords de la Mer la fête de Cérès, de laquelle les Lois avaient exclu tous les hommes, le jeune Hymen, (car c’est ainsi qu’il se nommait) instruit que sa Maîtresse devait en être, se travestit à la hâte, et courut se joindre à la troupe dévote qui sortait de la Ville.
L’amour de la Musique se répandit ainsi avec une rapidité surprenante, et l’Opéra fut reçu en Italie avec cette passion vive qu’inspirent aux hommes sensibles toutes les nouveautés de goût.
Il serait nécessaire, pour exécuter cette règle, que les personnes qui donnent des bals prissent, à cet effet, un homme initié dans la danse, tel qu’un répétiteur ou un musicien même, ou tout autre personne qui pût remplir cette fonction.
Il a existé et il existe encore en Italie des hommes du plus grand mérite dans tous les genres ; les Italiens nous ont donné depuis deux siècles d’excellentes leçons musicales, et nous ont toujours fourni de grands modèles.
Loret, lettre du 31 janvier 1665 Un Ballet, beau par excellence, Où règne la magnificence, Tout pompeux et tout éclatant, Mais que je n’ai pas vu, pourtant, Se danse trois fois la semaine, Non chez le Roi, ni chez la Reine, Mais dans ce noble et charmant lieu, Digne séjour d’un demi-Dieu, Jadis, construit par un Grand Homme, Et que Palais Royal on nomme.
Au xviiie siècle, enfin, l’élément masculin primait à tel point la danse féminine que même les furies, dans Hippolyte et Aricie, étaient interprétées par des hommes.
Un homme bien élevé ne saurait s’oublier envers ses semblables, surtout quand ils ont quelque droit à son estime. […] Je n’ai pas bonne opinion d’un jeune homme qui n’aime pas la danse, disait un homme de beaucoup d’esprit. […] C’est en observant ces règles prescrites par l’usage et la politesse qu’on se rend utile et agréable à la société, et qu’on obtient cette estime et cette considération que l’homme doit rechercher dans tous les tems et dans toutes les occasions.
Un homme court et gros n’a jamais d’élégance. […] Une femme doit éviter de danser comme un homme. […] « A la démarche, à l’habitude du corps, il prétendait connaître le caractère d’un homme, » &c. […] C’est un quadrille de huit personnes, quatre hommes et quatre femmes. […] Cette Danse s’exécute sur deux colonnes parallèles, une d’hommes et une de femmes ; elle se commence à deux, puis quatre, six, huit, et dix, &c. autant qu’on veut.
La plupart des journaux blâmèrent avec violence cet acte de la direction ; les Elssléristes ne cachaient pas leur joie ; les Taglionistes s’assemblèrent et décidèrent qu’une protestation solennelle, qu’une manifestation énergique auraient lieu le soir de la représentation d’adieux de leur idole… Dans la salle, on réclamerait la tête de Duponchel… A ce cri, une tête d’homme — coupée — en carton — serait lancée sur la scène par les lions de la loge infernale….. […] Fanny Elssler Le directeur Véron à Londres. — M. de Gentz. — Le Fils de l’Homme. — Une légende démentie. — Engagement. — La Tempête. — A la recherche des tuyaux de gaz. — Une nouvelle école. — Le Diable boiteux. — Danses espagnoles. — Vers de Roger de Beauvoir. — La cachucha sur tous les théâtres. — Danses hongroises. — La grande sœur. — Sa chère fille ! […] Un homme d’État, chez qui la politique n’avait point destitué l’esprit, le goût et l’enthousiasme, — M. de Gentz, — leur avait consacré plusieurs pages dans le volume de Correspondances qu’il venait de publier après avoir assisté au Congrès de Vienne. […] La danse se prête peu à rendre des idées métaphysiques ; elle n’exprime que des passions : l’amour, le désir avec toutes ses coquetteries ; l’homme qui attaque, la femme qui se défend mollement forment le sujet de toutes les danses primitives. » Il n’y en eut pas moins, à la reprise de la Fille du Danube, tumulte, émeute, bataille à coups de poing. […] En ce temps-là, le dernier homme à qui il ait été pardonné de danser, Perrot le laid, — dont les jambes sauvèrent la figure, — ne pouvait se consoler d’avoir été banni de l’Opéra.
Cet Académicien convient d’abord que jusqu’à lui, on avait cru tout bonnement que les Anciens chantaient et dansaient sur leurs théâtres de la manière à peu près que l’on chante et danse sur le nôtre ; mais comme les chants et les danses de son temps ne lui paraissaient avoir qu’un rapport très éloigné avec les prodiges que le Chant et la Danse ont opérés autrefois à Rome et dans Athènes ; que d’ailleurs il était intimement persuadé, que les hommes ne pouvaient avoir chanté ni dansé mieux qu’ils dansaient et chantaient à notre Opéra, il en a conclu, 1°. […] Or il est évident que si la Danse théâtrale ancienne n’avait pas été formée des pas, des attitudes, des mouvements de la Danse simple, si elle avait eu un autre fond, en un mot si elle n’avait pas été une vraie danse, les Grecs et les Romains, les plus exacts de tous les hommes dans la dénomination des Arts qui leur furent connus, ne se seraient pas servis d’un seul mot générique pour les désigner l’une et l’autre.
Voilà le spectateur chez lui par l’inéptie de l’artiste : et l’homme de goût qui vouloit être transporté à deux mille lieues de Paris est tout étonné de se trouver dans l’eglise de Ste. […] Le vêtement des hommes est tout aussi indécent ; une espèce de petit jupon ne couvre que la moitié de la cuisse ; les jambes, les bras et le corps, imitent le nû ; s’ils n’étoient pas vêtus élégamment, il me sembleroit voir des garçons boulangers et des brasseurs livrés à leurs travaux grossiers.
Quelle poésie et quels nobles hommes ! […] C’était un petit homme, qui répondit en écumant de colère : « Notre honneur est engagé ; on se moquera de nous et l’on nous traitera de lâches ; mais il faut s’incliner devant le désir d’une dame ; je vais, mademoiselle, soumettre votre demande à ma société. » Il revint en disant que, pour cette fois, on consentait à se retirer. […] Les pompes restèrent arrêtées devant la porte ; les hommes secouaient avec rage leurs cloches. […] Ici l’homme pratique s’étale dans sa plus redoutable platitude. » Excellent musicien, il se moquait des soirées musicales où il était convié. […] L’entrée lui en était interdite par des hommes dont les mains brandissaient, telle l’épée flamboyante de l’archange, des papiers timbrés.
[2] Le sublime de l’ancienne Danse était la Pantomime, et celle-ci était l’art d’imiter les mœurs, les passions, les actions des Dieux, des Héros, des hommes, par des mouvements et des attitudes du corps, par des gestes et des signes faits en cadence et propres à exprimer ce qu’on avait dessein de représenter.
. — Véron journaliste et homme politique. — Son portrait physique. — Conception bourgeoise de l’administration de l’Opéra. — Aménagement de la salle de la rue Le Peletier. — Le public. — Les livrets de Scribe. — Robert le Diable. — Rénovation du décor et de la mise en scène. — Les « principes » de Véron. — La claque ; Auguste. — La presse ; Charles Maurice. — Les bals de l’Opéra. — Véron jugé par ses contemporains.
Ie m’amusois vn iour à considerer d’où procedoit le malheur de plusieurs qui escriuent, que ceux en faueur de qui ils ont employé vne bonne partie de leur vie, ne payent ordinairement tant de sueurs & de veilles que de mocquerie & d’ingratitude, & apres auoir pezé les raisons que ie croyois la cause de ceste iniurieuse mescognoissance ; ie n’en trouuay point de plus forte que ceste naturelle dispatie qui a de tout temps tyrannisé les humeurs des hommes, & qui a donné credit à ce vieil dire, autant d’aduis que de testes.
Or, ce grand homme russe si justement vénéré est un Français.
Bréot, homme curieux et oisif, l’aurait consignée dans ses Rencontres, avec l’assentiment de M.
La Lorette répond : Ouvrage est du masculin quand c’est un ouvrage d’homme, mais il est féminin quand c’est un ouvrage de femme. […] Puis la pomme passe de main en main : mais, on dirait que tous les convives, hommes et femmes, ont suivi un cours d’escrime appliquée à la pomme, chacun enlève une fraction, et le fruit reste immobile sur la fourchette. […] Dis donc, beau nez (il faut faire remarquer au lecteur qu’on ne peut pas dire beau masque à un homme qui ne possède que quelques millimètres de carton sur la figure) ; dis donc, beau nez, tu ne t’amuses guère…. c’est trop cohue… n’est-ce pas ? […] Il y a toujours une époque dans la vie de la Lorette où la misanthropie la pousse à fuir tous les hommes… de Paris ; elle croit que le paradis terrestre avec ses anges est extra-muros. […] Les hommes en place ont une peur atroce des souvenirs de jeunesse.
(a) Le Josepin disait : nous autres nous peignons comme des hommes ; le Guide peint comme un Ange .
Celui qui a fait le premier opéra à Naples, arrive à Milan pour composer le second ; celui qui a fait le premier opéra a Milan, part pour aller composer le second à Turin, Vous voyez, que tous ces hommes de mérite font la navette.
Castelnau, beauté singulière, Douce fleur, rose printannière, Dont le Père, Homme martial, En mourant fut fait Maréchal.
Cet habile homme avait réuni et stylé un corps de ballet de près de deux cents enfants, âgés de six à douze ans. […] Une danseuse y avait fait briller, aux débuts du dix-neuvième siècle, son talent et sa beauté ; c’était l’Espagnole Maria Medina, femme de Vigano, le grand chorégraphe que ses contemporains regardaient comme un homme de génie. […] Ce brave homme entretint dans sa famille, jusqu’à sa mort, qui survint le 12 janvier 1843, la vénération pour son maître. […] Elle y fut conduite par un homme qui est une des figures les plus curieuses de l’histoire du théâtre au dix-neuvième siècle, par Barbaja, l’illustre impresario.
Il honorait ainsi, dans la plus belle moitié d’eux-mêmes, ces hommes sages, qui gouvernaient sous ses yeux une nation heureuse. […] En lui mille traits annonçaient à la cour l’homme aimable du siècle, aux Arts un protecteur, à la France un général. […] Il est honorable pour les gens du monde, qu’il se trouve quelquefois parmi eux, des hommes aussi éclairés sur les Arts. […] L’histoire, les relations, les mémoires, nous apprennent ce que les hommes célèbres ont fait. […] Le caractère des hommes se peint presque toujours dans les traits saillants de leurs ouvrages.
Sur son ordre, trois hommes détachèrent les bretelles de leurs fusils et s’en servirent pour ficeler le jeune homme furieux, qu’ils déposèrent ensuite sous le péristyle de l’Opéra, où il passa la nuit ainsi garrotté. […] Notre homme, alors, réclama son argent.
Le centre de gravité de l’homme qui agit, doit exister sur la jambe qui est à terre.
Saint Paul, écrivant à l’évêque Timothée, son disciple, lui dit : Pressez les hommes à temps et à contre-temps ; reprenez, suppliez, menacez, sans vous lasser jamais de les tolérer et de les instruire.
Mais les amateurs de cet art et les hommes de goût trouvent qu’elle abuse de ses moyens, et que par une imitation pernicieuse, elle se livre à des courses, à des gambades qui dégradent, la sagesse que ce genre exige.
Au reste, je ne m’amuserai pas à fouiller dans la politique des hommes qui nous gouvernent, ni à démêler les motifs qui les engageoient à ne point propager les victoires du plus grand et du plus heureux de leurs généraux.
Le garçon, un nègre herculéen, contempla, impassible, ce petit homme agité, blanc et blond, puis, tranquillement, sans demander son reste, prit la porte et sortit. […] Et il semble qu’il éprouve un réel chagrin à considérer un homme qui n’est pas Américain.
C’est là un langage figuré dont Dieu donne lui-même l’explication sur-le-champ, en ajoutant : (v. 7) Fils de l’homme, vous êtes donc celui que j’ai établi pour servir de sentinelle à la maison d’Israël : vous écouterez les paroles de ma bouche, et vous leur annoncerez ce que je vous aurai dit.
Un jour que mademoiselle Le Rochois lui faisait travailler, dans le rôle de Médée, la scène du troisième acte où l’amante abandonnée adresse ses adieux à Jason qu’elle adore : — Pénétrez-vous bien de la situation, dit le professeur à l’élève ; si vous étiez délaissée par un homme que vous aimeriez avec passion, que feriez-vous ? […] Elle passe des bras de l’homme le plus aimable dans ceux d’un gagiste de l’Opéra, avec qui elle fait la fortune de Ramponneau, en s’enivrant périodiquement deux fois par jour avec du vin à quatre sous le pot. » Mademoiselle Heinel Anne-Fredérique Heinel arrivait de Stuttgard quand elle se produisit à Paris, à l’âge de dix-huit ans, en 1767. […] On avait prétendu qu’elle était infidèle à son amant et qu’un rival trouvé dans son appartement avait fait essuyer au duc un traitement peu digne d’un homme de qualité.
La danse se prête peu à rendre des idées métaphysiques ; elle n’exprime que des passions : l’amour, le désir avec toutes ses coquetteries, l’homme qui attaque et la femme qui se défend mollement forment le sujet de toutes les danses primitives. […] Comme il était question dans la pièce d’un bonnet magique qui avait la vertu de changer les bêtes en hommes, le Figaro insinua que Duponchel avait mis cette coiffure à l’envers. […] « On a fait grand bruit, dit-il, de cette algarade dans les journaux : à lire ces récits circonstanciés et lamentables, on dirait que l’Opéra a été le théâtre d’une Saint-Barthélemy plus sanglante que l’autre ; on ne parle que de vieillards à cheveux blancs, de négociants estimables, d’hommes établis et ayant pignon sur rue, déchiquetés, roués, assommés, tigrés et pommelés comme des peaux de léopard, par cette ignoble claque ; les colonnes sont pleines de lettres écrites par les morts. Le fait est qu’Auguste, homme de force colossale, disent les journaux, n’a pas retrouvé son lorgnon et sa chaîne après la bagarre. […] Un médecin de Bonn, Duden, vantait les paysages américains et les institutions dans un récit de voyage dont l’enthousiasme se communiquait même à des hommes clairvoyants comme Bœrne et Henri Heine, et qui contribua fortement à rendre plus intense le mouvement d’émigration.
Tite-Live nous apprend qu’on la célebroit la nuit aux flambeaux tous les mois de l’année, & que les hommes & les femmes qui y étoient admis, & qui avoient encore quelques restes de pudeur, y alloient masquez.
Notre Histoire embrasse en effet toute cette étendue de siècles ; mais il doit connaître principalement les Fables les plus célèbres, comme celles de Saturne, la bataille des Titans, la naissance de Vénus, celle de Jupiter, la supposition de sa mère, la révolte des Géants56, le vol de Prométhée, et son supplice, la formation de l’homme.
Le concile de Bordeaux, tenu ensuite en 1624, parlant de la célébration des fêtes, commence par remarquer que le cœur de l’homme est si naturellement porté au mal, que ce que les saints pères ont autrefois établi pour réunir les peuples dans des assemblées de prières, ne sert plus, par un renversement étrange, qu’à les emporter dans différens excès.
» Léon Pillet fut galant homme. […] En la voyant, vieillards, enfants, hommes et femmes, tous se mirent à pleurer dans le paroxysme d’une chaude sympathie pour la célèbre artiste au moment le plus doux de son triomphe, et, on peut le dire, à l’apogée de sa carrière, couronnée de gloire et surtout de l’amour et de l’estime du monde civilisé… Succombant sous une sensation trop vive pour une poitrine de femme, elle tomba à genoux devant la montagne de fleurs semée à ses pieds ; et, détachant le bracelet, doucement, lentement et gracieusement elle baisa chacune des six pierres formant les six lettres du nom de Moscou… Le ballet ne pouvait continuer, les spectateurs, Esmeralda, les acteurs, les coryphées, le corps de ballet, l’orchestre même ne cessant de pleurer comme des amis à l’approche d’une séparation inévitable. » Il y eut quarante-deux rappels, plus de trois cents bouquets, et même « une version digne de foi les fait monter à six cent vingt ». […] « Par eux l’homme reconnaît, en un miroir limpide, son aspect originel. […] Cela n’était pas possible, prétendait cet homme sévère, en essuyant la bouche et le nez de Son Altesse, comme à un enfant au maillot ; il se disait responsable de la marche régulière de cette vieille horloge, dont il ne fallait pas déranger les habitudes. » Mais le salon de Fanny Elssler réunissait d’autres visiteurs que ces momies. […] Hippolyte Hostein, Historiettes et Souvenirs d’un homme de théâtre, Paris, 1878, p. 147.
Moïse & sa sœur Marie formerent deux grands chœurs de Musique, l’un d’hommes & l’autre de femmes, & des troupes de Danseurs & de Danseuses, pour danser une maniere de Balet ou d’action de grace, sur l’air d’un Cantique contenu au 15 chapitre de l’Exode, pour remercier Dieu d’avoir délivré son peuple de la persécution des Egyptiens, & de la défaite de l’armée de Pharaon au passage de la mer rouge ; ce ne fut pas le premier miracle que Dieu eût fait en leur faveur. […] L’Histoire des Ordres Monastiques du Pere Héliot nous donne encore une certitude de l’origine de la danse sacrée dans la primitive Eglise ; il dit qu’il s’établit plusieurs Congrégations d’hommes & de femmes au commencement de la Religion Chrétienne, qui se retiroient dans les deserts, à l’exemple des Thérapeutes, pour éviter la persécution des Empereurs Romains ; & que les premiers Chrétiens s’assembloient dans les hameaux les Dimanches & les Fêtes, pour danser en rond en chantant des Pseaumes, des Hymnes & des Cantiques à la louange de Dieu ; ce qui se confirme aussi par l’apologie que Tertulien fit en faveur des premiers Chrétiens, au sujet de ces Danses Sacrées.
L’homme que la nature aura favorisé dans sa construction, parviendra à les exécuter avec grâce ; mais celui qui sera serré des hanches et qui se trouvera gêné dans le développement des jambes, ne réussira que faiblement et ne pourra bien tourner que sur le cou-de-pied ; il faut qu’il abandonne les grandes pirouettes.
Aussi est-ce jusqu’à l’ame que passe le plaisir qui vient de la représentation ; & c’est ce qui fait que l’homme seul est capable d’être touché des spectacles.
Cette matiere m’engage à mêler des faits naturels tirez des Auteurs profanes, à des autoritez sacrées ; je respecte celles-ci, & je ne rapporte les autres, que sur la garentie des Auteurs qui en ont écrit ; pour faire voir autant qu’il est possible, que la Musique est composée visiblement dans la nature, par un effet de la Providence divine, qui a voulu par ce moyen en donner la connoissance aux hommes dès la création du monde, sur les principes de la Musique céleste ou naturelle, d’où les premiers Philosophes prétendent que la Musique vocale s’est établie, & qu’elle en tire son origine.
Mais l’expédient sûr et d’embellir le spectacle, et de donner du mouvement aux chœurs, est de mettre à leur tête, et en avant, tous les doubles hommes et femmes.
Il donna un festin entre autres à sa Mère, où les femmes servirent déguisées en hommes.
Si les jeux institués dans la Grèce firent germer l’amour de la gloire et de la patrie ; si l’espérance d’un triomphe passager fit éclore tant de grands hommes, et donna tant de défenseurs à la république Romaine ; quels effets ne dut pas produire sur une noblesse guerrière, le spectacle magnifique des Tournois ?
Pyrrhus, profitant de la brèche que les Troyens viennent de faire à leur ville, pour y donner l’entrée à l’enorme cheval qui renfermoit des hommes armés, et que les Grecs avoient fait construire et feint d’abandonner ensuite, pour surprendre la crédulité des ennemis ; Pyrrhus tombe sur les Troyens ; il fonce dans leur ville ; il y répand le carnage et la mort et la fait incendier par ses troupes.
A cette époque, les hommes dans les quels j’ai trouvé de grandes dispositions, arrivoient de la province ; ils doivent avoir acquis beaucoup de talens en travaillant sous un maître aussi célèbre que Mr.
Le Cardinal Mazarin connoissoit les hommes, et savoit les apprécier ; politique adroit, il avoit étudié soigneusement le caractère léger et insouciant des Français.
Il a trente ans aujourd’hui et qui sait si le cœur de l’homme n’est pas resté le même que le cœur du garçon de neuf ans ?
Elle portait une robe Empire, grise, à longue traîne et un chapeau d’homme, un chapeau en feutre mou, avec un voile flottant.
C’est cela qu’elle veut faire revivre pour la joie des hommes, pour la joie de l’art.
Il est bien singulier que l’on ait comme ignoré jusqu’à présent, que le genre le plus propre aux expressions de la danse, est le genre tragique ; il fournit de grands tableaux, des situations nobles, et des coups de théatre heureux ; dailleurs les passions étant plus fortes et plus décidées dans les héros que dans les hommes ordinaires, l’imitation en devient plus facile, et l’action du pantomime plus chaude, plus vraie, et plus intelligible.