Le Dessein suppose la science du corps humain, non seulement comme il doit être pour être parfait, & selon la premiere intention de la nature ; il est fondé sur la connoissance de l’Anatomie, & sur des proportions tantôt sortes & robustes, & tantôt délicates & élégantes, selon qu’elles conviennent aux âges, aux séxes, & aux conditions différentes : cela seul demande des études & des réfléxions de beaucoup d’années. […] La Peinture a le même objet, mais elle y va d’une maniere bien plus étendue ; car on ne peut nier qu’elle n’imite Dieu dans sa toute-puissance, c’est-à-dire dans la création des choses visibles : le Poëte peut bien en faire la description par la force de ses paroles, mais les paroles ne seront jamais prises pour la chose même, & n’imiteront point cette toute-puissance qui d’abord s’est manifestée par des créatures visibles ; au lieu que la Peinture avec un peu de couleurs & comme de rien, forme & représente si bien toutes les choses qui sont sur la terre, sur les eaux, & dans les airs, que nous les croyons véritables ; car l’essence de la Peinture est de séduire nos yeux, & de nous surprendre par cent objets différens. […] La diversité des Temples, des Autels, des victimes, des ornemens, du Pontificat, & de tout ce qui servoit aux sacrifices ; toutes les sortes d’armes, de chariots, de navires, les instrumens servans à la guerre pour attaquer & défendre les villes, toutes les couronnes différentes pour marquer les diverses sortes de dignitez & de victoires ; tant d’ornemens de tête pour les femmes, tant d’habits différens, selon les tems & les lieux, dans la paix & la guerre. […] Mais le Peintre ne doit pas seulement entrer dans son sujet quand il l’exécute ; il faut encore qu’il ait, comme nous l’avons déja dit, une grande connoissance du Dessein & du coloris, & qu’il exprime finement les différentes phisionomies & les différens mouvemens des passions, Un Poëte peut-il mieux exprimer par un Poëme épique ou dramatique en cinq actes, les Conquêtes d’Aléxandre sur Darius, que l’a fait M. le Brun par la représentation des cinq tableaux qu’il nous a donnez, où l’on voit d’un coup d’œil toute l’étendue de l’action exprimée par la force de l’imagination de cet excellent Peintre.
Les Grecs ont imaginé une représentation vivante des différentes passions des hommes : ce trait de génie est sublime. […] Rien aussi ne ressemble moins à une Tragédie de Sophocle ou d’Euripide qu’un ancien Opéra italien : Arlequin n’est pas plus différent d’un personnage raisonnable.
Chacun sait que le royaume du Gandinisme et de la Bicherie, d’une grande étendue d’ailleurs, comprend différentes catégories.
Il retraça d’une manière si vraie toutes les différentes situations de ce Héros, qu’un Roi de Pont, qui voyait pour la première fois un pareil spectacle, suivit sans peine le fil de l’action, en fut charmé, et demanda à l’empereur avec transport et comme une grâce, le Danseur extraordinaire qui l’avait ravi.
Détails sur Pylade et Bathylle On trouve dans le caractère particulier de chacun de ces deux hommes célèbres la cause première de la diversité de leurs compositions, et celle de leur sort, si différent l’un de l’autre, pendant tout le cours de leur vie.
À Rome, dans les beaux jours de l’art, tous les sentiments qu’exprimaient les Danseurs, avaient un caractère si vrai, une si grande force, tant d’énergie, qu’on vit plus d’une fois la multitude entraînée par l’illusion suivre machinalement les différents mouvements du Tableau dont elle était frappée, pousser des cris, répandre des pleurs, partager les fureurs d’Ajax79, ou les tendres douleurs d’Hécube80.
Les habits sont différents.
D’ordinaire, le chant et la danse apparaissent représentés par deux races différentes et hostiles.
Cloud dans le plus grand incognito, pour voler à Paris, chacun par une route différente ; les uns par Sèvres, les autres par Meudon ; ceux-ci gagnent le bois de Boulogne, et ceux-là se jettent dans des barques de pêcheurs.
Ses Danses étaient des fragmens de différens ballets de la Cour. […] Les temps sont à la Danse ce que les notes sont à la musique ; ils ont différentes valeurs, suivant la volonté du danseur. […] Il déploya dans cette place différens talens : et c’est à lui qu’est due l’ingénieuse invention des feux de théâtre, avec le lycopodium. […] La grace est presqu’impossible à définir ; on peut cependant la distinguer en trois manières différentes : 1°. […] Depuis, on l’a placée dans différens divertissemens d’opéra.
Les instans du charme qui les rend immobiles, offrent une multitude de tableaux et de groupes qui différent tous par les positions, par la distribution, par la composition, mais qui expriment également ce que la fureur a de plus affreux. […] De petits gradins posés dans des sens différents et à des hauteurs diverses servent, pour ainsi dire, de piédestal à cette troupe amoureuse, et offrent un grand groupe distribué avec élégance ; on lève l’ancre, les Zéphirs enflent les voiles, le vaisseau prend le large, et poussé par des vents favorables il vogue vers Cythère1. […] Les différens evénemens que cette scène à produits rendent l’action générale ; le plaisir s’empare de tous les cœurs il se manifeste par des danses ou Fernand, Inès, Béatrix et Clitandre président. […] L’Amour sous la forme d’un corsaire, le commande ; les jeux et les plaisirs sont employés aux différentes manœuvres ; une troupe de Nymphes vétues en Amazones sont les soldats qui servent sur ce bord : tout est élégant, tout annonce et caractérise enfin la présence de l’enfant de Cythère.
Les instants du charme qui les rend immobiles, offrent une multitude de tableaux & de grouppes qui différent tous par les positions, par la distribution, par la composition, mais qui expriment également ce que la fureur a de plus affreux. […] De petits gradins posés dans des sens différents & à des hauteurs diverses servent, pour ainsi dire, de piedestal à cette troupe amoureuse, & offrent un grand grouppe distribué avec élégance ; on leve l’ancre, les Zéphyrs & les soupirs des amants enflent les voiles, le vaisseau prend le large, & poussé par des vents favorables il vogue vers Cythere. […] Les différents événements que cette Scene a produit rendent l’action générale ; le plaisir s’empare de tous les cœurs ; il se manifeste par des Danses où Fernand, Inès, Béatrix, & Clitandre président. […] L’Amour sous la forme d’un Corsaire le commande ; les Jeux & les Plaisirs sont employés aux différentes manœuvres ; une troupe de Nymphes vêtues en Amazones sont les soldats qui servent sur ce bord : tout est élégant, tout annonce & caractérise enfin la présence de l’enfant de Cythere.
Suivant lui, il faut que le Danseur Pantomime connaisse « la Poésie, la Géométrie, la Musique, la Philosophie, l’Histoire, et la Fable ; qu’il sache exprimer les passions et les mouvements de l’âme ; qu’il emprunte de la Peinture et de la Sculpture les différentes postures et contenances, en sorte qu’il ne le cède ni à Phidias, ni à Apelles pour ce regard. […] Ces Ecrivains (d’ailleurs d’un mérite distingué) ont allégué encore en citant Suétone, que Caligula grand amateur de la Saltation avait sauté un Cantique, ou l’air d’un Cantique, vêtu d’une longue robe qui lui descendait jusqu’aux talons : sur quoi l’Abbé Du Bos avance que rien ne convenant moins qu’un habillement long à un homme qui danse à notre manière, il est évident que la Saltation était différente de notre Danse.
J’ai craint ce danger en écrivant cet Ouvrage, et pour m’en garantir, je me suis rappelé mille fois les prétentions ridicules des différents maîtres du Bourgeois Gentilhomme. […] Ils firent des mots sans nombre pour expliquer les différentes Danses qu’ils exécutaient : chacune a son nom qui la distingue.
Il approuva mon idée, et ne fit point de démarches infructueuses pour obtenir une permission ; elle lui fut accordée, et par ce moyen il étendit ses jouissances et fût profiter de l’ouverture de cette arche pour placer différents points de vüe par les plantations qu’il se proposoit de faire dans sa prairie. […] J’ose espérer, que l’homme, (ou le génie) qui a autant de réputations différentes que la renommée a de voix diverses, voudra bien se rappeller le jeune étourdi, qui le faisoit quelquefois rire à Berlin, avec ses méchans contes ; j’espére encore qu’il recevra avec sa bonté ordinaire, mon insipide griffonnage.
L’Église alors s’arma de ses foudres, pour les réprimer ; et successivement elles furent tout à fait abolies par différents Conciles, par un grand nombre d’assemblées Synodales, et par les Ordonnances de nos Rois.
Elles précédaient deux grands chariots éclairés par un nombre immense de lumières, cachées avec art aux yeux du Peuple, et qui portaient toutes sur plusieurs groupes de personnages, qui y étaient placés en différentes positions.
Les fêtes publiques ont eu jusqu’ici différens objets, tantôt celui de distraire le peuple de ses maux, tantôt de capter son suffrage par d’inutiles prodigalités ; tantôt enfin, de déployer à ses yeux une magnificence qui, par un triste retour sur lui-même, lui faisoit plus profondément sentir sa misère ; mais je n’ai pas encore vu de fêtes en France, où la moralité fut unie au plaisir, où la décence et le bon goût fussent joints à la gaieté : le résultat de toutes les fêtes est, beaucoup de gens ivres, beaucoup de bourses volées, souvent des accidens graves, de la fatigue, et peu de plaisir, du moins de ce plaisir qui doit tourner au profit des mœurs, du goût et de l’esprit.
Le climat est tout différent, surtout si nous pouvons établir un logis quelconque tourné vers le midi.
L’ « unanime conflit » se déroule sur deux plans différents qui ne se chevauchent pas, ni se superposent, mais qui se compénètrent si constamment qu’on n’arrive plus à les disjoindre. […] Ces pigeons couroient à ce grain et les différentes formes que composoient ces pigeons lui donnoient les idées de ces danses. »La comparaison de la femme qui danse avec une chose ou un être qui volent, « flocon, oiseau » garde malgré l’usage abusif qu’on en a fait, une grâce immarcescible. […] « L’infinité des nobles similitudes » qu’elle fait surgir en dansant est foncièrement différente des simulacres grossiers de la pantomime.
Avant de finir cependant, je dirai encore un mot de la Chorégraphie ; c’est l’art de décrire la danse : Thoinet Arbeau, chanoine de Langres, est le premier qui l’imagina vers la fin du seizième siècle ; Beauchamps donna dans la suite une forme nouvelle à la chorégraphie, il exprima les pas par des signes auxquels il attacha des significations différentes.
Malheureusement l’ex-directeur de l’opéra, bien différent du Roi Mydas, gâtoit tout ce qu’il touchoit, il multiplia les affiches de l’Oratorio, lors même que les parties n’étoient point encore à la copie.
Il est des chemins divers et des routes différentes pour arriver à la célébrité.
Attitudes différentes, planc.
Ces deux plaisanteries, l’une poëtique, l’autre rimaillée, ont fait sur les lecteurs des impressions différentes ; la première excita le sourire, mais scandalisa les amis des mœurs ; l’autre fit bailler les gens de goût ; elle fut jettée au feu, sans produire ni flamme ni éteincelles : Quant à moi, Madame, qui n’ai pas la hardiesse de prononcer sur les ouvrages d’esprit, et qui n’en juge que par sentiment, j’ai regardé le premier pamphelet, le mieux écrit, comme une étourderie d’autant moins excusable que l’auteur n’avoit pas besoin de cette futile production pour faire preuve de talent.
De cette masse on auroit pû tirer vingt tableaux différens, et chaque cadre eût offert des situations intéressantes et des grouppes perpétuellement contrastés.
Il faut en retrancher aussi le ballet du Carnaval, qui est de différens auteurs ; l’Idylle sur la Paix et l’Églogue de Versailles, dont Molière, conjointement avec Racine et Quinault, a donné les paroles ; et Acis et Galatée, de Campistron. […] Parmi les artistes, Sophie Arnould et Laguerre, Guimard, Saint-Huberty, Laïs, les Vestris, les Lionnais, les Dauberval, avaient, à des époques différentes, rivalisé d’éclat et de réputation : les uns par leur galanterie, leur esprit et leurs talens réunis ; les autres, par leurs talens seulement. […] On donnait aussi des représentations de par et pour le peuple : le Gouvernement en faisait les frais ; on jouait au profit des volontaires qui se rendaient à la frontière, et au bénéfice des malheureux des différentes sections. […] A toutes les époques, les élémens de prospérité furent nombreux pour l’Opéra ; dans les différentes phases que nous venons de parcourir, nous l’avons vu non pas résister à toutes les tourmentes, mais s’y plier toujours avec adresse et souvent savoir en tirer parti. […] C’est à dessein que nous nous sommes servi de cette expression nationale, ne voulant et ne prétendant faire aucun parallèle entre les chanteurs des différentes nations et l’excellence des chanteurs italiens, que nous n’hésitons pas à placer au premier rang.
Tout doit peindre, tout doit parler chez le danseur ; chaque geste, chaque attitude, chaque port de bras doit avoir une expression différente. […] Le port de bras devant être aussi varié que les différents sentimens que la danse peut exprimer ; les règles reçues deviennent presqu’inutiles ; il faudroit les enfreindre et s’en écarter à chaque instant, ou s’opposer, en les suivant exactement, aux mouvemens de l’âme, qui ne peuvent se limiter par un nombre déterminé de gestes.
En examinant attentivement ces différentes productions on verra qu’elles sont composées dans toutes les règles ; que leur manque-t-il donc pour plaire ? […] Au reste, ce sont les Dupré, les Vesttris père, les Dauberval, et les Le Picq qui ont été les modèles parfaits de la danse dans trois genres différens, et absolument distinctifs ; ils sont malheureusement perdus ; ces rares talens sont passagers ; ils ont l’éclat d’une brillante aurore, et ne durent qu’un instant.
Raphaël, Michel-Ange, le Titien, Paul Veronèse, le Tintoret, l’Albane, le Corrège, Rubens etc. ont une couleur absolument différente : cependant tous avoient le même objet, celui d’imiter fidélement la nature. […] Ils gémissent à la vue de ces productions bizares qui, à la honte de l’architecture, s’élèvent dans différens quartiers de la capitale, et ils fuient, lorsque jettant leurs regards sur le cy-devant Palais-Bourbon, ils apperçoient les fondemens placés sur les toits.
Tout doit peindre, tout doit parler chez le Danseur ; chaque geste, chaque attitude, chaque port de bras doit avoir une expression différente ; la vraie Pantomime en tout genre, suit la nature dans toutes ses nuances. […] Le port des bras devant être aussi varié que les différentes passions que la Danse peut exprimer, les regles reçues deviennent presque inutiles ; il faudroit les enfreindre & s’en écarter à chaque instant, ou s’opposer en les suivant exactement aux mouvements de l’ame, qui ne peuvent se limiter par un nombre déterminé de gestes.
Henri égaré, et dans l’obscurité se laissera conduire par des routes différentes ; il sera guidé par le flambeau de l’Amour ; ce Dieu applaudira malignement à la noirceur de son projet, et exprimera par ses gestes l’éxcès de sa satisfaction.
. ; il joua ces différens rôles avec une perfection rare, et encouragé par les succuès qu’il avoit obtenu dans ce nouveau genre, il donna à l’opéra mon ballet de Médée et Jason ; cette scène tragique fut reçue avec enthousiasme et ce fut pour la première fois que la danse en action fit répandre des larmes aux spectateurs.
Se prête-t-il au contraire à l’action des pieds, il fait autant de grimaces et de contorsions qu’il exécutera de pas différens ; l’exécution dèslors est denuée de repos, d’ensemble, d’harmonie, de précision, de fermeté, d’à-plomb et d’équilibre ; enfin elle est privée des graces et de la noblesse, qui sont les qualités sans les quelles la danse ne peut plaire. […] Les airs mêmes destinés à leurs réjouissances ont un caractère et un mouvement différents, quoiqu’ils portent tous celui de la gaité, leur danse est séduisante, parce qu’elle tient tout de la nature ; leurs mouvemens ne respirent que la joye et le plaisir ; et la précision avec la quelle ils exécutent donne un agrément particulier à leurs attitudes, à leurs pas et à leurs gestes. […] Il en est de la danse comme de la musique, et des danseurs comme des musiciens : Notre art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la musique l’est en notes ; mais nous avons des octaves, des rondes, des blanches, des noires, des croches, des doubles croches et des triples croches, des temps à compter et une mesure à suivre ; ce mélange d’un petit nombre de pas, et d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchainemens et de traits variés : Le goût et le génie trouvent toujours une source de nouveautés en arrangeant et en retournant cette petite portion de notes et de pas de mille sens et de mille manières différentes ; ce sont donc ces pas lents et soutenus, ces pas vifs, précipités, et ces temps plus ou moins ouverts, qui forment cette diversité continuelle.
il fait autant de grimaces & de contorsions qu’ils exécutent de pas différents : l’exécution dès-lors est dénuée de repos, d’ensemble, d’harmonie, de précision, de fermeté, d’à-plomb & d’équilibre, enfin elle est privée des graces & de la noblesse qui sont les qualités sans lesquelles la Danse ne peut plaire. […] Les airs mêmes destinés à leurs réjouissances ont un caractere & un mouvement différents, quoiqu’ils portent tous celui de la gaieté. […] Il en est de la Danse, comme de la Musique, & des Danseurs comme des Musiciens ; notre Art n’est pas plus riche en pas fondamentaux que la Musique l’est en notes ; mais nous avons des Octaves, des Rondes, des Blanches, des Noires, des Croches, des doubles Croches & des triples Croches ; des temps à compter & une mesure à suivre ; ce mêlange d’un petit nombre de pas & d’une petite quantité de notes offre une multitude d’enchaînements & de traits variés ; le goût & le génie trouvent toujours une source de nouveautés, en arrangeant & en retournant cette petite portion de notes & de pas de mille sens & de mille manieres différentes ; ce sont donc ces pas lents & soutenus, ces pas vifs & précipités, & ces temps plus ou moins ouverts qui forment cette diversité continuelle.
Entrechats différents : entrechat à cinq dessus ; entrechat à cinq dessous ; brisé de côté, dessus et dessous ; en arrière et en avant ; entrechat à cinq de côté et en arrière ; sissonne battue en avant et sissonne battue derrière ; entrechat à quatre sur une jambe ; entrechat à sept en avant et en arrière ; la cabriole à un et à deux temps ; la cabriole italienne en avant et en arrière ; les deux ronds de jambe en dehors et en dedans, etc.
Ces masques étoient de bois, et enveloppoient toute la tête, on en trouvoit dans les atteliers des sculpteurs un très-grand assortiment, il y en avoit pour toutes les passions et pour les différents âges ; ils étoient couverts de cheveux de toutes les teintes ; le Roux étoit consacré aux Bataves ;.
Voyez tous ces différents mots, et l’article
Je dansai quatre fois, et les différentes sensations exprimées par le public furent tout à fait surhumaines et me donnèrent la plus vive impression que j’aie ressentie.
Ceci n’est point une métaphore ; c’est une observation établie sur la conformation de l’organe qui opère les différens sons de la voix.
Les dames lui présentent les différentes pièces de son armure.
Les Bergers sont placés sur le coteau pour voir les jeux ; les Bergères se disputent le prix de la course, d’autres celui du tambourin ; celles-ci forment des danses avec des guirlandes, tandis que celles-là tracent en dansant avec des cerceaux garnis de roses, différentes figures variées, les Graces présentes à ces jeux, les embellissent encore en formant sous les berceaux différentes figures pittoresques.
La mer est agitée par une horrible tempête, les vents irrités se déchaînent, la foudre gronde, les éclairs percent la nue et embrasent l’horison ; le tonnerre tombe de toutes parts, les vagues, en s’élevant vers le ciel se brisent contre les rochers ; des matelots Grecs cramponnés aux débris du vaisseau d’Oreste luttent vainement contre la fureur des flots ; bientôt on apperçoit la chaloupe d’Oreste jouet de la tempête et exposée à chaque instant a être engloutie ; la mort environne ce malheureux Prince, elle se présente à lui sous des formes différentes, et les élémens déchainés semblent se disputer sa perte. […] Iphigénie s’approche d’Oreste et de Pylade ; elle leur fait différentes questions qu’ils ont l’art d’éluder par des réponses fort équivoques ; elle leur dit qu’une loi barbare les condamne à la mort ; ils y sont dévoués ; cette nouvelle ne peut ébranler leur courage héroïque ; ils regardent l’un et l’autre ce moment comme l’époque heureuse qui doit mettre fin à leurs malheurs.
*** Voici, maintenant, une impression toute différente que j’ai provoquée.
Car elle a beau passer sa vie à décomposer les gestes des statues grecques, des estampes japonaises, des figures creusées dans les pylônes égyptiens, la seule imitation ne suffirait pas à produire les milliers d’attitudes différentes qu’en une seule danse elle fait vivre aux yeux ravis.
Un maître de ballets doit s’attacher à donner à tous les acteurs dansans une action, une expression et un caractère différens ; ils doivent tous arriver au même but par des routes diverses, et concourir unanimement et de concert, à peindre, par la vérité de leurs gestes, et de leur imitation, l’action que le compositeur a pris soin de leur tracer.
Dans la comédie, les acteurs chaussés eu sandales de bois, et vêtus à l’ordinaire ne crioient pas si haut, mais leurs masques étoient encore plus ridicules que ceux des premiers. » Il y avoit des masques à deux profils ; ils servoient à la comédie ; ces masques exprimoient deux sentimens opposés, ou deux passions différentes : un des côtés par exemple traçoit la colère d’un père en courroux, l’autre côté offroit tous les traits de la tendresse paternelle, etc.
Médée, qui veut prolonger les tourmens de Jason, ordonne aux enfers de les accroître encore ; les furies et les démons accourent à sa voix ; ils se grouppent de différentes manières et poursuivent Jason qui est effrayé d’un spectacle aussi horrible ; près d’expirer, il conjure Médée de terminer ses tourmens ; elle ordonne au fer de lui donner un poignard ; Jason s’en saisit, s’en frappe et meurt à côte de Créuse.
Un Maître de Ballets doit s’attacher à donner à tous les Acteurs dansants une action, une expression & un caractere différents ; ils doivent tous arriver au même but par des routes opposées, & concourir unanimement & de concert à peindre par la vérité de leurs gestes & de leur imitation, l’action que le Compositeur a pris soin de leur tracer.
Une heure après que le bal fut commencé, Antiochus se sentant échaufé de vin, s’avisa d’en sortir sécretement, pour se faire rapporter en dés-habillé au milieu de l’assemblée, enveloppé dans un drap, d’où se levant tout-à-coup, il dansa une Entrée d’Endormi avec tant d’extravagance, que tout ce qu’il y eut de personnes de considération sortirent du bal, comme par mépris pour le Roi, ne pouvant soufrir cette indignité dans un bal de cérémonie, où la bienséance doit toujours être observée ; ce qui est bien différent d’un bal masqué, où la licence est tolérée, comme je le ferai voir dans son lieu. […] Comme j’étois appuyé sur une balustrade, vis-à-vis l’estrade où étoit placé le Roi, je comptai que cette magnifique assemblée pouvoit être composée de sept à huit cens personnes, dont les différentes parures formoient un spectacle digne d’admiration.
Supposez que vous assistiez à une danse où il n’y a point d’instrumens, et que vous y voyiez des femmes, et des hommes encore plus efféminés que les femmes, faire en silence tous les différens tours qui se font dans les danses, revenir sans cesse au lieu d’où ils sont partis, et faire toutes les autres inepties qui accompagnent les danses ; dites-moi, je vous prie, si vous avez jamais rien vu de si ridicule, ni de plus extravagant ? […] D’ailleurs, cette réunion des théologiens des différentes communions, si opposés d’ailleurs entre eux, démontre la certitude d’un point de doctrine sur lequel ils sont d’accord, et il semble même qu’étant enseigné par des docteurs étrangers à l’Eglise, des enfans de l’Eglise doivent rougir de penser moins sainement qu’eux.
Les mouvemens des gestes sont dirigés par la passion ; les mouvemens de la danse sont déterminés par les règles du goût et de la bonne grace ; les mouvemens variés du ballet sont le résultat des opérations du génie relativement au dessin et aux différens rapports qui doivent régner dans le calcul des nombres et des figures.
Ce spectacle se termine par une fête générale ; Vénus, Paris, l’Amour et les Graces exécutent un pas orné de couronnes et de guirlandes de fleurs ; ce pas vif et brillant offre une foule de grouppes, de passes et de tableaux différens ; ils se succèdent avec rapidité et se dessinent sans confusion ; l’adresse et l’agilité se réunissent à l’art ; ce ballet devient progressivement général.
Dansant deux genres parfaitement différents : le genre noble et les variations Mademoiselle Fonta a pris sa retraite voici tantôt deux ou trois ans.
Il ne faut point serrer la mâchoire, ni ouvrir les yeux avec force ; ces différentes expressions donnent de la rudesse au visage. […] La position est ce qui marque les différentes situations des pieds posés à terre. […] On exécutera ces pliés, les jambes successivement devant, pour s’habituer à ces différens sens. […] Enfin, quoique le nombre des pas soit infini, on les réduit néanmoins à cinq, avec lesquels on démontre toutes les différentes figures que la jambe peut faire en marchant ou en dansant. […] L’entrechat s’exécute de deux manières différentes par le nombre ; l’entrechat du nombre pair et celui du nombre impair.
L’on voit aussi dans les Annales de Nuremberg, qu’un certain jour qui est marqué, il passa dans cette grande Ville une espece de phantôme ou de grand homme, d’une figure prodigieuse, qui jouant du flageolet, parcourut toutes les rues, & tous les enfans qui l’entendirent, se mirent à le suivre comme par enchantement ; il en assembla jusqu’à 800 des deux séxes, & les conduisit hors de la Ville : ils se perdirent ensuite si absolument, que quelques diligences que purent faire les parens de ces enfans, l’on n’a jamais sçû ce qu’ils étoient devenus ; mais l’on a depuis trouvé au milieu de la Hongrie une Ville assez belle, dont les habitans ont le langage & toutes les manieres des Bourgeois de Nuremberg, mais fort différentes de celles des autres Hongrois ; ce qui fait présumer qu’ils proviennent de cet enlévement.
La danse proprement dite, n’étoit dans son origine que l’expression naïve de la joye ; mais lorsque l’on a voulu étendre les effets de cette expression primitive, on lui a assigné des règles, des principes et une marche légulière ; j’ai pensé qu’il étoit possible de lui donner plus d’extension en lui faisant peindre des différens sentimens qui agitent l’âme.
La décoration représente l’intérieur du Temple d’Isis ; tout y est préparé pour l’union des Danaïdes et des fils d’Egyptus ; un autel consacré à l’Hymen et à l’Amour est élevé au milieu de cet édifice ; les prêtres, les prêtresses et les sacrificateurs entourent cet autel ; les nouveaux époux sont rangés près d’eux ; Hypermnestre et Lincée forment le couple le plus distingué ; Danaüs accompagné d’une suite nombreuse est placé à la droite ; une foule de peuple, témoin de celle cérémonie, est dispersé dans les différentes parties de cet édifice.
Les panneaux, les cadres de bois, tout était décoré de fleurs différentes peintes par elle.
Si les danses entre des personnes de différent sexe, et surtout de jeunes personnes, sont toujours pour le moins dangereuses, comme on ne peut raisonnablement en douter après toutes les preuves qu’on en a données et toutes les réflexions qui ont été faites, il s’en suit certainement qu’elles ne sont pas plus permises aux noces qu’en toute autre circonstance, parce qu’il ne faut jamais se mettre soi-même, ni mettre les autres dans aucune occasion de péché.
Nous voyons dans Athenée & dans Julius Pollux, que les Anciens avoient autant d’instrumens différens, qu’ils avoient de diverses danses ; que les filles dansoient au son des instrumens les plus doux ; que ceux qui servoient aux Balets des hommes étoient plus forts & plus patétiques ; & ceux au son desquels dansoient les vieillards, étoient plus graves & plus temperez : le tout pour exprimer les mouvemens de l’ame, suivant les sexes, & la différence des âges. […] L’Auteur feignit que l’Amour qui a toujours un bandeau sur les yeux, s’ennuyant d’être ainsi comme aveugle dans le monde, appelle la lumiere à son secours, & la prie de se répandre sur les Astres, sur le Ciel, sur l’air, sur l’eau, sur la terre, & généralement sur toutes choses, afin que leur donnant un nouvel éclat & mille beautez différentes par la variété des couleurs, il puisse choisir celle qui lui agréera le plus.
La colonnade est ornée de tous les trophées que les Rois d’Argos et de Mycènes ont enlevés dans les différentes victoires qu’ils ont remportées sur leurs ennemis. […] Electre, craignant que cette félicité ne lui soit ravie, et que son vengeur ne devienne la troisième victime de la fureur d’Egisthe, prie sa sœur et engage ses femmes à veiller à la conservation d’un objet si cher à son cœur ; elles se dispersent pour garder les différens passages qui aboutissent à son appartement, afin qu’elle ne soit point surprise par les ennemis de sa famille.
C’est à l’imagination du maître de ballets à se transporter chez les peuples différens de nous : S’il ne pont nous montrer le vrai, il nous montrera au moins le vraisemblable.
La musique était si gaie, si différente de ceux qui la produisaient que je hélai le couple.
Là débutèrent la très belle Heberle qui fit une si brillante carrière, Angioletta Mayer, les trois filles de l’illustre comédienne Sophie Schrœder, dont la dernière, Wilhelmine, devint célèbre dans une voie différente, sous le nom de Schrœder-Devrient. […] On pouvait prévoir que les deux sœurs occuperaient une place très différente dans l’histoire de la danse.
Mais ce Milanais transplanté dans le Nord fut entraîné là-haut à se faire de la danse une conception bien différente de celle qui prévalait en France et en Italie. […] Taglioni père fonda pour la danse une école nouvelle, bien différente par le style et par la pensée philosophique de l’école des Gardel et des Vestris.
Boosey, l’éditeur anglais, eut en Amérique des aventures tout à fait différentes.
Tout au plus arrivait-il que le corps de ballet fût divisé en plusieurs troupes exécutant chacune un mouvement différent. […] Leur seul tort était de vouloir comparer deux formes d’art aussi différentes.
Ma surprise est redoublée par la vive persuasion où je suis que vous avez tous les talens nécessaires pour devenir un grand compositeur de Pantomimes ; seul honneur qui manque à votre gloire littéraire, & seul capable de satisfaire cette vaste ambition, qui vous porte à écrire tant d’ouvrages si différens les uns des autres.
Aux murs, sur les meubles, partout, des couronnes de feuillage d’or, des banderoles de satin de différentes couleurs, estampées de devises louangeuses ; des bibelots-souvenirs, des bouquets fanés, des corbeilles de fleurs artificielles ou naturelles, — trophées d’hier qui attendent les trophées de demain… Il n’y manque que les colombes enrubannées que, dans certains théâtres d’Italie, on a lancées à la danseuse.
Celui de 1817 en note encore dix, de janvier à juillet, avec cinq personnes différentes. […] Un étranger qui aurait été témoin de notre entretien nous aurait pris facilement pour deux êtres de nature différente et aurait pu croire que notre union ne serait point de longue durée. Et pourtant ton cœur te dira ce que me dit le mien, à savoir qu’entre nos deux êtres de nature différente ce n’est pas un lien ordinaire, mais un lien magique qui existe.
Le talent de la danse produit des avantages précieux ; on aquiert avec facilité les dispositions nécessaires, ces manières agréables, ces mouvemens différens du corps, qui font l’agrément de la société.
Elle exprime un nouvel état d’âme, une sensibilité modifiée, voire une différente vision de l’univers.
Décorations superbes et machines d’autant plus étonnantes, qu’il y avoit des Palais entiers qui descendoient des cieux supportés par des nuages, et dans les quels cent personnes étoient grouppées de différentes manières.
On croit que les Egyptiens en inventant la fable de Prothée Roi, ou fameux Devin d’Egypte, ont voulu représenter un excellent danseur qui faisoit cent postures différentes, & dont le corps souple & l’esprit ingénieux sçavoit tout contrefaire & tout imiter si adroitement, qu’il sembloit devenir ce qu’il imitoit.