J’avais totalement oublié l’incident, lorsque, quelque temps plus tard, je reçus un petit coffret venant des Indes. […] Le lendemain, lorsque j’allai signer mon nouveau contrat, le directeur me reçut assez froidement.
A table, je fus reçue avec un enthousiasme tout mexicain, c’est-à-dire, avec un enthousiasme que l’on ne saurait dépasser dans aucun pays du monde, et tout le temps du repas je reçus des cadeaux.
Encouragés par leurs succès, ils tenterent de jouer des Actes séparés, & la réussite de cette entreprise les détermina enfin à donner des Pieces entieres qui furent reçues avec des applaudissements universels. […] Une décoration de quelque espece qu’elle soit est un grand Tableau préparé pour recevoir des Figures.
Je n’ai pas encore reçu votre envoyé. […] Mon intelligence, plus cultivée et plus développée que celle de la pauvre enfant qui fut ma femme, n’avait pas reçu la notion de la douceur et de l’attendrissement paternels, qui seule peut, dans ces conditions, unir et niveler deux âmes.
En habituant notre âme à les sentir, la difficulté de les exprimer s’évanouira ; alors la physionomie recevra toutes ses impressions de l’agitation du cœur ; elle se caractérisera de mille manières différentes ; elle donnera de l’énergie aux mouvemens extérieurs, et peindra avec des traits de feu, le désordre des sens, et le tumulte qui règnera au dedans de nous-mêmes.
Adieu, mon bon ami, recevez de moi deux bons gros baisers, que j’irai vous porter moi-même le plus tôt possible. […] Gide1 reçut un petit mot anonyme et la clef du mystère. […] Le couvent des Oiseaux eût été moins pudique que le salon où elle reçut son éducation de ballerine. […] Le spirituel chroniqueur entend-il parler des cadeaux que l’on fait ou de ceux qu’on reçoit ?
Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat [1] * Attachez-vous à la correction et à la précision dans votre danse ; que tous vos temps soient réglés d’après les meilleurs principes que vous avez reçus, et que l’exécution de vos pas soit toujours élégante et gracieuse.
En habituant notre ame à les sentir, la difficulté de les exprimer s’évanouira ; alors la physionomie recevra toutes ses impressions de l’agitation du cœur ; elle se caractérisera de mille manieres différentes ; elle donnera de l’énergie aux mouvements extérieurs, & peindra avec des traits de feu le désordre des sens & le tumulte qui régnera au-dedans de nous-mêmes.
Flore & Pallas, avec une troupe de Bergers & de Bergeres, protestent de ne recevoir jamais d’autres loix que les siennes. […] Sortez Europe la premiere, Puisque vous avez plus reçû Des rayons de la lumiere Que le Saint Esprit a conçu : Amenez ici vos Princesses, Pour en recevoir les adresses. […] Le grand Duc y reçoit aussi l’hommage de tous ses Vassaux, qui doivent se présenter ce jour-là devant lui, avec leurs armes & leurs bannieres.
Nous recevons des ordres et nous obéissons, nous pouvons rarement suivre les conseils de notre cœur.
On reçoit, mais on ne donne plus, c’est devenu mauvais genre.
Le plaisir & la douleur produisent des mouvemens au-dehors ; comme la fureur divine qui est un mouvement surnaturel, est obligée de se faire sentir par des transports extraordinaires, l’ame ne la pouvant recevoir qu’elle ne se répande sur le corps : c’est pour cela que les anciens avoient des airs & des chants convenables aux passions.
En Amérique, les meilleurs théâtres m’offraient des engagements avec des cachets infiniment plus élevés que ceux que je devais recevoir en Europe.
Il n’avait pas fait de prix pour la location, et croyait que je serais là pour recevoir les objets et acquitter de suite ma facture.
J’allais oublier de dire que pendant la représentation, j’avais reçu de mes admirateurs, avec un album de croquis, signés de noms dont plusieurs, aujourd’hui, sont célèbres, une fine statuette me représentant.
La danse embellie par le sentiment et conduite par le talent, recevra enfin avec les éloges et les applaudissemens que toute l’Europe accorde à la poèsie, et à la peinture, les récompenses glorieuses dont on les honore.
La beauté de cette Princesse, son air majestueux, et cette noble fierté qui la caractérise au milieu des plus grands malheurs, frappent Pyrrhus de surprise et d’admiration ; les dames Troyennes oublient leurs chaînes pour voler vers elle ; Polixène reçoit leurs hommages avec cette bonté imposante, et cette fermeté héroïque, apanage des grandes ames.
La Danse embellie par le sentiment, & conduite par le génie, recevra enfin avec les éloges & les applaudissements que toute l’Europe accorde à la Poésie & à la Peinture, les récompenses glorieuses dont on les honore.
Paris ne la connaît pas encore ; mais elle viendra, nous n’en doutons pas, recevoir parmi nous cette consécration définitive que tous les talents demandent tour à tour au centre de la civilisation élégante. […] Demain Mattéo va se marier ; c’est un jeune pêcheur qui épouse Giannina, la plus jolie fille de la côte, charmante enfant qui reçoit les félicitations de toutes ses compagnes.
Lorsqu’un poulet vient plus tard, il ne reçoit fatalement sa réponse que le lendemain.
Une blonde n’a jamais résisté aux paroles suivantes : « Quand vous recevrez cette lettre, cruelle, j’aurai cessé d’exister.
Elle les pria de s’asseoir en attendant que je pusse les recevoir.
Aussi, ce saint a-t-il cru devoir prescrire différentes considérations bonnes et fort saintes, auxquelles il dit « qu’il faut avoir recours après les danses, pour empêcher les impressions dangereuses que le vain plaisir qu’on a reçu seroit capable de faire. » Et quelles sont ces considérations ?
Et voilà pourquoi elle a fondé de ses deniers avec une passion qui fait maintenant le but de sa vie, une école où elle reçoit gratuitement, héberge, habille, instruit, vingt jeunes enfants allemands, hollandais, russes, français, scandinaves.
Moi Vous les recevrez, malgré vous.
Le Peuple se présente en foule pour essayer la métamorphose : mais très-peu sont reçus, parce qu’il ne s’en trouve guère qui aient de quoi payer.
Cette différence du tableau au portrait devroit être également reçue dans la danse.
Comment surmonter les obstacles, applanir les difficultés, et franchir les bornes de la médiocrité, si l’on n’a reçu en partage le germe de son art ?
Ce Prince est sur son trône ; il en descend, après avoir reçu l’hommage des trois ordres de l’état Il approche de l’autel, il montre Jason au peuple, comme le Prince que son cœur choisit pour régner à sa place ; il abdique le trône, et en fait serment sur l’autel.
Hercule chasse devant lui toutes les troupes de Scyros ; Lycomède est tué par Admète, mais ce Prince reçoit une blessure mortelle.
Cette différence du Tableau au Portrait devroit être également reçue dans la Danse ; le Ballet, comme je le sens, & tel qu’il doit être, se nomme à juste titre Ballet ; ceux au contraire qui sont monotones & sans expression ; qui ne présentent que des copies tiedes & imparfaites de la nature, ne doivent s’appeller que des divertissements fastidieux, morts & inanimés.
Comment surmonter les obstacles, applanir les difficultés, & franchir les bornes de la médiocrité, si l’on n’a reçu en partage le germe de son Art ; si l’on n’est enfin doué de toutes les qualités & de tous les talents que l’étude ne donne point ; qui ne peuvent s’acquérir par l’habitude, & qui innés dans le grand Artiste, sont les forces qui lui prêtent des ailes, & qui l’élevent d’un vol rapide au plus haut point de perfection, & au plus haut degré de gloire.
C’est que Marie Taglioni était plus qu’une danseuse, la plus parfaite qui ait jamais paru sur les planches de l’Opéra, c’est qu’elle était la danse elle-même64. » Ce résultat merveilleux fut dû en grande partie à l’éducation artistique que Marie Taglioni reçut de son père. […] Elle y reçut un accueil très peu encourageant, si bien qu’elle ne tarda pas à quitter la France. […] Les archives de l’Opéra renferment un grand nombre de reçus signés par Mlle Taglioni, par son père ou par son homme d’affaires, et qui attestent ces paiements urgents.
Lorsqu’on fabriqua ce veau d’or, Moïse étoit avec Dieu sur la montagne de Sinaï, pour recevoir de sa main les tables de pierre, sur lesquelles furent gravés les dix commandemens. […] Nous avons reçu de l’apôtre le commandement de tout faire pour la gloire de Dieu . (1 Cor. c. 10, v. 31.)
Revenant ensuite aux personnes qui prennent plaisir à assister aux danses, ils remarquent que les inconvéniens dont ils viennent de parler, « ne seront pas seulement pour ceux qui dansent, mais pour les autres qui sont spectateurs ; que si le regard d’une fille qui dansoit a produit un si grand effet sur le cœur d’Hérode, qui osera se permettre de regarder avec plaisir de nombreuses assemblées de femmes et de filles qui dansent, et espérer de n’en recevoir aucun dommage moral ? […] « Que nous accordions, répondent les ministres, que la santé du corps en puisse être aidée, est-ce une cause d’en user, quand notre ame, notre profession, notre honneur y reçoivent tant de dommages ?
Elle ne peut pas venir… Elle reçoit aujourd’hui.
Le Cardinal Hercule de Mantoue qui y présidait en assembla les Pères, pour déterminer la manière dont le fils de l’Empereur Charles Quint y serait reçu.
Ainsi je raisonne de ma Pantomime comme si elle avait été jouée, tandis qu’elle ne l’a point été ; j’en parle comme si le Public l’avait très-bien reçue, tandis qu’il ne la connaît que par le moyen de l’impression, & qu’il pourrait sort bien la trouver détestable.
Le peuple s’amusant sans cesse des intrigues du théâtre ne s’inquiétoit en aucune manière des affaires du gouvernement, et les acteurs pantomines étoient sans le savoir des instrumens utiles à la tranquillité du prince ; aussi reçurent-ils de cet Empereur, des priviléges, des distinctions honorables et des récompenses.
C’est envain qu’il se défend ; l’amour d’Eucharis, et l’amitié de ses compagnes l’engagent à recevoir l’hommage qu’on s’empresse a lui rendre.
Zéphir qui la reçoit dans les siens, la soutient dans cette attitude passagère.
Cette pomme fut présentée à Pâris, et ce personnage seroit devenu fort inutile à l’action sans cette pomme et sans les ordres qu’il reçut de Jupiter par le Messager des Dieux.
Mais lorsque Me Spinnael, au nom de l’Opéra, se rendit à la Monnaie pour opérer la saisie, on lui montra un reçu signé de Fanny et prouvant qu’elle s’était fait payer d’avance sa part des recettes à effectuer, à savoir 1 500 francs par représentation. […] C’est là cependant que Fanny reçut en 1846 un hommage extraordinaire sous la forme d’un poème qui lui fut offert, en une plaquette de luxe, par un groupe d’admirateurs italiens. […] Pie IX les reçut avec amabilité et leur déclara qu’il n’avait aucune raison de s’opposer à leur projet. […] Les personnes qu’elle recevait à sa table admiraient la perfection de la cuisine et du service.
Il y avait sur celle que M. de Genevois reçut de madame de Guise un Arion avec ces paroles : populi superat prudentia fluctus ; Le peuple en vain s’émeut, la prudence l’apaise. […] Les jurats revêtus de leurs robes de cérémonie, vinrent recevoir les ordres de Madame la Dauphine, et lui offrir les présents de la ville. […] Ce jour elle reçut les compliments de toutes les cours : elle alla ensuite à l’opéra ; l’amphithéâtre était réservé pour cette princesse et sa cour. […] Les deux vantaux de la porte étaient d’assemblage, avec panneaux en saillie sur leurs bâtis, les cadres avec leurs moulures de relief, pour recevoir des emblèmes qui furent peints en camaïeu. […] Arrivez, auguste Princesse, et recevez avec bonté l’hommage de nos cœurs.
Tous ces hommes célèbres, en étonnant leurs siècles reçurent les tributs d’admiration et de respect, qu’ils avoient mérités : la plupart obtinrent des distinctions flatteuses, et des récompenses magnifiques, qui outre les avantages d’une grande fortune, les mirent en état de se procurer une retraite sûre et honorable.
Cette représentation eut le plus grand succès ; mais moins indulgent que le public, je me jugeois sévèrement ; et ayant toujours préféré la qualité à la quantité ; m’étant fortement persuadé que les longueurs dans un ballet en action effacent les impressions reçues ; je fus très fâché de m’avoir pas cousu mon divertissement à la fin du second acte ; en diminuant les longueurs, je n’aurois pas éteint le feu que l’action et l’expression avoient allumé ; ni amorti les impressions vives qu’elles venoient de faire éprouver au spectateur.
Danaüs, averti de la révolte, paroît à la tête de quelques troupes encore fidèles ; le combat recommence, mais ses efforts sont repoussés ; rien ne peut résister à la valeur de Lincée secondé des siens : Danaüs, se voyant prêt à être enveloppé, et à recevoir le châtiment qu’il mérite, s’élance sur Hypermnestre, qui, attentive à la conservation des jours de son père et de son époux, a volé au milieu d’eux, pour suspendre ou détourner leurs coups ; il la saisit d’une main, et lève le bras pour lui plonger dans le sein le glaive dont il est armé ; ici, Lincée, voyant le danger d’Hypermnestre, se jette sur Danaüs, lui arrête le bras et le désarme ; un Officier de confiance saisissant cet instant, plonge son poignard dans le sein du Tyran ; déjà la mort s’imprime sur ses traits ; des mouvernens convulsifs annoncent son dernier instant ; il tombe : c’est en vain que sa fille vole vers lui, qu’elle le presse et le conjure de jetter sur elle un regard de clemence ; déjà la mort étend ses voiles sur les traits de Danaüs ; il expire ; Lincée et Hypernmestre receuillent son dernier soupir ; Danaüs toujours cruel détourne avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard il les regarde, c’est pour leur reprocher sa mort, leur prouver qu’il emporte sa haine, et qu’il expire avec le regret de n’avoir pu éteindre sa vengeance dans leur sang.
Les premiers sujets du chant recevaient chacun 1,500 livres par an ; les premiers danseurs avaient 1,000 livres, et les premières danseuses 900 livres.
Par exemple il disait : « Elle absente, la vie parisienne de chaque soir était tout à fait impossible. » Ou encore : « Toutes les danseuses de ce monde sont égales et se valent, quand Mlle Taglioni ne danse pas. » Il classait ainsi le personnel du corps de ballet : « Là-haut Mlle Taglioni, un peu plus bas les deux Elssler, un peu plus bas les deux Noblet, après quoi l’armée tout entière de ces belles filles sans nom, mais non pas sans charmes. » Loin de se laisser énerver par les mille coups d’épingle qu’elle recevait, Fanny donna son concours avec empressement, le 8 avril 1835, au bénéfice de sa rivale. […] Il recevait en héritage l’Ile des Pirates, qui faisait le vide dans la salle et dans la caisse. […] *** Quelques semaines avant la première représentation du Diable boiteux, Fanny Elssler reçut une visite illustre, celle de son compatriote Grillparzer.
On qualifie aussi de cette manière les danses qu’on pratiquait dans les premiers temps de l’église dans les fêtes solennelles, et en un mot toutes les danses qui dans les différentes religions faisaient partie du culte reçu. […] On bâtit des temples lorsque le calme eut succédé aux orages, et on disposa ces édifices relativement aux différentes cérémonies, qui étaient la partie extérieure du culte reçu.
En même temps qu’il se parait, grâce aux libéralités du directeur, de toutes les splendeurs matérielles, il recevait, sans que Véron y fût pour quelque chose, une vie nouvelle et une haute valeur artistique. […] Il avait reçu les leçons de Vestris, mais le maître eut à frémir plus d’une fois des audaces de l’élève dont le tempérament fougueux et la vigueur élastique ne se laissaient pas régenter et paralyser par un enseignement pédantesque.
Sa propriété, où elle reçoit des princes et des fils de roi, n’affecte point ce luxe d’aménagement qui fait crier les dames des commerçants en rupture d’épicerie. […] Un peu popoue ; un peu bougon ; vit, de préférence, chez elle, où, en fait de gens de qualité, elle ne reçoit que le ménage Pluque.
Mais pour que le maitre de ballets arrive à ce but, il est absolument necessaire qu’il exerce son âme à sentir vivement, sa physionomie à recevoir les sensations diverses qu elle lui communique, les gestes qui doivent les rendre avec vérité ; si son coeur est froid, si son âme est glacée, si son visage est invariable et ne se prête point au-jeu des passions, si ses yeux sont fixes et immobiles, si son corps est roide et guindé, et que les articulations propres à le faire mouvoir ne jouent pas avec facilité, si enfin la tête ne se meut pas avec grâce et que les éffacemens du corps ne contrastent pas avec ses diverses positions ; comment un tel maître de ballets pourra-t-il servir de modèle à ses danseurs ?
il croit à peine ce qu’il voit ; il ne peut se persuader qu’Inès vive encore ; et doutant de son bonheur, il exprime tour à tour sa surprise, sa crainte, sa joye, sa tendresse et son ravissement ; il tombe aux genoux de sa maitresse, qui le reçoit dans ses bras avec les transports de l’amante la plus passionnée. […] S’ils reçoivent un coup, c’est pour parer celui que l’on porte à l’objet de leur tendresse.
il croit à peine ce qu’il voit, il ne peut se persuader qu’Inès vive encore, & doutant de son bonheur il exprime tour-à-tour sa surprise, sa crainte, sa joie, sa tendresse & son ravissement ; il tombe aux genoux de sa maîtresse qui le reçoit dans ses bras avec les transports de l’amante la plus passionnée. […] S’ils reçoivent un coup, c’est pour parer celui que l’on porte à l’objet de leur tendresse ; cette Scene longue à la lecture est vive & animée à l’exécution ; car vous savez qu’il faut moins de temps pour exprimer un sentiment par le geste, qu’il n’en faut pour le peindre par le discours ; ainsi lorsque l’instant est bien choisi, l’action Pantomime est plus chaude, plus animée & plus intéressante que celle qui résulte d’une Scene dialoguée.
Elle me dit encore que Gab était si sauvage que lorsque sa mère recevait une visite, quand l’enfant était au salon et qu’il n’y avait pas moyen de s’échapper, la petite se cachait derrière un rideau et ne bougeait plus, peu importait pendant combien de temps, jusqu’à ce que l’intrus s’en allât.
Le fruit qu’on doit s’appliquer à retirer de la célébration du dimanche et des fêtes, c’est de réveiller et d’enflammer davantage en soi l’amour de Dieu et des biens célestes, en s’y occupant particulièrement des grâces qu’on a reçues de lui, et des biens qu’il nous promet pour l’autre vie.
Rien n’est si difficile, à mon sens, que de masquer ces défauts, surtoût dans les instans d’une exécution forte, où toute la machine est ébranlée, où elle reçoit des secousses violentes et réitérées, et où elle se livre à des mouvemens contraires et à des efforts continuels et variés.
Les décorations étant aux représentations dramatiques ce que la toile est au tableau ; elles doivent être préparées à recevoir les personnages que le poète ou le maître de ballets y distribuent.
Rien n’est si difficile à mon sens que de masquer nos défauts, sur-tout dans les instants d’une exécution forte où toute la machine est ébranlée, où elle reçoit des secousses violentes & réitérées, & où elle se livre à des mouvements contraires & à des efforts continuels & multipliés.
L’empereur François Ier faisait taire ses goûts de simplicité pour recevoir avec faste les monarques et leurs ministres. […] Le roi de Prusse était un monarque d’assez d’envergure pour que des félicitations tombées de ses augustes lèvres ou des cadeaux reçus de sa main eussent un prix inestimable.
C’était le prélude d’une campagne menée à grand fracas pour exciter la curiosité du public et le préparer à recevoir avec faveur les deux recrues amenées d’Angleterre. […] De nombreux spectateurs, pareils aux enfants qui dédaignent et brisent leurs anciens jouets dès qu’ils en reçoivent un nouveau, se tournent vers la loge de Mlle Taglioni.
Paris est indéterminé ; l’Amour le presse, Vénus l’engage, Junon le sollicite, Pallas l’invite par ses dons ; Vénus enfin reçoit la pomme ; mais pourquoi ? […] Bradamante arrivée dans la grotte de l’anchanteur Merlin y étoit reçue par Mélisse, Fée bienfaisante, elle avoit appris par le pouvoir de son art magique que le coeur de Roger et celui de Bradamante avoient été percés du même trait.
Je dis donc, que le théâtre actuel est trop petit pour les grandes choses qu’on y donne, et qu’il seroit encore plus petit, pour les plus grandes choses que l’on pourroit y donner ; il faut un cadre plus vaste et propre à recevoir sans gêne, les tableaux de l’imagination et du génie : on me dira peut-être qu’on y représente facilement Psiché, Paris et la Caravane ; que les raisonneurs consultent le maître des ballets, le machiniste et le peintre, ils seront étonnés des difficultés qu’ils ont eu à vaincre, des obstacles qu’ils ont eu à surmonter et des entraves qui s’opposent non seulement à leur goût, mais les forcent souvent à renoncer aux vastes projets qu’ils avoient conçus : ce n’est point une halle que je demande, quatre pieds d’ouverture de plus à l’avant-scène, et dix-huit pieds ajoutés à la profondeur du théâtre, produiroient une étendue suffisante à toutes les grandes compositions ; je vais offrir un seul exemple. […] Je ne serai point étonné de tout ce qu’on dira, par la raison que je sais depuis long-tems que les nouveautés utiles sont aussi mal reçues à Paris que les nouveautés futiles le sont avec enthousiasme.
Le lendemain matin, le sieur Demeru, gardien de la salle, trouva Boismaison qui avait fait de vains efforts pour se délier, reçut de lui la confidence de l’aventure de la veille, en rit beaucoup pour sa part et ne manqua pas d’en égayer tout le théâtre.
Lors que sa discretion luy fera iuger le temps de saluer la compagnie qu’elle reçoit ou qu’elle aborde, il faut qu’elle escarte tant soit peu l’vn des pieds à costé, & d’vn mesme temps glisser doucement l’autre quasi tout ioignant, les pointes ouuertes, lors sans s’arrester que bien peu, ayant les bras negligement estendus sur les costez, elle doit auec le plus de douceur qu’il sera possible plier esgalement les deux genoüils, non en auant comme font plusieurs, qui pour tenir les pointes des pieds closes s’en aquittent assez mal, mais chacun de son costé, & si elle la desire descendre tres-basse & y tenir quand & quand le corps droit & ferme, qu’elle leue doucement les talons en se soutenant sur la pointe des pieds à mesure qu’elle pliera les genoüils, & lors qu’elle l’aura tiree au point qu’elle la voudra faire, faut tout aussi tost luy faire remonter de mesme air qu’elle aura descendu.
encouragés pas leurs succès, ils tentèrent de jouer des actes séparés et la réussite de cette entreprise les détermina enfin à donner des pièces entières, qui furent reçues avec des applaudissemens universels.
Lorsqu’on se donne la main, la dame entre la sienne sur celle de son cavalier, qui présente la sienne de manière à la recevoir ainsi. […] On ne considérait pas la finesse et l’expression qu’elle reçoit des ressorts des coudes-pieds, ressorts dont on doit cultiver le jeu dès le commencement avec grand soin, et qu’une chaussure pesante devrait neutraliser. […] Cet exercice de changement de jambe, exécuté par un mouvement continu de tendre et replier les coudes-pieds, donne du moelleux, de la justesse à l’élévation par l’élasticité des coudes-pieds qu’ils reçoivent en même tems. […] Pour remplir ce trait, deux cavaliers de vis-à-vis, de la main droite, recevront celle gauche de leurs dames ; et partant à leur droite pour se mettre en face de ceux qui y sont placés, exécuteront en même tems le tems levé, le chassé, le jeté et l’assemblé devant, une sissone dessous de la jambe gauche qui viendra assembler devant, également sissone dessous de la droite, et l’assemblé devant.
Elle ne dansa pas, on fit relâche, — faute grave que punissent sévèrement et pécuniairement les règlements de l’Opéra, — et Duponchel put murmurer, en regrettant les fleurs qu’il avait jetées autrefois à son oublieuse pensionnaire, — les premières reçues, — celles qui s’étaient fanées dans sa main, non moins que dans son cœur, le sentiment de la reconnaissance : — Une recette de huit mille francs perdue ! […] Carlotta est une fée depuis le bout des orteils jusqu’au bout des doigts : une bonne petite fée qui a toujours du cœur et du dévouement au service de ses amis. » *** Perrot tenait beaucoup à ce que son élève reçût des leçons des meilleurs maîtres de chant.
Quand les invités arrivèrent, ils eurent la surprise d’être reçus par celui-là même qu’ils venaient enterrer. […] L’hommage le plus précieux que Fanny reçut à cette occasion fut un article que Th. […] « Un citoyen de soixante-dix ans, rapporte le Courrier des Théâtres, reçut un coup de poing qui lui mit l’œil en sang, il fut obligé de sortir… De l’orchestre et de l’amphithéâtre, les femmes se sauvaient, tant pour échapper aux éclaboussures des horions que pour ne pas salir leurs oreilles des infamies qu’adressaient d’effroyables individus à des personnes visiblement étrangères au prétexte de ce tapage. » Toute la semaine les journaux furent pleins de détails à faire frémir.
[5] Mettez tous vos soins à acquérir de l’aplomb et un parfait équilibre ; attachez-vous à la correction et à la précision dans votre danse ; que tous vos temps soient réglés d’après les meilleurs principes que vous avez reçus, et que l’exécution de vos pas soit toujours élégante et gracieuse.